♦ Surnom(s):"Holst" suffit largement.
♦ Âge: 30ans
♦ Date de naissance: 26 Mai
♦ Ville de naissance: Flusselles
♦ Orientation sexuelle: Mystère~
♦ Métier, statut: Consultant pour les Forces de Police Internationales
♦ Signe particulier: A tendance à fixer les gens longtemps. Très longtemps.
♦ Région: Kalos
♦Groupe: Citoyen

- Il trimbale un rubik's cube dans la poche droite de son manteau. Il n'est pas terminé.
- L'inspecteur Levasseur est sa victime préféré à cause de son caractère bourrus.
- Il n'aime ni les hôpitaux, ni les psychiatres. Et bien entendu, il aime bien le montrer.
- Il possède toujours son carnet d'énigme. Il est remplis de gribouillage et autres messages codés.
- Il ne déteste pas son prénom, loin de là. Il préfère juste être appeler par son nom de famille.
- Il a tendance à apparaître au moment où on l'attend le moins. Cette habitude fait rager tout les agents du FPI.
- Il adore connaitre les petits secrets des gens.
- Kompass, son Tarinorme, est un peu bêta. Il attire parfois des objets métallique sans faire attention.
- Son Dimoclès se nomme Anduril. Malheureusement, la relation entre le pokemon et son dresseur est plutôt étrange. Le pokemon sait qu'il rappelle de mauvais souvenirs à son dresseur et cela le rend triste.
- Aurora, la Siderella, à toujours le regard vide. Elle est particulièrement protectrice envers Johan.

« 15 Février ****.
QG des Forces de Police Internationales.

Sujet du dossier : Johan Holst.
Sous-dossier : Physique et mentalité du sujet.

Décrire Johan Holst ? Est-ce seulement possible ? Vraiment ?
Essayons. Le plus facile d'abord. Le physique. C'est simple.
Holst est un homme de type caucasien. Sa carrure ectomorphe se caractérise par une taille relativement grande (1m80) ainsi qu'une faible musculature, bien qu'existante. Son visage est encadré par des cheveux noirs semblable à du jais, accentuant ses yeux bleus. Une lueur indescriptible enflamme son regard, très vite rejoint par un sourire malicieux s'étendant sur ses lèvres.
Certains diront qu'il a une tête à claque, mais je pense personnellement le contraire. Sa gestuelle démontre rapidement l'étendue de ces capacités d'adaptation. Ce que la plupart des gens oublient en sa présence. Il s'affuble généralement de vêtement simple et confortable, lui permettant de faire de grands gestes théâtraux. Mais bien entendu, le costume et la cravate sont toujours de mise pour cet homme. Nous pouvons très souvent l'apercevoir dans son manteau, clairement originaire de Kalos, sans oublier sa si précieuse écharpe bleue.

La réputation de Holst en tant que, je cite, « connard qui sait tout » n'est plus à faire parmi nos chers collègues policiers. Et il nous l'a prouvé le jour de son arrivée parmi nous. Mais nous en reparlerons plus tard.
Selon la plupart de nos agents ayant travaillé avec lui, Holst serait un homme malin et terriblement moqueur. Certains iraient jusqu'à vouloir le frapper. Mais ils savent pertinemment que c'est le but recherché. Il y a quelque chose chez ce kalosien qui fait ressortir tous vos mauvais côtés. C'est une fois de plus les pensées déraisonnées de mes précieux collègues. Certes, Holst n'apprécie pas qu'on l'appelle par son prénom. Certes, il aime faire des farces et semble se nourrir de la colère des gens qui l'entourent. Certes, c'est un bel enfoiré. Mais il est un agent précieux sur le terrain. Son esprit vif nous a tiré de maint problèmes. Et je pense que certains l'apprécient, malgré son tempérament... Étrange. Ce n'est pas parce que le psychiatre dit qu'Holst est un sociopathe narcissique qu'il en est forcément un. Ce n'est pas parce qu'il se met à faire une fausse crise de drama-queen qu'il est forcément un homme mauvais. Non. Il est toujours là pour aider. Malgré ses énigmes jugées stupides, ou encore ces changements d'humeur. Holst est capricieux et vous le savez. Pourtant, il est là. Il vous attend, près à partir « chasser les méchants ». Il est là quand vous avez perdu un objet et que vous avez besoin d'aide pour remettre la main dessus. Il est toujours là quand vous sortez une blague stupide qui ne fait rire personne. Parce que lui rira. Que ce soit pas pitié, empathie ou que sais-je. Il est là.
Mais il est sûr qu'il sera un véritable salopard avec vous si vous le balancez d'un toit. Tenace comme il est, il vous poursuivra sans relâche et--- »

- Holst, vous avez fini ?

- Bientôt inspecteur. Patientez encore un peu, que diable ! A moins que vous ne vouliez faire le rapport vous-même ?

- Non merci, sans façon.

Cela ne suffit pas. Il faut encore parler du reste. Des choses intéressantes qui mènent à sa présence ici. Mais avant tout, nous nous devons de parler de ses secrets. Ce qu'il est réellement derrière cette façade d'homme sûr de lui et moqueur. Non, Johan n'est pas sûr de lui. Enfin, pas comme il le prétend. C'est un acteur, refusant de faire face à ce qu'il est vraiment. Parfois, il dira être lâche et vous ne comprendrez pas pourquoi il dit une telle chose. Après tout, il travaille avec les forces de police. Il a arrêté des gens horribles et sauvé des vies. Certes. Mais il a peur. Chaque jours, depuis ce Moment. Cette scène qui repasse devant ses yeux à son réveil. Cette scène qui ne le quitte pas. Dès que vous pensez savoir quelque chose sur lui, il vous prouve le contraire. Même le psychiatre ignore la vérité. Car Johan le cache. Son sourire malicieux est un masque qu'il s'est forgé. Son attitude désinvolte n'est que tromperie. Johan Holst est un mensonge à lui seul. Il ne vous reste plus qu'à comprendre pourquoi.

« 15 Février ****.
QG des Forces de Police Internationales.

Sujet du dossier : Johan Holst.
Sous-dossier : Curiculum Vitae.

La plupart des souvenirs d'enfance de Johan Holst sont tombés dans l'oubli après son accident. La plupart de nos informations nous viennent de Richard et Elena Holst, les parents de notre homme. De ce que nous savons, c'est un couple aimant vivant encore à Flusselles. Ils ont tout deux élevés leur enfant malgré leurs jobs très prenant. Le père, Richard, était policier. Il est maintenant à la retraite tout comme sa femme qui fut serveuse dans un café réputé. Holst irait les voir assez souvent pour prendre des nouvelles.
D'après les informations que le couple nous auraient données, Holst fut un enfant turbulent. Très curieux dès son plus jeune âge, c'était un véritable aventurier toujours près à apprendre de nouvelle chose. Il avait d'ailleurs eu des problèmes avec ces professeurs à l'école, dû à une sorte d'hyperactivité qui l'empêchait de se concentrer sur ces cours. Ce comportement le suivis jusqu'au lycée, où il commença à se calmer. Nous avons questionné les parents de Holst sur les compétences de ce dernier à résoudre des énigmes et déchiffrer des messages codés. Malheureusement, ils ne savent rien sur ce sujet. Holst a sûrement dû commencer à résoudre des petites énigmes amusante dans son coin avant de s'attaquer à des puzzles de plus en plus compliqués. Certains pensent que ces compétences en déchiffrages aurait été acquises de manière autodidacte. C'est une théorie que Holst lui-même supporte, même s'il n'a aucun souvenir de l'origine de ces compétences.

C'est peu avant son passage à « l'âge d'or » que Holst obtint son premier compagnon. Lors d'une balade avec ses parents dans les alentours de Flusselles. Sa mère nous raconta toute l'histoire. D'après elle, son fils courait partout pour mieux observait la flore quand il fut soudainement happé dans les hautes herbes. Son père serait intervenu assez vite en voyant l'enfant disparaître en hurlant. Le couple le retrouvèrent coller à un Tarinor, ce dernier ayant utilisé son magnétisme sans s'en rendre compte. Le pokemon cessa donc son attraction, libérant l'enfant. Ce dernier ne pleura et se contenta d'observer le Tarinor, ce qui parut étrange selon la mère. Il aurait ensuite demandé à garder le pokemon devant le regard inquiet du père qui accepta finalement de le capturer. Le type Roche ne comprit pas ce qui se passait et se fit attraper sans problème.
Son adolescence fut comme son enfance. Richard, le père de Holst, nous a avoué que son fils avait peu d'amis lorsqu'il était au lycée. D'après lui, l'adolescent refusait d'aller vers les autres, non pas par peur, mais bel et bien par ennuis. Si les gens n'avaient rien à lui offrir, il ne les fréquentait pas. Heureusement, certaines personnes avaient attiré son intérêt. Citons une certaine Anne avec qui il aura eu une relation amoureuse qui se serait assez vite terminée face au caractère jaloux de la jeune demoiselle. Ou encore Noah, un sportif fasciné par les art-martiaux. Il y en avait d'autre, mais le couple ne se souviennent plus de leurs noms. Bien entendu, Holst ne semble montré aucun intérêt à ces souvenirs. Selon lui, il aurait coupé les ponts avec ces gens au moment de son déménagement pour Illumis.
Parlons-en de cette ville lumière. Quand Holst quitta le lycée pour s'orienter sur des études universitaires, il décida de partir pour Illumis, la capitale de la région. Cette ville ne l'attirait que très peu, mais il se devait d'y aller pour ses études supérieures. Cette partie de son histoire est très claire dans son esprit et sera donc plus facile à résumer.
Holst débarqua donc dans la capitale et s'installa dans le dortoir des élèves du campus. Il n'a pas précisé ses études et personne ne semble avoir d'information sur le sujet. Mais il semblerait que le jeune homme fut un très bon élève. Suite à une enquête, nous avons découvert que Holst aurait eu quelques ennuis avec divers crapules de la grande cité, allant à se mettre quelques groupes à dos. Mais cela ne semblait pas vraiment le déranger d'après l'un de ces anciens professeurs. Il passa quelques années à l'université avant de complètement décrocher. Sans explications, il démissionna de la prestigieuse école et chercha un boulot.
Sans diplôme en poche, trouver un travail dans la capitale fut une expérience difficile. Holst se retrouva donc à la caisse d'une petite épicerie. Et cela l'ennuyait profondément. Il avait juste assez d'argent pour payer le loyer du petit appartement acheté à la hâte. Ces parents l'aidèrent donc pour le reste. Et tout ça jusqu'à ces vingt-quatre ans.

Il se baladait dans les ruelles d'Illumis, l'esprit absent. Son loyer avait augmenté, il se retrouvait donc dans une position délicate. Son travail ne suffisait plus, il avait besoin d'autre chose. Un boulot mieux payé et surtout, plus attirant. Hors de question de demander l'aide de ces parents, il ne pouvait plus compter sur eux. Il ne voulait pas. Holst ne pouvait que ruminer face à cette vie qui lui paraissait vraiment pourris sur le coup. Et il se figea soudainement. Devant lui se trouvait l'un de ces groupes qu'il avait énervé lors de son entrée à l'université. Et bien entendu, le dit groupe se souvenait de celui qui les avait humiliés en pleine rue bondé. Une nuée de Nosferapti apparut avant de se jeter sur Holst. Il répliqua en envoyant son Tarinor au combat, mais ce dernier se retrouva très vite perdu entre toutes ces chauves-souris. Et alors que Holst se faisait mordre par ces sales bêtes, ces dernières furent envoyé aux tapis par un vent violent. Un Corboss à l'air énervé venait d'arriver en compagnie de son dresseur, un jeune homme au regard ferme. Le groupe d'andouille déguerpis face à cet adversaire imprévus laissant ce dernier avec leurs anciennes victimes. Holst se releva rapidement pour aller voir l'état de son pokemon avant de ramener ce dernier dans sa pokeball. Il remercia son sauveur avant de partir, la tête basse.

Quelques jours passèrent. Holst était toujours dans la mouise mais n'avait pas trouvé de meilleur boulot. Il s'était donc rattaché à son travail à l'épicerie, qu'il commençait sérieusement à détester. La seule chose qui le faisait tenir était son carnet pleins d'énigme et de messages à déchiffrer. Il le sortait à chacune de ses pauses, le carnet étant couvert de gribouillis étrange et de mot illisible, preuve qu'il passait beaucoup de temps à cogiter dessus.
Un jour, alors que le magasin était sur le point de fermer, il fit tomber son carnet sans s'en apercevoir. Il fut ramassé par un jeune homme brun qui le feuilleta silencieusement. Quand Holst se retourna, son coeur se stoppa quelques secondes en voyant cet inconnu lire tranquillement son carnet d'énigme, comme si de rien n'était. C'est tout naturellement qu'il lui arracha des mains avant de se remémorer ce visage qu'il avait déjà vue. Celui qui l'avait sauvé quelques jours auparavant. Il bafouilla quelques choses avant de fourrer son carnet dans sa poche alors que l'inconnu prenait la parole. Il se présentait comme étant Edward Novak. Ancien élève de l'université d'Illumis, dans la même classe que Holst avant que celui-ci n'arrête ces études. Il expliqua ensuite ne pas avoir compris la raison de ce geste sachant que Holst était connu pour être un élève brillant, comme le suggérait son carnet. A cette appellation, Holst posa sa main sur sa poche, comme pour s'assurer que son carnet y était toujours. La véritable conversation commença lorsque Edward parla d'une énigme qu'il n'arrivait pas à résoudre. Les deux hommes se quittèrent finalement lorsque le magasin ferma non sans s'échanger leurs numéros de portable respectif. Une nouvelle amitié était née.

Trois ans. Trois années d'amélioration dans la vie de Holst. Son nouvel ami l'avait aidé à trouver un travail dans une petite entreprise naissante en pleine capitale. Les soucis d'argent s'étaient envolés, tout allait pour le mieux dans la vie du jeune homme de vingt-sept ans. Edward l'appelait assez souvent, pour prendre des nouvelles ou lui donner de nouvelles énigmes à résoudre. Leur amitié tournait autour des puzzles et du langage codé qu'ils avaient inventé au détour d'une conversation sur la criminologie. Ils entraînaient aussi leurs pokemons et Holst apprit rapidement qu'Edward était un très bon dresseur. C'est lors d'un combat que le Tarinor de Holst évolua. L'autre dresseur fut étonné quand il apprit que son ami n'avait qu'un pokemon. Quand Holst lui demanda la raison d'un tel étonnement, Edward ne répondit pas. Quelques jours plus tard, il offrit une pokeball à son ami, prétextant « qu'il serait mieux avec lui ». Quand le jeune homme appuya sur le bouton de la pokeball, une paire d'épée en sortit. Un Dimoclès. Visiblement ravie de son nouveau dresseur, le pokemon lui tourna autour pendant quelques minutes avant que le ruban d'une des épées ne s'agrippe au bras de Holst. Edward pris peur avant de s'apercevoir que ce geste n'avait rien d'hostile. Holst le remercia, confus d'un tel geste.
Deux mois plus tard, alors que Holst entraînait tranquillement ces pokemons à l'extérieur de la grande cité, il entendit un cris féminin suivi de rugissement. Lorsqu'il arriva à l'endroit d'où semblait provenir les hurlements, il fut témoin d'un vol de pokemon. Deux individus en rouge n'inspirant aucune sympathie le toisèrent derrière leurs lunettes couleur de feu avant de déguerpirent, laissant derrière eux une pauvre demoiselle sans pokemon. Holst les pris en filature après avoir appelé les secours pour la jeune femme. Les deux sbires le menèrent au centre d'Illumis avant de disparaître par delà la foule. Une longue enquête venait de débuter.

Holst aurait raconter l'incident à son ami Edward, mais ce dernier aurait complètement rejeté l'idée de la présence d'une Team dans la capitale. Il fut, en revanche, étonné de voir que Holst ne semblait pas irrité par une telle suggestion. Les deux sbires auraient très bien pu se cacher dans les ruelles avant de quitter la ville. Edward acquiesça, demandant à son ami de ne pas se torturer l'esprit avec de telles futilités. Mais Holst ne pouvait pas se sortir cette scène de son esprit. Quelque chose ne tournait pas rond. Tellement pris dans ses pensées, il ne remarqua pas Edward sortir du salon dans lequel il se trouvait avec Holst pour répondre à un appel. Quand l'autre brun se réveilla de son flot de pensée, il chercha son ami et le trouva dans la cuisine, téléphone en main. Il voulut lui faire signe, mais se ravisa face aux paroles de son ami. Il semblait avoir une conversation importante sur un sujet étrange à propos de Menhirs dans la ville de Cromlac'h. Si un immense doute s'était installé dans l'esprit de Hoslt, il ne le montra pas à Edward quand ce dernier revint dans le salon. Les deux amis discutèrent quelques heures avant que Holst ne décide de rentrer chez lui.

Un mois passa sans nouvelle d'Edward Novak. Ce dernier aurait prévenue Holst d'un voyage à l'ouest de Kalos avant de partir sans un mot, laissant son ami dans le doute. Ce dernier s'enferma dans son travail et ses passions avant de finalement décider sur un coup de tête d'enquêter sur cette Team en rouge qui semblait créer quelques problèmes dans la région.
La Team Flare. Le nom lui sembla franchement stupide sur le moment. Mais malgré ce nom Ô combien recherché, Holst savait qu'ils étaient dangereux. Il avait déjà entendu des rumeurs sur d'autres régions, parlant de groupuscule sordide tentant d'éveiller les Pokemons Légendaires pour se servir de leurs pouvoirs. Savoir qu'une Team de ce genre existait à Kalos aurait fait frissonner n'importe quels petits dresseurs. Mais Holst était complètement manipuler par sa curiosité et poussa ses recherches plus loin.
Edward revint finalement à Illumis, une tonne de document sous le bras. Si Holst montra une légère inquiétude pour son ami, ce dernier préféra couper court aux retrouvailles. Prétextant que son travail était très important, il s'enferma chez lui sans donner d'explication au second dresseur qui parut décontenancé par une telle attitude. Edward étant généralement quelqu'un de jovial, le voir devenir si froid était étrange. Holst respectait son ami, mais il se devait de découvrir la raison de ce nouveau comportement.

Les jours semblèrent long et sans saveur. Les recherches de Holst sur cette fameuse Team Flare et les gens y étant associés n'avançait pas d'un pouce. Ce groupe, quelque soit leurs intentions, semblait apporté un effort particulier pour cacher leurs traces. Le dresseur devait donc prendre des risques considérables pour obtenir des informations. Jouer les acteurs était une chose difficile, mais apportait son lot de surprise chaque jours. Un jour, par exemple, alors qu'il était en pleine filature d'un sbire Flare, il tomba sur un jeune Mesmerella qui le suivit tout le long de son enquête journalière. Holst tenta de le capturer, mais le type psy disparaissait à chaque tentative. Le dresseur abandonna donc et se contenta d'observer le pokemon de loin, ce dernier faisant de même avec l'humain.
Finalement, alors qu'une nouvelle année venait de commencer, Holst tomba sur une liste de noms lier à la Team qu'il traquait. Lorsen, Vernier, Borja... Tant d'inconnu sur un seul bout de papier. La liste était longue et comportait des noms exotiques, comme si des gens de toute région confondus s'était alliés avec cette secte étrange. L'idée d'informer les forces de l'ordre semblaient étre la meilleure des choses, mais il fut coupé dans son élan par un appel téléphonique. Edward s'était décidé à l'appeler et lui donnait rendez-vous sur le toit d'un immeuble sur lequel les deux hommes avaient l'habitude d'aller pour observer la ville. Remettant sa tâche à plus tard, Holst se dirigea vers le point de rendez-vous sans se douter de ce qui l'attendait.

La nuit commençait à tomber sur Illumis alors que les lumières colorées de la ville s'allumaient, traversant la pénombre naissante. Les rues étaient encore bondées, des hommes et femmes sortant de leur travail pour rentrer se reposer chez eux. Quelques groupes de jeunes se réunissait autour des cafés pour profiter d'une soirée entre amis. Holst dira clairement avoir sentit une odeur sucrée alors qu'il observait la grande rue depuis son point de rendez-vous. Il espérait secrètement pouvoir rentrer assez vite chez lui après être passé au commissariat, se débarrassant ainsi d'un problème occupant son esprit depuis trop longtemps. Il attendit alors, silencieusement. Profitant du bruit de la ville s'étendant sous ses yeux. Il se sentait serein et un sourire apparut sur son visage lorsque Edward apparut. Il avait troqué son air froid de leur dernière rencontre par un sourire amical et se posta au côté de son ami pour contempler la capitale de lumière. Le silence fut rapidement cassé lorsque Edward pris la parole, s'excusant de son attitude ces derniers mois. Il raconta alors son aventure à travers Kalos à la recherche d'élément pour une enquête qu'il menait. Il aurait eu des problèmes avec un groupe d'individus bizarre habillé de costume rouge. Holst tiqua, mais ne dis rien, préférant laisser l'autre continuer son récit. Edward continua, exposant divers récits sur des événements étranges survenue à Cromlac'h, des vols de pokemons ou encore la fois où il fut attaqué par une jeune femme se disant scientifique. Il continua quelques minutes avant de se tourner vers Holst, le regard dur. Il avoua ensuite être au courant des petites enquêtes de son ami et voulait voir les preuves récoltées par ce dernier. Tout les deux, ils pourraient coincé la Team Flare. Holst lui raconta ses propres aventures, omettant certains détails réserver à la police et donna la liste à l'autre dresseur. Ce dernier parcourut les noms rapidement en esquissant un sourire. Il sortit soudainement un briquet de sa poche et enflamma le papier sous les yeux étonnés de Holst. Edward lâcha le papier enflammé en riant avant de se tourner vers Holst, le sourire aux lèvres. Il avoua ensuite être devenue un membre de la Team Flare après avoir été charmer par leurs idéaux. Recréer le monde, en plus beaux, plus purs. L'idée aurait pu paraître alléchante si le plan ne consistait pas à tuer tout ceux qui ne seraient pas jugé assez pur pour le nouveau monde. C'est du moins ce que disait Edward.

- Tu le savais n'est-ce pas ?

Il s'adressa au second dresseur, une lueur amusée dans le regard. Holst resta silencieux avant d'acquiescer. Il avait des doutes sur Edward depuis longtemps, mais il espérait que son intuition soit fausse. Son ami faisait partit des gens qu'il traquait, qu'il voulait arrêter. Un nouveau doute s'installa dans son esprit. Et si Edward n'avait jamais été son « ami », justement ? La folie était clairement visible dans son regard, comme si il avait vécue un énorme changement lors de son voyage à Cromlac'h. Comme s'il était possédé.

- Mon ami, rejoins moi. Aidons la Team Flare a atteindre son objectif. Tu en sais beaucoup trop de toute façon.

Sa seconde phrase était bel et bien une menace. Cet homme n'avait d'ami que le nom et connaissait très bien la réponse que Holst lui donnerait. Non. Un non catégorique. Si l'esprit du dresseur était abattu par toutes ces nouvelles, extérieurement il restait de marbre. Edward ferma les yeux, murmurant un « je le savais », sans grande conviction. Le silence revint, Edward s'approcha de Holst, mais ce dernier recula. Il dû malheureusement s'arrêter en constatant qu'il était au bord du vide.

- Je suis vraiment désolé pour tout ça. Franchement.

Déclara l'autre, un sourire narquois coller aux lèvres. Et il le poussa.
Soudainement alerter par l'appel du vide, Holst tenta de se retenir mais n'y parvint pas. Il ferma les yeux, acceptant la mort qui lui tendait les bras alors que son esprit était tirailler par les souvenirs de sa vie. Son enfance dont il n'a aucun souvenir aujourd'hui, son adolescence, son arrivée à Illumis, l'université, son travail à l'épicerie du coin. Sa rencontre avec celui qui venait de le tuer. S'il avait su, aurait-il refuser cette amitié ? Ou aurait-il accepter son destin ? Que c'était-il donc passer dans la tête d'Edward ? D'où venait cette folie au fond de ses yeux ? Tout se stoppa soudainement. Son corps lui faisait mal, mais une étrange sensation lui parvint. Comme si il flottait. Il ouvrit péniblement les yeux avant de se rendre compte qu'il lévitait à quelques mètres du sol, maintenant par la force psychique d'un pokemon qu'il ne connaissait que trop bien. Le Mesmerella. Cette dernière utilisa ses forces pour poser doucement l'humain sur le sol devant des habitants complètement affolés. Holst perdit connaissance juste après.

Il se réveilla à l'hôpital deux jours plus tard. L'esprit brumeux, le corps endoloris, il ne comprit pas sa présence dans un tel lieu jusqu'à ce qu'une infirmière n'entre dans la chambre. Elle fut étonnée de voir le jeune homme réveiller et appela immédiatement un médecin. Holst, impatient, voulut se lever mais l'infirmière l'en empêcha rapidement, lui évitant ainsi d'horribles douleurs. Quand le docteur arriva, il expliqua au patient que ce dernier avait fait une chute de plusieurs étages et ne devait sa vie qu'à un Pokemon psy. Holst ne comprit pas. Il n'avait aucun souvenir d'une chute, juste d'un rendez-vous avec un ami au sommet d'un immeuble. Il lui fallut quelques jours pour se souvenir de tout.

Pendant sa convalescence à l'hôpital, il reçut la visite de ses parents et de quelques amis d'enfance. Sa chambre fut bientôt remplie d'énorme bouquet de fleurs colorées dont l'odeur lui donnait des vertiges. Malheureusement pour lui, il avait interdiction de partir tant que ses fractures n'étaient pas guéries. Grommelant face à cette nouvelle, il se laissa tomber sur son lit dur comme du béton. Il détestait les hôpitaux. Autant l'odeur de médicament que la gentillesse du personnel. Tous lui semblait fade. Jusqu'au jour où il revît le pokemon qui l'avait sauvé. Cette dernière avait évoluée en Siderella entre temps et se tenait face au lit de Holst, le regard vide. Elle observa la chambre et nota la présence de pokeball sur la table-lit. Deux des pokeballs contenait une pokemon, Tarinorme et Dimoclès. Les autres étaient vides. La Siderella hésita un moment avant de faire léviter une pokeball vide vers elle. Elle appuya ensuite sur le bouton et se fit happé à l'intérieur. La pokeball cligna, une, deux, trois fois puis se stoppa. Le pokemon était capturé.

Un jour, alors que Holst s'occupait de ces pokemons en délaissant soigneusement son Dimoclès sans faire attention, deux personnes se définissant comme agent des forces de police internationales vinrent le questionner sur son accident. Bien entendu, le jeune homme leur avoua tout. Enfin presque, il garda quelques renseignements pour lui seul. Conscients qu'ils tenaient là un très bon témoin, voir agent, les deux policiers rendirent leurs rapports au QG en expliquant la situation de Johan Holst.
Quand ce dernier sortit enfin de l'hôpital, un nouvel agent vint le trouver pour lui offrir un travail de consultant. D'après le dit agent, le FPI aurait fait une enquête approfondis sur Holst lors de sa convalescence. Ses aptitudes et capacités auraient bluffer plusieurs hauts-placés, bien décidé à utiliser le savoir faire du jeune homme comme arme contre le crime. Bien entendu, c'était sans compter sur les séquelles cognitives que le brun auraient gardé. Rien de très important en soit si ce n'est une étrange apathie. Le psychiatre du FPI lui aurait trouvé des airs de sociopathe narcissique. Mais Holst aura démentit ce constat.

Cela fait donc deux ans. Deux ans à travailler pour la police. Deux ans d'enquêtes diverse à travers le monde. Holst était et est toujours d'une grande aide sur beaucoup d'énigmes et ces compétences en criminologie sont toujours les bienvenues. Et si certains continuent de le détester pour son caractère, cela ne semble pas vraiment le déranger. Il est là pour son boulot et ne s'ennuie pas.
Il continuera donc d'aider les agents, même si au fond, il aimerait retrouver Edward Novak et lui en foutre une dans la tronche. »

- Finis.

- Vraiment ?

- Vraiment. J'ai besoin d'un café et d'un antidépresseur.

L'inspecteur Levasseur grommela en quittant la pièce. Johan y resta quelques minutes de plus, relisant rapidement son rapport sur sa propre vie. Certes, il ne s'ennuyait pas, mais le doute subsistait encore. Avait-il fait le bon choix au final ? Survivre, aider la police ? Cela lui allait, pour le moment. Et Alera lui semble être un bon terrain de jeu. Après tout, on l'a bien envoyé là-bas pour ça.