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 I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag

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Marguerite E.I. d'Amboise
Marguerite E.I. d'Amboise

REGION : Kalos, a grandi à Alola tho
POKÉBALL LANCÉES : 68
A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 01/01/2016

I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Empty
MessageSujet: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeVen 23 Mar - 20:36

Marguerite E. I. D'Amboise


my mom has always been a calm lady, I'm the only hell she's ever raised






ID. CARD _________________________ Anecdotes


Surnom(s): Mag, nom par lequel elle se présentera ♦ Âge: 23 ans ♦ Date de naissance: 18 Février ♦ Ville de naissance: Illumis ♦ Orientation sexuelle: coeur   ♦ Métier, statut: Top ranger (affectée à la région d'Alera) ♦ Signe particulier: Une mèche teinte en rouge ♦ Région: Kalos ♦ Groupe: Rangers ♦



• Envoie des fleurs aux gens à qui elle veut envoyer des fleurs parce qu’ils sont trop purs pour ce monde
• L'appeler Marguerite est un bon moyen d'attirer son attention: elle a perdu l'habitude de son nom complet
• Apollon, son Floramantis, est la définition de soft quoi qu'un peu mère poule avec Mag
• Suit des cours de boxe thaï depuis un moment, quand elle dit 'fight me' il est conseillé de la prendre au sérieux
• Elle n'a capturé Dracula, son Bruyverne, qu'avec son capstick, c'est un Pokémon partenaire au sens classique du coup
• Ayant appris le surf avec Brooke, elle en fait dès que l'occasion se présente, trop contente de vivre près de la mer
• Artémis, sa Scalproie, est d'un sérieux exemplaire mais manque d'estime de soi selon Mag
• Terrifiante dès qu'elle monte sur le dos de Dracula pour se déplacer: étant un peu accros à l'adrénaline, ils font des figures aériennes plutôt dangereuses
• Le genre de personne qui réponds 'Greuh' quand un Pokémon essaie de l'impressionner en rugissant
• Se maquille rarement par pure flemme mais avec ses cheveux noirs et sa mèche écarlate, le rouge vif est très joli sur ses lèvres (elle en profitera pour laisser des marques embarrassantes sur vos joues)


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Descriptions physique & caractère
Phys

Mag vous assurera toujours qu’elle est ‘une grande fille’, mais la prendre au pied de la lettre serait une erreur. Du haut de son mètre tout juste 57 -oui, la précision importe-, elle n’impressionne pas grand-monde. Avec sa silhouette affinée par la danse classique et ses traits doux qui lui donnent l’air plus jeune qu’elle ne l’est, difficile de s’imaginer qu’elle est top ranger. Les grands yeux bleus souvent pétillants, le sourire de grande gamine et la curieuse mèche rouge dans sa chevelure teinte en noir ne font qu’accentuer cette impression d’avoir affaire à une demoiselle trop jeune pour un tel poste.

c’est souvent ce qu’on se dit en la rencontrant
mais ça change vite en la voyant sur le terrain

Le fait qu’elle se déplace généralement sur le dos d’un Bruyverne devrait mettre la puce à l’oreille, mais Mag allie une grande agilité à un surprenant équilibre en terrain instable. Particulièrement montagneux. C’est un peu la danse classique -même si ça lui a surtout appris souplesse et coordination- et beaucoup l’exploration d’Oblivia qui lui permettent d’être à l’aise dans la plupart des cas de figure. La force physique n’est pas sa spécialité, comme sa musculature fine le laisse deviner, mais elle est rapide. Les Pokémon violents ne la décontenancent pas parce qu’elle sait pouvoir éviter d’être blessée.

(à supposer qu’elle se concentre)
(on fait tous des erreurs)

Le soleil d’Alera n’a pas manqué de brunir sa peau généralement claire. Sans doute aurait-il également éclairci ses cheveux naturellement blonds si elle n’avait pas maintenu leur teinture noire. Lisses et généralement assez peu ordonnés à cause du vent salé, ils s’arrêtent au niveau de ses épaules. Elle les coupe régulièrement, peu désireuse qu’ils ne viennent à lui demander trop d’entretien.

Quand on y regarde de près, elle a quelques cicatrices, la plupart aux mains et aux genoux à force d’être d’une prudence discutable. D’assez près, on remarque même les légères tâches de rousseur courant sur son nez, ses pommettes, ses épaules. Mag préfère les vêtements décontractés et pas spécifiquement féminins. Pantalons, t-shirts, débardeurs, chaussures épaisses; c’est tout ce qu’il lui faut. Elle ne porte ni bijoux ni maquillage, considérant les deux comme une perte de temps.

Pourtant, force est de constater que les tenues plus formelles vont bien à Marguerite. Mieux, même, que celles qu’elle porte habituellement. Sans doute sa posture. Elle se tient droite, garde la tête haute, effectue ses mouvements avec une grâce qu’on ne lui soupçonne pas quand on la voit maltraiter son sac de sable pour évacuer un peu.

Psy;
Marguerite est un feu de forêt en plein été. Spontanée, incandescente et hors de contrôle, elle dévore ce qui se dresse sur son passage. Grande passionnée, elle donne tout ce qu’elle a sans hésiter parce que si elle ne fait pas de son mieux ce n’est pas la peine d’essayer, vous assurera-t-elle. Mag n’a pas peur de voler trop près du soleil, elle n’a pas peur d’en faire trop, trop vite, elle n’a pas peur de se faire mal parce que ça fait partie du jeu. De plus, contrairement à ce que son énergie apparement inépuisable et ses dehors brusques peuvent laisser penser, elle est loin d’être inconsciente.

Mag prend des risques calculés
(et ce avec un plaisir non dissimulé)

Un coup à mal finir, mais vous seriez surpris
De savoir à quel point elle est bonne en math

Son instinct n’est pas mauvais, mais ce qu’elle compile suite à ses années d’expérience en tant que ranger l’est encore moins. (à force de prendre les mauvaises décisions, on finit par savoir quelles sont les bonnes) Mag est responsable; même si on a tendance à la trouver gamine, elle prend son job très au sérieux.  Après tout, elle n’a pas été nommée top ranger pour plaisanter. Prendre les autres sous son aile est une seconde nature, elle vous offrira autant de soutien que vous semblez pouvoir en supporter par pur réflexe sans avoir besoin de vous connaitre. Ses emotions ont tendance à exploser, mais son empathie est sans doute plus violente encore. Ca lui fait presque physiquement mal de voir les autres en difficulté. Un incendie court dans ses veines et aurait sans doute calciné un coeur plus fragile.

Mais Marguerite n’est pas fragile, elle vous le fera comprendre aussi souvent que ça lui semble nécessaire. Aussi souvent que vous vous aviserez de la prendre à la légère. Elle ne souffre peut-être pas en silence, mais elle souffre avec le sourire, en vous assurant qu’elle ne sent rien et que c’est pas ça qui risque de l'éteindre. La pousser trop loin revient clairement à jouer avec le feu. D’ailleurs prenez garde: 'trop loin' s’atteint relativement vite avec sa patience limitée, et quand Mag vous toise en ordonnant « viens te battre » avec un brasier au fond des yeux, elle est très sérieuse.

Ses mots sont dangereux quand elle les laisse fuser
Mais elle se battra physiquement s’il le faut

(parce que porter des couronnes de fleurs ne fait pas d’elle une mijaurée)

Marguerite se mue en feu de cheminée avec une étonnante diligence. Elle passe de la violente brûlure à la douce tiédeur en un battement de cils. Tactile, protectrice, elle ne laisse pas n’importe-qui l’apprivoiser mais une fois que c’est fait, vous l’avez pour l’éternité. Mag s’efforce de se faire plus délicate pour ceux qu’elle garde au plus près de la fournaise qu’est son coeur. De ne pas les blesser, de moins s’emporter, parce qu’elle sait à quel point ses effusions peuvent être effrayantes vues de près.

Mais parfois elle ne se contrôle pas.
Et laisse échapper des gerbes d'étincelles

Mag n’a honte de (presque) rien: vous la verrez pleurer quand elle est triste et rire aux éclats quand elle est heureuse. Sans filtrer, sans moduler quoi que ce soit. C’est le matériau brut que vous avez sous les yeux, c’est de la lave en fusion qui n'a pas encore pris de forme et coule librement des fissures dans son coeur.

Pourtant, on a parfois l’impression de la perdre
De ne plus voir que les braises de ce qui a été un brasier

(ça ne les rend pas moins dangereuses quand on sait qu’un rien les rallume)

Elle a beau être directe et ne pas mâcher ses mots, Marguerite est d’une distance polie sous ses dehors chaleureux. Elle vouvoie les inconnus, tient la porte derrière elle, emploie toujours les formules de politesse nécessaire et est capable d’un langage étonnamment soutenu quand la situation semble l’exiger. Elle observe et évalue, elle écoute, mémorise et assemble les pièces de puzzle dans un coin de son esprit, pour déterminer si elle vous fera un jour confiance.

Que vous lui plaisiez ou non, une fois la décision prise, Mag ne reviendra pas dessus.

• manque de prudence mais pas de courage • énergique • dork • tactile • souriante • directe • brusque • sûre d’elle • active af • parfois soudainement distante • a des manières mine de rien • compatissante • combattive • ne supporte pas qu’on se dévalorise • aime prendre des risques, mais les calcule assez bien pour s’en tirer de justesse le plus souvent • digne de confiance • SPICY • honnête dans ce qu’elle pense et ressent • responsable • bruyante • passionnée • fait de son mieux • instinctive •


Histoire
Marguerite Edwige Ivanna d’Amboise a eu la chance incroyable d’être née deux ans après un fils prodige au nom tout aussi à rallonge que le sien, mais qu’on appelait simplement ‘Félix' pour la faire courte. La cadette faisait les choses correctement ? Félix faisait ça mieux qu’elle. Et leurs parents ne passaient pas souvent -comprenez-les: une mère actrice et un père ingénieur, ça a d’autres priorités-, mais quand ils le faisaient leur discours ne variait que peu. Félix était un véritable amour, ‘absolument parfait’ il avait un grand avenir devant lui.

ils espéraient de tout coeur que sa petite soeur lui ressemble
et elle l’espérait tout autant

Cette constante comparaison doublée d’une éducation stricte voire coincée qui correspondait à la tradition de la vieille famille kalosienne avait forgé un caractère tout en retenue à la petite dernière. Marguerite, tête blonde adorable et appliquée n'osait jamais un mot de travers, toujours pleine de politesse respectueuse. Typiquement cette enfant qui file droit et travaille dur pour espérer que ses parents la remarquent à un moment ou un autre, lui disent qu’elle a bien fait et qu’ils sont fiers d’elle.

pas qu’elle devrait être plus comme son frère
pas qu’ils étaient si fiers de Félix

le plus drôle, dans tout ça ?
elle l’aimait bien, Félix

Vraiment. Loin de la narguer et de profiter des félicitations un peu exagérées des parents pour écraser sa cadette, il se montrait encourageant et très compréhensif lorsque soudainement elle l’envoyait bouler froidement, assez agacée par la situation. Bien sûr, elle était trop ‘comme il faut’ pour aller bien loin dans cette démarche, mais disons que le ton distant sur lequel elle le ‘priait de l’excuser’ et coupait court à la conversation avant même qu’elle ne s'engage était assez significatif. Mais en dehors des sautes d’humeur fort contenues de Marguerite, leur relation était très chaleureuse, largement plus naturelle qu’avec leurs parents. Sans doute parce qu’ils se voyaient beaucoup plus souvent qu’ils n’interagissaient avec les deux adultes. Félix ne rechignait jamais à lui donner des conseils pour résoudre certains exercices plus vite quand elle faisait ses devoirs et mettait un point d’honneur à assister aux petits spectacles de fin d’année organisés par son école dans ses jeunes années.

Concrètement, sans ses encouragements, elle n’aurait jamais accroché en ce qui concerne la danse classique. Oui, parce que l’année de ses 5 ans, ses parents avaient jugé que la petite avait besoin d’une activité physique pour ’s’exprimer’ un peu. Comme s’ils allaient vraiment la laisser s’exprimer. Ca l’aurait fait rire, si elle avait su ce qu’était le sarcasme, à l’époque. Ca l’aurait fait rire mais elle s’était contentée de courber l’échine, parce qu’elle était sage et disciplinée. Elle préférerait des cours de boxe comme Félix, mais ce n’était pas une activité ‘digne d’une jeune fille’. Profiter d’être à Ekeaka pour apprendre le hula n’avait pas semblé les inspirer non plus, et puisqu’elle n’avait rien à dire.. soit, s’ils le voulaient. La blonde trouva les cours ennuyeux au départ, elle les suivait néanmoins avec application, juste aucune conviction. Elle était bonne mais elle n’excellait pas, et son professeur répétait que si elle ‘y mettait du coeur’ elle pouvait s’améliorer, mais Marguerite ne comprenait pas où il voulait en venir.

on ne lui avait jamais appris à faire ça

Son frère s’assurait néanmoins d’être toujours présent quand ils présentaient de petites chorégraphies aux parents. Parents qui ne venaient, pas, bien entendu, mais elle n’en aurait eu que faire. Elle préférait que ce soit lui. Son sourire radieux dès que c’était son tour de faire quelques pirouettes en solo et l’enthousiasme avec lequel il l’applaudissait lors des saluts étaient suffisants pour lui donner envie de s’améliorer. De faire de son mieux. Pas pour le principe, pas pour que ses parents soient fiers, mais parce qu’il avait l’air d’aimer la voir danser. Et avec toute l’aide qu’il lui apportait, c’était bien le moins qu’elle puisse faire pour lui montrer sa gratitude.

au fil du temps elle s’était laissée prendre au jeu
elle y mettait du ‘coeur’

Elle se faisait assez remarquer pour que même ses parents l’admettent: Marguerite était douée. Marguerite avait vraiment fait de son mieux, et ils étaient fiers d’elle, ils s’assureraient de venir voir ses chorégraphies eux aussi. Comme ils avaient toujours assisté aux combats d’escrime de Félix. Ils étaient si fiers qu’ils offrirent d’obtenir pour elle le Pokémon qu’elle voudrait, pour son anniversaire.

(du moment qu’il était assez raffiné à leur goût, bien sûr)
(mais ils n’avaient peu besoin de le préciser)

C’est ainsi que l’année de ses 7 ans, la blonde reçut un Mimantis, monstre local plutôt rare, qui fut surnommé Apollon (parce qu’apparemment ‘Pretty boy’ n’était pas correct) et ne tarda pas à participer à ses premiers combats Pokémon. A prendre des cours de combat, pour être exacte. Evidemment, lui offrir un Pokémon n’était pas complètement innocent. Elle aurait dû s’en douter. Ils voulaient voir comment elle se débrouillerait dans ce domaine, sachant que comme d’habitude, Félix excellait. Et que sa mère excellait, bien qu’elle soit plus concentrée sur l’aspect esthétique de la chose.

Au départ elle avait été très perplexe: elle ne savait pas du tout comment s’y prendre, elle qui avait plus l’habitude d’obéir aux ordres que d’en donner. Surtout qu’Apollon était la définition même du mot ‘adorable’. Difficile de se l’imaginer combattre. Pourtant, lui ne reculait devant rien. Sans doute un peu trop brave pour sa petite taille, le monstre était impatient au début de chaque leçon. Il effectuait le même mouvement une dizaine de fois d’affilée si elle le lui demandait, et ne tremblait jamais devant son adversaire, généralement le Charmina de son professeur. Aussi grand soit-il, il ne l’effrayait pas. Du moins pas après qu’il aie jeté un coup d’oeil furtif en direction de sa dresseuse et repéré le sourire mal à l'aise mais se voulant encourageant qu’elle avait aux lèvres.

A vrai dire, Apollon avait un surnom très bien choisi: il illuminait ses journées. Généralement d’humeur enjouée, le monstre n’avait de cesse de démontrer son affection pour la blonde, sautant dans ses bras à l’improviste ou imitant ses mouvements de danse classique pour la faire sourire quand elle peinait trop à son goût. Et à vrai dire sa dresseuse ne savait pas trop où se mettre. L’affection, ça n’avait jamais été son fort. Bien sûr elle était proche de Félix, mais elle n’avait jamais été quelqu’un de très expansif. Parce qu’une jeune fille se devait d’être mesurée, d’après ses parents. Aussi la première fois qu’il avait sauté dans ses bras, elle avait été bien incapable de le rattraper, donnant une scène assez comique de la blonde sonnée après avoir été ‘agressée’ par son Mimantis et ce dernier affichant un air oscillant entre perdu et blessé qu’elle n’aie pas répondu à son affection.

Passé ce début awkward, ils ne tardèrent pas à devenir inséparables. D’une part parce que leur confiance grandissait au fur et à mesure que les années et les classes de combat passaient, d’une autre parce qu’il devenait son principal soutien, Félix étant de plus en plus occupé avec ses propres problèmes. Bien sûr il ne manquait ses spectacles de danse pour rien au monde et ne lui épargnait pas un compliment, mais ses cours se faisaient de plus en plus prenants.

il grandissait
ils grandissaient tous les deux

elle ne pouvait pas lui en vouloir

Surtout que si elle avait longuement trouvé l’école routinière, ennuyeuse et globalement très simple, elle commençait à comprendre qu’hélas, les leçons n’allaient plus être les seules variables à prendre en compte. Il fallait que l’adolescence passe par là. L’adolescence et des gosses qui se cherchent sans trop savoir ce qu’ils vont trouver et ont bien besoin d’évacuer leurs crises d’estime d’eux-même d’une façon ou d’une autre. Concernant Marguerite, elle avait déjà assez de comparaisons à la maison pour ne pas trop s’en inquiéter en cours. D’autant plus que son travail appliqué lui assurait une place d’éternelle première de classe dont elle ne pensa rien jusqu’à ce qu’on trouve extrêmement original de la qualifier d’intello. De coincée, aussi, pour des raisons qu’elle ignorait, et de chouchoute en général car il est vrai qu’elle était généralement plutôt appréciée du corps enseignant. Pas qu’elle l’aie recherché d’une façon ou d’une autre, mais il faut croire que ses notes et son esprit vif parlaient pour elle.

Au départ elle s’était contentée d’ouvrir de grands yeux curieux, et de demander ce qu’on voulait dire par là, exactement. Puis elle avait abandonné, arrivant rapidement à la conclusion qu’ils avaient besoin de prouver à quel point leurs neurones communiquaient lentement et que ça ne la regardait pas. Elle les ignorait, et son silence passait pour le plus grand des mépris. Peut-être parce que c’en était, bien que la blonde n’aie jamais exprimé clairement le fond de sa pensée. Trop mesurée pour cela, vous pensez bien. Trop sage. Jamais un mot de travers, Marguerite traversait ses journées sans adresser la parole à qui que ce soit plus que nécessaire, ne manquant cependant jamais d’avoir un sourire poli lorsque l’occasion se présentait. Elle n’avait rien d’une peste, honnêtement, elle n’avait juste jamais cherché activement à se faire des amis. Et avec sa concentration majoritairement monopolisée par ses devoirs, la danse et les cours de combat, elle ne pensait pas vraiment avoir assez de temps pour cela.

elle disparaissait dans un livre à chaque récréation
rentrait directement chez elle après les cours
ne voyait pas l’intérêt d’aller profiter de la plage
ne combattait contre personne en dehors de ses leçons

(en clair, elle n’essayait sans doute même pas)

Concrètement il n’y eut pas de réels accrochages, et puis l’éternelle affection d’Apollon lui suffisait largement pour ne pas trouver ses journées trop mornes. De plus, Félix ne manqua pas de lui expliquer qu’elle n’avait pas à s’en faire, qu’elle adoptait la bonne attitude et que ça ne devait pas la décourager concernant ses études. Elle pourrait faire de grandes choses, si elle continuait de s’appliquer autant. Elle n’avait pas à s’inquiéter de ce que pensaient ces gamins en mal d’estime de soi. Alors la blonde ne s’en soucia pas, à vrai dire elle n’avait pas l’énergie de le faire de toutes façons. Son esprit vaquait à des occupations plus importantes, comme mémoriser ses leçons et la nouvelle chorégraphie de son cours de classique avancé. Cours dans lequel elle faisait des progrès visibles évacuant sa frustration par rapport aux surnoms malvenus dans de l’entraînement acharné.

les courbatures étaient une bonne distraction

En réalité il y eut un accrochage, bien qu’elle n’en aie rien pensé sur le moment. Une balle au prisonnier, c’est fait pour être un peu violent après tout. Alors la blonde n’avait pas marqué d’hésitation à envoyer la balle qu’elle avait bloquée directement dans le ventre du lanceur. Il n’aurait pas dû rester aussi près d’elle. Il n’aurait pas dû s’attendre à ce qu’elle ne rattrape pas. Maintenant il était prisonnier. Ca ne l‘avait pas empêché de lâcher un regard ‘excuse-toi’ sur un ton lugubre en arrivant à la hauteur de Marguerite. Il prétendait qu’elle lui avait fait mal, et son interlocutrice savait pertinemment que son ego souffrait plus que son ventre, mais elle le lui fit remarquer de façon un peu plus subtile.

« Désolée de suivre les règles du jeu. »

Avait-elle fait, de sa voix fluette, adressant un sourire faussement innocent à son interlocuteur. Parce qu’elle l’avait bien vu marmonner ‘si tu me touches tu es mort’ à divers élèves ayant eu la balle entre les mains. Dommage, il avait été trop lent pour Marguerite. Et puis quand bien même, il ne lui faisait pas peur. Du haut de ses 13 ans, elle n’était pas une gamine impressionnable pour autant.

elle savait qui avait une légitimité et qui n’en avait pas
et lui n’en avait pas

Ca ne l’avait pas empêché de lui chercher des noises à la sortie des cours, parce que voyez vous, la première de classe avait fait preuve de trop de mépris à son goût. Marguerite, avec sa peau trop claire, sa voix trop douce et ses attitudes de petite fille sage avait osé lui tenir tête. Il méritait, il exigeait des excuses correctes. Pour avoir été envoyé en taule, conformément aux règles du jeu. Elle lui aurait ri au nez si elle n’était pas une personne aussi contenue, en toute honnêteté. Au lieu de ça, elle lui avait demandé sur le ton le plus neutre possible s’il avait besoin qu’on lui explique les règles du jeu, s’il ne comprenait toujours pas qu’elle ne lui avait fait aucun tort et n’avait en réalité aucune excuse à lui présenter. D’autant qu’elle s’y était déjà abaissée précédemment, ne serait-ce que pour le principe et parce qu’il n’avait pas l’air décidé à rejoindre la prison en d’autres circonstances.

autant vous dire qu’il apprécia assez moyennement

Et qu’elle aurait peut-être dû réfléchir à ce que font les gamins irritables et en supériorité numérique quand on leur tape sur le système et qu’ils ne sont pas supervisés par des adultes. Ouais, ça n’allait pas se régler pacifiquement comme elle l’avait espéré en faisant mine d’esquiver N°1 Asshole et ses deux followers, prétextant qu’elle devait rentrer chez elle, maintenant. Le premier coup la surprit, cinglant sur une pommette. Une claque qu’elle n’aurait jamais imaginé prendre, principalement parce que ses parents n’y avaient jamais eu recours pour la discipliner. Et ça venait de cet abruti sans cervelle. C’en était trop pour qu’elle retienne ses larmes de rage et d’indignation: pour qui se prenait ce minable ?

Mais elle n’était pas vraiment en position de riposter. Et s’ils se moquèrent de ses larmes, elle ne leur donna pas la satisfaction de se laisser faire. Ou de laisser voir la moindre douleur. Dents serrées, elle para le second coup avec ses avant-bras, tenta au mieux d’éviter le suivants, cherchant un moyen de partir. Mais à trois contre une, ils n’avaient pas de mal à lui bloquer le passage. L'adolescente en arrivait à penser qu’attendre qu’ils se lassent était sa meilleure option lorsqu’une exclamation de douleur échappa à l’un de ses agresseurs. La blonde ne put qu’ouvrir de grands yeux surpris en constatant que d’une façon ou d’une autre, Apollon avait échappé à sa pokéball et s’interposait sans peur aucune entre les trois brutes et sa dresseuse.

il avait toujours été trop courageux pour son propre bien

Bien sûr, ce n’est pas comme si ceux-cis n’avaient pas leurs propres monstres. Et à trois contre un, malgré son entraînement, le Mimantis ne put pas faire grand-chose. En définitive son intervention ne résulta qu’en des bleus pour eux deux, et beaucoup de haine du côté de Mag. Elle l’avait pris dans ses bras et fui à la première ouverture, mais jamais dans sa vie n’avait-elle eu autant envie d’exploser des crânes. Pas même pendant la période franchement insupportable de ses débuts peu glorieux en danse classique, quand elle n’était jamais assez bien pour les standards du professeur, en plus de ne pas être assez bien pour ses parents. Elle n’avait jamais été assez bien pour ses parents. Maintenant elle regrettait de ne pas avoir insisté, du côté des cours de boxe.

De retour à leur spacieux appartement dans l’un des immeubles les plus modernes d'Ekeaka, seul Félix l’attendait. Il était apparemment rentré plus tôt qu’à l’accoutumée et s’était étonné de ne pas trouver sa cadette: après tout, elle finissait les cours avant lui, normalement. Ses yeux noyés de larmes et de colère, ses cheveux ébouriffés et le bleu visiblement douloureux s’étalant sur son tibia droit suffirent à lui faire comprendre qu’il y avait eu un problème. Et qu’elle n’avait pas envie d’en parler. Il l’aida à soigner Apollon, il l’amena s’assoir sur la table de la cuisine pendant qu’il récupérait de l’arnica généralement réservé à ses propres bleus lorsqu’il rentrait de l'escrime. Un examen rapide révéla une dizaine d’ecchymoses d’étendues et de gravité variables.

« Ca aurait été pire sans Apollon. »

Commenta-t-elle avec une once de regrets dans la voix. Félix hocha la tête, appliquant de la pommade sur les tâches violacées apparaissant sur sa soeur, faisant au mieux pour ne pas lui faire mal ne serait-ce qu’au contact. Il était assez délicat pour qu’elle ne se plaigne pas. Mais une fois de plus, on lui avait appris à ne jamais de plaindre de toutes façons. Il ne lui demanda pas d’en parler, et elle savait que c’était parce qu’il lui faudrait expliquer cela à leurs parents de toutes façons. Autant ne pas avoir à faire ça deux fois, il savait bien qu’elle n’était pas fière. Qu’elle se sentait sans doute ridicule dans le fond, de n’avoir rien pu faire.

ça ne rata pas

Au fond elle s’y attendait un peu, mais l’entendre de la bouche de sa mère était tout de même douloureux. Apollon n’avait pas pu la protéger contre ces brutes ? Mais à quoi servait-il, exactement ? Pourquoi n’avait-il pas évolué, pour commencer, s’il s’entraînaient aussi souvent ? A quoi avaient servi tous ces cours de combat ? Ils feraient mieux de la débarrasser de ce Pokémon inutile, elle pouvait bien lui en trouver un autre qui lui, au moins, ne serait pas un boulet. Quand à ces ‘délinquants,’ elle demanda leurs noms à Marguerite pour en référer immédiatement au corps enseignant de son établissement. Bien sûr la blonde n’hésita pas un instant à lui dire: elle avait toujours filé droit. Elle avait toujours laissé ses parents décider parce qu’ils savaient mieux qu’elle. Et puis elle n’y avait jamais vraiment vu d’objections.

du moins pas jusqu’à maintenant

« Mère, je vais garder Apollon. » lâcha-t-elle simplement, sur un ton qui se voulait assuré

Pour tout dire, ces cinq mots avaient nécessité de rassembler tout son courage, et si elle se gardait bien de le montrer, l’adolescente se sentait trembler de l’adrénaline parcourant ses veines. Première fois de sa vie qu’elle allait contre une décision de l’un de ses parents, ce n’était pas rien. Les yeux clairs et froids de sa mère s’étaient posés sur les siens visiblement surpris. Interrogateurs. Etrangement, pas en colère. Elle haussa un sourcil en lui demandant si elle refusait tout de même l’autre Pokémon, prétextant qu’elle ne voulait qu’une chose: la sécurité de sa fille. Marguerite aurait ri si elle n’était pas aussi ‘bien élevée’. Elle lui aurait dit qu’elle n’avait eu l’air de considérer ‘sa fille’ que comme une ombre de Félix plus qu’une personne à part entière pendant un long moment, que c’était entre touchant et suspect de la voir soudainement préoccupée de sa sécurité. Mais au fond elle devinait une once de regret. De ne pas avoir pris les précautions nécessaires.

une volonté sincère de se rattraper
surprenant mais pas inappréciable

elle accepta

Elle accepta mais pas avec toute la bonne foi du monde. Ses débuts en compagnie de la Scalpion que lui présenta sa mère furent pour le moins froids. Bien que la blonde reste très correcte à son égard, elle refusa de lui donner un surnom pendant au moins un mois, considérant que ‘Scalpion’ lui allait très bien et ne la sortant de sa ball que pour les cours de combat. Ca n’était rien de très violent, mais c’était assez fort pour signifier son refus d’un quelconque substitut pour Apollon. Elle aimait son Mimantis, elle n’avait pas besoin d’un autre Pokémon. Et si elle n’avait pu le refuser, elle n’était pas obligée de l’apprécier pour autant.

La situation n’aurait sans doute pas évolué sans l’intervention de Félix, une fois de plus. Ce garçon avait honnêtement un coeur en or, peut-être qu’elle devraitprendre exemple sur lui en définitive. Il commença de façon assez subtile, débarquant vers la fin de l’un des cours de self défense que suivait désormais sa cadette une fois par semaine et lui disant qu’il avait trouvé un surnom à sa Scalpion. Désireuse de ne pas le vexer, la blonde l’avait prié de continuer, ça ne pouvait pas être si mal et étant donné le peu d’attachement qu’elle avait pour ce Pokémon, elle se fichait pas mal de son surnom.

« Que dirais tu d’Artémis ? », fit-il avec un large sourire

Il avait vraiment l’air très fier de cette idée. De son côté, son interlocutrice était plutôt partagée. Artémis, elle ferait la paire avec Apollon. Est-ce qu’elle avait vraiment envie de les placer sur un pied d’égalité ? Mais une vague de culpabilité dont elle ne se pensait pas capable ne tarda pas à la rattraper quand elle fit rapidement le lien entre son attitude par rapport à la Scalpion et celle de ses parents par rapport à elle. Vraiment, elle ne valait pas beaucoup mieux.

bien sûr que le Pokémon acier pouvait être aussi bien qu’Apollon
elle ne pouvait juste pas le remplacer

« Va pour Artémis. » accepta-t-elle en hochant la tête

A partir de là elle se remit à entraîner Apollon. Pas pendant les cours de combat, parce que ses parents étaient contre cette idée et avaient fait passer le mot à son instructeur, mais plutôt avec Félix. Bien sûr, il était largement meilleur qu’elle et elle peina sérieusement à suivre le rythme au début, sans parler de son Mimantis, mais leurs obstinations respectives étaient trop fortes pour qu’ils se sentent le moins découragés du monde. De son côté, Artémis se révélait être du genre à apprendre très vite, quand elle avait la motivation nécessaire. Autrement dit quand Marguerite faisait des efforts pour l'encourager. Elle était forte, elle avait l’intelligence nécessaire pour progresser, il lui manquait juste de la confiance en elle. Ca lui rappelait étrangement quelqu’un, mais la blonde ne fit aucun commentaire.

Après que les trois attardés ayant jugé bon de lui chercher des noises aient été suspendus pendant une semaine, il n’y eut pas d’autre incident à l’école. Du moins aucun dont ses parents furent mis au courant. Disons que si l’adolescente continua d’ignorer tout commentaire, fidèle à la réputation d’’Ice queen’ qu’elle s’était fondée de façon tout à fait involontaire, il y eut une ou deux fois où ses compétences de self-défense entrèrent en jeu. Rien qui lui attire des ennuis cela dit. Oui parce que son enseignante en self-défense, une petite femme brune au caractère bien trempé, avait mis un point d’honneur à lui apprendre où et comment frapper sans laisser de traces. Cette femme était étonnamment fourbe et il fallait admettre que ça lui plaisait pas mal.

Les jours s’écoulèrent donc plutôt normalement à partir de là, mornes comme toujours bien que ses Pokémon fassent au mieux pour éclairer ses journées. D’ailleurs Apollon avait fini par prendre une place assez particulière au sein de ses cours de classique. Il l’accompagnait dès que l’occasion se présentait, et la blonde commençait à se dire que lui donner le nom d’un dieu des arts n’était pas totalement innocent. Un dieu affilié au soleil non plus. Oui car d’après quelques recherches qu'avait faites la blonde sur les Mimantis, ces derniers utilisaient la photosynthèse pour stocker l’énergie nécessaire à leur évolution.

L’année de ses 15 ans, soit sa dernière année de collège, Marguerite avait pris une décision. A force de discussions avec les quelques personnes qui lui inspiraient confiance, à savoir sa prof de self-défense, son frère et un élève du cours de classique avec qui elle avait un duo, l’adolescente avait fini par clarifier ses centres d’intérêt. Intérêts qu’elle ne se pensait pas vraiment autorisée à poursuivre, à l’origine. Trop habituée à faire uniquement ce qu’on lui disait. Sans doute n’aurait-elle jamais eu le cran de proposer l’idée à ses parents sans les encouragements de Félix, mais c’est sans hésiter qu’elle leur en fit part l’un des rares soirs où ils pouvaient tous manger ensemble.

Marguerite, excellente dans toutes les matières classiques de l’éducation générale, voulait laisser tomber cette voie pour devenir Pokémon ranger.

il leur fallut un petit moment pour y réfléchir
(petit moment pendant lequel elle manqua de paniquer)

avant qu’ils ne lui disent que pourquoi pas

Son année scolaire terminée, lorsqu’il lui fallut faire ses bagages pour aller étudier à Almia, elle peinait toujours à y croire. Accompagnée d’une grande valise et d’un sac à dos bien chargés, elle trottina presque jusqu’à l’aéroport d’Ekeaka, laissant son frère sur le bord du chemin. Marguerite serait logée à l’école ranger d’Almia, comme les autres élèves, il n’y avait donc pas eu besoin de lui trouver un logement dans la région lointaine. Dire qu’elle n’était pas nerveuse à l’idée de se retrouver seule en territoire inconnu serait mentir, mais l'adolescente avait en même temps l’impression qu’elle se sentirait largement mieux qu’ici.

loin de ses camarades de classe obtus
loin de la pression familiale, aussi

ça ne pouvait que se passer mieux

Les classes ne comportaient pas beaucoup d’élèves, du moins pas comparé à ce dont elle avait l’habitude, mais ça facilitait les choses. Pour faire connaissance, pour ne pas être trop intimidée, pour retenir les prénoms.. Marguerite pouvait s’habituer à ça. L’hétérogénéité au niveau des cultures mais aussi des cursus choisis était plutôt bienvenue, rafraîchissante même, ça leur faisait nombre de sujets sur lesquels échanger. En majorité, il y avait de futurs rangers, mais certains voulaient faire mécaniciens ou techniciens et suivaient les cours adaptés. La plupart des élèves n’étaient pas d’Almia, et l'adolescente croisait la majorité des filles de sa classe dans le couloir menant à la chambre qu’elle partageait avec une autre élève souhaitant être ranger. Elève qui ne manquait pas de se démarquer, par ailleurs.  

Brooke Murphy, 15 ans, arrivée tout droit d'Unys, était une véritable tornade
et elle s’était mis en tête de lui tenir compagnie, pour une raison qui échappait à la blonde

Certes, difficile d’être seule quand on mange et dort dans le même bâtiment que ses camarades de classe, mais Brooke allait plus loin que ça. Pendant une semaine, Marguerite s’imagina qu’elle finirait par se lasser et irait consacrer son temps à quelqu’un d'autre. Après tout, elle n’était pas très intéressante. Polie, majoritairement intéressée par les cours, à peine souriante et avec un humour grinçant sur les bords, pas vraiment de ‘friend material’ notoire.

C’était sans compter sur l’énergie sans fin de Brooke qui semblait mettre un point s’honneur à trouver des façons diverses et variées de faire sourire son interlocutrice. Au départ elle résistait un peu, ne comprenant pas vraiment où voulait en venir la brune, puis elle avait fini par laisser sa spontanéité lui déteindre dessus. Elle riait aux éclats à chacune de ses cascades franchement inquiétantes en surf tandis qu’elle remontait à la surface trempée, parfois avec une algue sur la tête, assurant que tout allait bien. Elle l’observait fangirler devant l’adorableness d’Apollon et Artémis avec un sourire en coin vaguement amusé. Bonus parce que l’adolescente ne pouvait s’empêcher de parler en unyssien à la Scalpion, ayant l’habitude d’en voir dans sa région. Elle avait fini par devoir expliquer à Félix que la fille qu’il entendait régulièrement dans le fond lorsqu’elle l’appelait était son amie Brooke.

une ‘amie’, carrément, oui

C’était tout nouveau, à vrai dire Marguerite avait un peu peur que les choses soient allées trop vite trop loin et qu’elle finisse blessée parce qu’elle la laissait en voir trop. Parce qu’avec Brooke elle n’avait pas besoin d’être mesurée. Elle n’avait pas besoin d’être polie. Elle n’avait pas besoin d’être parfaitement lisse et toute en retenue. En soi c’était aussi grisant qu’effrayant. Mais ça lui plaisait. Les après-midi de week-end qu’elle passa en compagnie de la brune étaient de loin les plus amusantes qu’elle aie connues jusque là. Son amie l’amenait à la plage la plus proche après les cours pour lui apprendre à surfer elle aussi, restant patiente malgré les chutes, et en retour la blonde lui montrait des mouvements de self-défense. Chose qu’elle trouvait franchement très cool, la gratifiant généralement d’un « You rock, Mag ! »

Mag
elle ne l'appelait jamais ‘Marguerite'

Au milieu de sa première semaine de cours elle avait commencé à lui donner ce surnom et n’avait pas arrêté depuis, voyant que l’intéressée n’émettait aucune objection. Tout comme elle avait commencé à se pointer presque systématiquement lorsque Marguerite cherchait un coin tranquille pour faire des échauffements de classique et danser un peu. Arrivée à Almia, elle avait arrêté les cours, mais rien ne l’empêchait de continuer toute seule. A vrai dire, la première fois qu’elle l’avait vue, Marguerite avait cru mourir s’embarras. Cheveux attachés en un chignon qui tirait trop ses mèches en arrière à son goût, dégoulinante de sueur dans sa tenue de sport, elle ne se sentait pas vraiment sous son meilleur profil. Non, elle se sentait même plutôt dégeulasse. Mais ça n’avait pas l’air d’ennuyer le moins du monde son interlocutrice, aussi finit-elle par s’y accoutumer.

Avec tout le temps qu’elles passaient ensemble, Brooke fut amenée à la voir dans des situations à peu près aussi embarrassantes que cela, à vrai dire. Genre en pyjama, avec une tâche de dentifrice au coin des lèvres et les cheveux en vrac, à peu près chaque matin. Ou bloquée toute une matinée avec un hoquet terrible qui revenait même après qu’on lui aie fait peur. Ou encore en train de parcourir les vestiaires en sous vêtements après le cours de sport parce que son pantalon avait mystérieusement disparu.

Plus tard, elle avait appris que c’était imputable à Hie, un garçon de sa classe avec lequel elle avait fini par s’entendre au cours d’un exercice sur le terrain. Enfin, il avait d’abord paniqué en la reconnaissant de leur ancien cours de classique, lui intimant de ne pas en parler aux autres pour ne pas le ridiculiser, mais ça avait fini par les rapprocher. Ils s’échauffaient ensemble, une fois sur deux, construisant des chorégraphies pour le plaisir.

Il y avait aussi cette fois assez comique où elle s’était mise à pleurer comme une madeleine tout en assurant qu’elle ne sentait absolument rien après s’être ramassée et ouvert le genou en descendant la falaise qu’elles empruntaient pourtant régulièrement pour rejoindre la plage. Mais rien de tout cela n’était comparable à la tête qu’elle avait faite lorsque Brooke lui avait proposé de danser un slow avec elle pendant la fête de fin d’année organisée par leur établissement, l’année de leurs 16 ans. Mais les examens étaient passés, toute sa classe était diplômée et Marguerite s’était rarement sentie aussi libre maintenant qu’elle s’apprêtait à exercer le métier qui l’intéressait. Il n’y avait aucune chance que l’alcool lui monte à la tête puisque le restaurant de plage où se tenait la fête n’était pas autorisé à leur en servir, mais ça ne l’empêchait pas d’être un peu grisée.

sans doute l’ambiance générale
et l’air salé par les embruns

elle entendait les vagues lécher le sable malgré la musique

alors bien sûr, passée sa confusion elle entraîna la brune sur la piste de danse, un large sourire étirant ses lèvres

A vrai dire, Brooke ne savait pas danser. Elle lui avait parfois servi de partenaire pour répéter des portés quand Hie n’était pas disponible, mais jouer le rôle de l’homme dans le cas des portés en classique ne nécessitait pas beaucoup d’expérience en danse. Du moins, pas pour ce qu’elles avaient fait. C’est donc Marguerite qui mena la danse, entraînant son amie dans un semblant de valse qu’elle mena bien qu’elle soit la plus petite des deux. Brooke lui marcha sur les pieds plusieurs reprises et se rapprocha un peu trop pour la position classique de la valse plus d’une fois, mais ça ne la dérangeait pas. Son sourire radieux ne la quitta pas avant la fin de la chanson.

«  On devrait rentrer, ça fait 3 fois d’affilées que tu bâilles.. » remarqua Brooke environ un quart d’heure après

Il était plus d’une heure du matin, et le ‘rythme’ de la fête commençait à devenir chaotique. Disons que certaines personnes avaient certainement trouvé le moyen d’amener des boissons alcoolisées. Rien de bien surprenant quand on laisse des ados de 16 ans sans trop de surveillance, me direz vous. La blonde étouffa un 4e bâillement et hocha la tête en se levant de sa place au coin du feu de joie qu’ils avaient allumé sur la plage. De toutes façons, elle ne suivait déjà plus vraiment l’histoire de fantômes que racontaient Hie et Natalia, une autre élève de leur classe.

ancienne classe, maintenant qu’ils étaient officiellement rangers

Rien que ce constat suffisait à la faire sourire comme une idiote. Elle était aussi impatiente que terrifiée. Félix réaliserait la même transition un peu plus tard cette année, s’engageant dans des études d’ingénierie, comme l’avait fait leur père. Elle lui parlait beaucoup moins depuis son départ pour Almia, mais ses appels réguliers lui suffisaient à le savoir en bonne santé. Et très enthousiasmé par ses futures études.

«  J’ai tellement la hype, honey, je ne sais pas si je vais réussir à dormir ! » s’exclama Brooke lorsqu’elles quittèrent le restaurant, marchant un peu sur la plage

La blonde se contenta d’un rire tandis que son amie passait un bras autour de ses épaules, prenant la direction de l’école ranger. Elles n’étaient pas très loin, rentrer à pied ne serait pas long. L’école avait consenti à ajouter la clé de l’entrée principale au trousseau qu’avaient les élèves internes pour leur permettre de rentrer tard (à condition qu’ils referment derrière eux, bien sûr). Restait à arriver en un seul morceau. Mais elles ne se faisaient pas trop de souci: Artémis, qui ne quittait désormais plus sa dresseuse d’une semelle, était une véritable terreur quand il s’agissait de combattre. Si quelqu’un risquait de finir en morceaux, ce n’était clairement pas elles.

«  That was one hell of a night, I’m so happy I could kiss you right now ! » assura l'unyssienne tandis qu’elles arrivaient aux grilles de l’école ranger

A vrai dire, s’il y avait une chose à laquelle s’était attendue la blonde, ce n’était pas à ce qu’elle joigne le geste à la parole.

Ce n’est même pas comme si elles avaient bu. Ce n’est même pas comme s’il y avait moyen de mettre ça sur le dos d’un état de conscience altérée. Certes, la fête avait été assez grisante au niveau de l’atmosphère générale, et cette sorte d'euphorie modifiait sans doute le fonctionnement du cerveau d’une façon ou d’une autre, mais rien de notoire. Marguerite était donc restée absolument figée, lâchant son trousseau de clés dans la surprise du moment, ouvrant de grands yeux confus. A vrai dire, Brooke ne tarda pas à s’écarter, laissant glisser sa main de l’épaule de son interlocutrice et évitant immédiatement son regard. Elle marmonna des excuses, disant n’avoir pas réfléchi un instant, et que si ça se trouve Mag n’était pas du tout intéressée par les filles.

est-ce qu’elle avait raison ?
est-ce que Marguerite en savait quoi que ce soit, pour commencer ?

Dans sa confusion, la blonde se contenta de récupérer son trousseau et fuir vers les dortoirs sans lâcher un mot, les pensées se chamboulant dans son esprit de façon assez aléatoire. Est-ce qu’elle s’était un jour imaginé embrasser une fille ? Franchement pas. Est-ce que ça lui aurait franchement déplu de répondre à Brooke pour autant ? Non plus. Est-ce qu’elle lui en voulait ? Pas vraiment. Non elle était juste morte de trouille. Parce que ça n’était simplement pas une variable qui lui serait un jour passée par la tête si on ne la lui avait pas envoyée en plein dans la figure. Maintenant elle était là, et Marguerite ne savait pas trop si elle pouvait toujours parler de meilleure amie ou si elles étaient un peu plus proches que ça sans qu’elle s’en soit vraiment rendue compte. C’est vrai que Brooke n’avait de cesse d’être assez tactile et de lui donner des surnoms dans le genre de ‘darling’, mais elle n’y avait simplement pas pensé un instant.

peut-être aurait-elle dû

Au bout d’un quart d’heure elle put rassembler son courage, repousser tout l’embarras dans un coin de son esprit et quitter leur chambre pour partir à la recherche de Brooke. Après tout, c’était ridicule de s’enfermer là puisqu’elles y dormaient toutes les deux. Elle faillit s’étouffer dans une vague de culpabilité en la trouvant assise dans les escaliers menant à la place de l'Essor, en larmes et tremblant un peu à cause du vent qui avait commencé à souffler. Sérieusement, pourquoi s'était-elle enfuie comme ça ? La blonde lui adressa un sourire penaud en l’invitant à la suivre, après tout elles avaient la même chambre, mais l’atmosphère resta assez tendue jusqu’à ce qu’elles aillent se coucher. Elles avaient à peine échangé 3 mots, rien à voir avec leurs habituelles conversations sans fin.

A vrai dire, la blonde mit un long moment à s’endormir, et si elle n’osa pas adresser la parole à Brooke, elle savait ne pas être la seule. Disons qu’il lui fallait encore de quoi organiser ses pensées. Parce qu’à force de chercher, elle se sentait très ‘ok' avec ça. Juste très perturbée. Très effrayée de ce que pourrait en dire le reste du monde, aussi, quand bien même une voix indignée dans un coin de son esprit grondait que ça ne les regardait en aucun cas.

« En fait, hier.. j’étais pas prête, tu veux pas réessayer ? »

Lâcha-t-elle un peu abruptement au petit déjeuner du lendemain, remplissant son bol des céréales chocolatées habituelles. Elles s’étaient levées plus tôt qu’elle ne l’aurait cru, se retrouvant seules dans une cantine quasiment vide. Les autres internes devaient encore être en train de récupérer. Brooke, qui évitait son regard depuis qu’elle lui avait dit bonjour, manqua de lâcher sa cuiller dans son sursaut, gagnant un léger rire nerveux de la part de son interlocutrice. Elle finit par le regarder en face, ses yeux bruns ronds de confusion et son visage prenant une vague coloration rosée. Si elle pouvait arrêter d’être comme ça, honnêtement. Peut-être que ça éviterait de mini-attaques cardiaques à Marguerite. Elle n’arrangea pas le moins du monde ses cheveux blonds en y passant la main pour se donner une contenance.

« C’était pas très subtil, j’avoue. » souffla-t-elle, commençant à se sentir un peu mal à l’aise

Apparemment c’était tout ce qu’il fallait à Brooke. Un rire joyeux lui échappa et elle se leva de la table de la cantine, délaissant son bol de céréales au profit de Marguerite.

« That’s not why I fell for you anyway. » se moqua-t-elle, attirant la jeune femme vers elle pour l’embrasser avec plus d’assurance que le soir précédent.

(sans doute parce qu’elle y répondit, cette fois)

Elles passèrent le début des vacances d’été à essayer de faire en sorte que personne soit au courant, mais il fallait admettre que les regards appuyés de Hie en disant long, elles cessèrent de faire le moindre effort en sa présence. Il plaisantait en disant qu’honnêtement, il ne serait jamais aussi embarrassé la première fois que Marguerite l’avait vu en collant rose pâle de toutes manières. Graduellement Natalia, Félix et les 3 frères et soeurs de Brooke furent mis au courant également, de façon plus ou moins fortuite, généralement pendant des conversations vidéo.

L’été terminé, elles firent leurs valises ensemble et s’envolèrent vers Oblivia où elles commenceraient leur carrière de ranger. Elles étaient logées à la plus grande base de l’archipel et sous la supervision de rangers plus expérimentés. Les débuts furent.. au moins chaotiques: si Marguerite n’avait aucun mal à suivre les ordres de son mieux, malgré le goût qu’elle avait commencé à développer pour la prise de risques, on ne pouvait pas en dire autant de Brooke. Elle s’était résolue à ne plus compter le nombre de fois où on lui disait que son amante était à l’infirmerie, traitée pour des blessures mineures suite à une cascade plus ou moins dangereuse.

Malgré cela, Marguerite devait admettre que le métier la passionnait. Même les tâches les plus simples, comme ramener à une jeune fille son Chaglam qui s’était perdu dans la forêt Téranox, lui semblaient intéressantes. Elle ne manqua d’ailleurs pas d’en informer son frère, mais aussi Hie, qui avait été muté à Fiore mais envoyait ponctuellement des messages à ses anciennes camarades de classe.

ses longues journées n’étaient rien, quand elle savait être utile
(et qu’elle retrouverait Brooke le soir venu, certes)

de plus, il fallait admettre que Marguerite avait des facilités en capture

Dirigeant son capstick avec une dextérité surprenante venant d’une nouvelle recrue, la blonde se déplaçait en vitesse pour esquiver les attaques et mieux voir ce qu’elle faisait. Généralement, elle fatiguait le Pokémon avant de venir à bout de la capture, et au cas où ça ne suffise pas, Apollon surveillait ses arrières. Le climat ensoleillé d'Oblivia ressemblant à celui d’Alola, son Mimantis avait évolué en Floramantis au cours d’un match d’entraînement contre l’un de ses supérieurs. Il ne pouvait certes pas être considéré comme un Pokémon partenaire, puisqu’il avait une pokéball, mais il accompagnait néanmoins sa dresseuse lorsque les circonstances semblaient l’exiger.

Elle atteignit un grade ranger lui permettant de partir en mission solo plus tôt que Brooke, gagnant leur pari et faisant bouder son amante pendant quelques jours. L'unyssienne ne tarda néanmoins pas à s’en remettre et la féliciter chaleureusement en jurant de ne pas perdre de temps pour la rattraper.

Il fallut attendre l’année suivante pour que les deux jeunes femmes soient autorisées à faire équipe pour des missions. Cependant, à en juger par l’expression de Kelani, leur ranger en chef aurait préféré attendre un peu plus que ça avant de les laisser faire. Parce que s’il était difficile de nier leur compétence, il était tout aussi difficile d'ignorer à quel point leur notion de danger était diffuse.

Elles n’avaient pas besoin d’être en service pour se mettre dans des situations périlleuses, explorant les parties les plus sauvages de l’île par pure curiosité. Il n’était pas rare de les voir revenir d’un jour de congé plus fatiguées que si elles avaient dû patrouiller. Elles escaladaient les flancs abrupts du mont Sorberus, semblaient jouer à cache-cache avec les Téraclopes de la forêt Téranox et faisaient des courses entre Solphiana et Ré-en-ciel sur le dos des Etouraptors les plus téméraires. Les voir filer dans l'azur était un spectacle aussi beau qu’effrayant.

beau parce qu’elles avaient presque autant de talent que de courage
effrayant parce qu’on ne pouvait que craindre l’accident, à cette vitesse

(par chance, aucune des deux ne tomba du ciel)

Leur première mission ensemble.. était simple, en théorie. Des grottes habituellement touristiques désertées depuis bientôt une semaine à cause d’un Pokémon particulièrement agressif qui y avait élu domicile, empêchant quiconque d’aller admirer les fresques antiques. On le supposait blessé mais les responsables du tour n’avaient pas pu l’approcher.

ou même déterminer de quel monstre il s’agissait
d’où l’intervention des rangers

C’est avec précaution qu’elles s’étaient introduite dans la grotte, contournant le panneau ‘interdit au public’ qui donnait tout de suite à l’endroit un air de danger. Bien sûr elles souriaient d’une oreille à l’autre, l’idée de prendre des risques emplissant leurs veines d’adrénaline comme à l’accoutumée. Ne trouver aucune inquiétante créature entre les murs de pierre fut presque décevant, jusqu’à ce que le duo n’atteigne les peintures.


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team Pokémon




Pack starter

Croc rasoir - Lunettes filtre - Rollers
I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Croc_RasoirI'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Lunettes_FiltreI'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Rollers

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toi derrière l'écran

Pseudo: Wonder ♦ Âge: 19 ans ;; ♦ Pays: France ♦
Comment as-tu connu le forum ? Et donc, je reboot le compte d'Armin ♦ Fréquence de connexion : 4/7 ? ♦ Avatar: Matoi Ryuuko (Kill la Kill)
♦ Crédit : Aconitea ♦ Double-compte ? Angelo Sorian ♦ Le mot de la fin: Je DP parce qu'il me reste un morceau d'histoire et jsp si ça tiendra en 1 post désolée ;; ♦



Dernière édition par Marguerite E.I. d'Amboise le Ven 23 Aoû - 20:31, édité 10 fois
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Marguerite E.I. d'Amboise
Marguerite E.I. d'Amboise

REGION : Kalos, a grandi à Alola tho
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A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 01/01/2016

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeVen 23 Mar - 20:37

plot twist: c'est nécessaire x.x

Suite histoire:


Dernière édition par Marguerite E.I. d'Amboise le Jeu 17 Mai - 16:38, édité 5 fois
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Glenn Henson
Glenn Henson

REGION : Unys & Alola
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A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 14/03/2018

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeVen 23 Mar - 20:49

Coucou ;)


Dernière édition par Glenn Henson le Mar 7 Mai - 18:40, édité 2 fois
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Jane Doe
Jane Doe

REGION : Hoen
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A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 06/12/2017

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeSam 24 Mar - 0:03

Glenn, j'adore ce gif. Félicitations pour cette crise de fou rire.

Mag, Bienvenue parmi nous. Depuis le temps que je t'attendais... *hug* Mag offre peut être des fleurs mais elle en mérite (et toi aussi). Bon courage pour ta fiche.
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Admin
Mari Takanashi
Mari Takanashi

REGION : Johto
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A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 19/04/2014

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeSam 24 Mar - 10:51

Rebienvenue alors ! Bon courage pour ton nouveau personnage !
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Admin
Valen N. Lorme
Valen N. Lorme

REGION : Alola - Ohana
POKÉBALL LANCÉES : 956
A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 14/04/2014

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeDim 25 Mar - 9:33

LES RANGERS SONT EN NETTE PROGRESSION

Re-bienvenue keur bon courage !
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Marguerite E.I. d'Amboise
Marguerite E.I. d'Amboise

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeMer 16 Mai - 20:59

Merci pour le re-accueil **
Le double-post a été nécessaire en définitive, quelle surprise /shot/

Du coup c'est terminé, bonne lecture et dites moi si j'ai fait des bêtises keur
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Jane Doe
Jane Doe

REGION : Hoen
POKÉBALL LANCÉES : 120
A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 06/12/2017

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeMer 16 Mai - 21:29

Haha le soucis des histoires trop longues... *patpat* Félicitations encore pour avoir fini ta fiche. J'ai hâte de voir Mag apprendre le métier de Ranger à Jane !
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Admin
Mari Takanashi
Mari Takanashi

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeMer 16 Mai - 21:33

Super ! Je m'en vais lire ta fiche de ce pas ! (en effet, longue histoire o_o !)
J'ai des soucis avec internet par contre (la connexion saute de façon hasardeuse), donc il est possible que je ne puisse commenter que demain :')
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Admin
Mari Takanashi
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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeJeu 17 Mai - 8:37

Internet m'a lâché hier soir, mais me revoilà !  slurp coeur
Bref, une fiche parfaite ! Je n'ai rien à redire ! J'avais un peu peur devant la longueur de l'histoire (je suis une feignasse) mais c'est très bien écrit et je n'ai pris que du plaisir à la lire ! J'aime beaucoup ton personnage. n_n

Tout est nickel pour la validation ! Maiiiis... j'aurais juste besoin que tu changes ton pseudo pour ça. Tu peux surnommer ton personnage par ce que tu veux en rp, mais il faut son nom complet (au moins un prénom et le nom de famille) en pseudo. ;)
(Et pour les crédits de ton avatar, Zerochan n'est pas une source valable, voici le lien du compte pixiv de l'artiste: https://www.pixiv.net/member.php?id=12815604 )
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Marguerite E.I. d'Amboise
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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeJeu 17 Mai - 15:43

Vil internet, j'espère qu'il te fait pas le coup trop souvent x.x
Mais sinon waw tu as courageusement lu tout ça en si peu de temps, je ne peux qu'être impressionnée ** Contente que ça aie été agréable à lire, c'est au moins ça de gagné ;D

J'ai modifié son pseudo (et contre toute attente le nom complet tient en une seule ligne, c'est magique) et le lien pour l'artiste du coup ;D Désolée pour Zerochan comme ils me mettaient plusieurs liens de compte pixiv et que je trouvais pas sur lequel était ce dessin en particulier j'avais opté pour ça x.x

+Hâte d'apprendre 2-3 trucs à Jane aussi, même si ça va faire bizarre de jouer un rôle de 'mentor' avec l'âge de Mag x')
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Mari Takanashi
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A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 19/04/2014

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MessageSujet: Re: I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag   I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out ◊ Mag Icon_minitimeJeu 17 Mai - 16:15

C'est parfait ! ♥️



 
Hello, nouveau cinnamonien ♥️


 

 

 

Félicitations, tu es validé(e) ! Nous sommes heureux de te compter parmi nos chers et tendres tarés de membres ♥️ A présent ta fiche archivée, ta couleur va t'être donnée. En attendant, tu peux entamer ta Carte Dresseur, mais également gérer tes éventuelles demandes de liens et/ou de RP. Ceci fait, tu peux à présent poster un peu partout, alors n'hésite pas à participer à notre flood et nos jeux afin de mettre une nouvelle pierre à l'édifice !

love ya coeur
 

 
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