Et ben ça galope et vol à tout allure ! Iseko, chevauchant Epona et transportant un paquet bien calé sur son dos tandis que Shukuten, le Togekiss, transportait les deux petites renards. Celle de glace semblait s’amuser comme une folle tandis que celle de feu semblait prier le dieu pokémon pour que ça s’arrête bientôt. Je vais vous faire une introduction courte, par pur flemme scénaristique.

Iseko, elle a la bougeotte. Alors dès que le soleil se lève, elle sort de l'hôtel où elle loge avec sa soeur. Iseko, elle est aussi serviable. Son oreille s’égare sur une conversation d’un vendeur de baie, qui devait faire une livraison pour aujourd’hui dans un endroit un peu éloigné. Malheureusement, son livreur habituel est indisponible (maladie, voyage, Congés Payés, whatever). Iseko se propose alors. Raconte son expérience et propose de le faire bénévolement. Engagée.

Nous voilà donc sur les collines, à livrer un paquet avec une adresse trèèèès précise. Heureusement, la demoiselle est bonne en orientation et surtout, possède un pokémon volant qui lui indique les bonnes positions. C’est donc juste à temps qu’il trouve le fameux lieu de livraison.



Mais bon, on connait la devise des livreurs : qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on livre le paquet. Iseko descend du dos de la Ponyta chromatique et frappe à la porte en regardant autour d’elle, paquet en parfaite état à la main. Shukuten dépose ses passagères, l’une se précipitant pour rejoindre et littéralement embrasser le sol tandis que la deuxième plus réticente, se voit forcer de débarquer, non sans un petit glapissement de joie.



Aisu, la goupix d’Alola, ne peux s’empêcher de faire le tour des environs tandis que Kasai la suit maladroitement. Iseko était sereine, quand elle travaillait, les Fripouilles savaient parfaitement se tenir. Et ce fut quelques secondes plus tard qu’elles revinrent, avec des nouvelles pour le moins assez étonnant.





Le monsieur possédait visiblement un jardin de baie et il y avait pleins de pokémon qui graillaient tranquillement.



Iseko regarde de nouveau les panneaux. Puis regarde les Fripouilles.



Bon, il vient le petit monsieur ? Iseko retoque à la porte.

J'etais chez moi, à faire les cent pas. Mon ventre gargouillait alors que les seuls baies qui me restaient etaient dans le jardin. Et j'avais trop peur pour y aller.

J'avais commander, il y a peu, de nouvelles baies pour mes plantations, seulement j'avais beau attendre les seuls bruits que j'entendais étaient ces saletés de Roucools mangeant mon repas.
Au final, cet épouvantail me faisait plus peur à moi qu'aux Pokemons.
Je savais que l’arrivé des baies était imminente, je m'étais donc bien habillé pour paraître présentable.

Soudain je sursautais alors que j'entendais deux coups à ma porte. J'etais presque sûr que c'était humain. Je me dirigeais vers celle-ci en souriant.

-"Monsieur… Pecus ? Une livraison pour vous."

Je m'arrêtais net. Ce n'etait pas une voix que j'entendais habituellement. Et qu'est-ce qui se passait si la personne avait des pokemons? Et si les pokemons courraient vers moi? Et si ils me noyaient? Et si ils brulaient ma maison? Et -

On retoquais à la porte, j'allais l'entrouvrir, tremblant un peu.

-"O-oui? Désolé...."

Je voyais devant moi une jeune femme aux cheveux rouges accompagné de ... Un Ponyta et deux goupix?! Mais elle est malade!

Je refermais la porte rapidement avec un petit crie qu'on pourrais attribuer à une fille de 14 ans si on ne m'avais pas vu.

J'avais un rire nerveux, j'allais passer pour un total cinglé si je ne me justifiais pas.

-"D-désolé, je croyais que c'etait assez clair avec les panneaux .... Est-ce que vous pourriez elloigner vos pokemons?.... S'il vous plait."

Au cas où, je m'armais de quelques baies Myrte, connues pour être très belle mais tellement acide que peu de Pokemon les supporte, je ne les mange pas et je les garde donc comme munitions.

J'attendais qu'elle me fasse le signe que c'est bon.

Ah. Iseko afficha un sourire lorsque la porte s’entre-ouvre… Pour juste se refermer derrière avec un cri… C’était pas un monsieur normalement ? Whoa, c’était incroyable à quel point les hommes pouvaient atteindre les aiguës. Mais qu’est-ce qu’il lui avait fait peur comme ça ?

Ah mais ce n’était pas une blague d’Haloween en avance alors. Bon, il parait que le client est roi, mais Epona, la ponyta, ne l’entends pas de cette oreille et commence à protester en hennissant et en frappant le sol avec ses sabots. Les Fripouilles, elles, se regardaient entre elles avant de se joindre à l’avis de la jument.
Quand à Shukuten, c’est un imbécile heureux qui regardait le ciel en décrivant dans sa tête la forme des nuages, confortablement installé sur le dos de la ponyta.









Un dernier coup de sabot contre le sol et la Ponyta se plient aux exigences farfelues de monsieur Pecus. Les deux goupix se mettent à la suivre, non sans cesser de lancer des regards en arrière. Fripouilles, certes, mais assez attachées à leur amie humaine. Bon, tout ce vacarme pour qu’elles soient à plusieurs centaines de mètres et vu le terrain, la visibilité leurs permettaient de voir la rouge et d’intervenir en cas de pépin.



Surtout de TOUS les pokémons. Non parce que certains n’aimaient pas les types Insectes. D’autres les types spectres. Les peurs, c’est dur de s’en défaire. Mais même des pokémons aussi mignon que les deux renardes, c’était la première fois.

J’écoutais la femme demander à ses Pokemon de partir, les bruits s'éloignant jusqu'à ce que la femme me fasse signe que c’était bon.

J'entrouvrais la porte à nouveau pour être sûr qu'il n'y ai aucun Pokemon à l'horizon puis l'ouvrais entièrement. Toujours une baie Myrte à la main.

-"C’est la première fois que je rencontre quelqu’un qui a peur des Pokémons, même d’un Goupix, j’avais juste un peu de mal à y croire."

Pourtant les Goupix sont des Pokemon feu, le genre qui pourraient brûler ma maison en 5 secondes. Ce n'est pas comme-ci c’était le Pokemon le plus inoffensif... bien que j'aurais surement peur du Pokemon le plus inoffensif.

-"... Je sais que ça me regarde pas, mais les Roucools dans votre jardin ne vous pose pas trop de problèmes ?"

J'avais un petit sourire touché par son inquiétude, pas comme-ci c'était grand chose mais j'y suis très sensible.

-A vrais dire, si .... Seulement j'ai trop peur pour les faire partir et mon épouvantail ne leur fait rien... La dernière fois que j'ai essayer de les chasser avec un balais un est venu vers moi et m'a suivit jusqu'à ce que je rentre à ma maison....

J'avais ensuite un petit rire gêné, tenant un de mes bras avec l'autre devant moi.

Je regardais les deux Goupix un peu plus loin du coin de l’œil pour être sûr qu'ils n'aient pas l'idée de retourner à leurs maitresse.

-Ho! heu! Oui, pour la livraison sinon. Vous êtes nouvelle à la poste? Je ne vous avais jamais vu.

Je regardais mon paquet, peu sûr de si je devais le prendre de ses mains, la laisser le déposer ou si elle devait me le tendre avant. Toutes ces années en ermite ont finit par me rendre peu perspicace socialement.

Et ben, cela ne doit pas être facile de vivre dans un monde où l’on craint les pokémons. Tous ne sont pas des êtres adorables, loin de là, mais il y avait une limite. Enfin, les phobies ne se contrôlent pas et demander des années pour se faire “soigner”.

Soudain, le jeune homme fit remarquer qu’Iseko était une nouvelle tête pour la poste. La rouge lâche un petit rire, comprenant qu’on puisse se méprendre sur sa situation. Il faut élucider tout de suite.



Tiens, d’ailleurs, il serait temps de faire ton boulot non ? La rouge attrape le papier où il y avait le bon de réception et le temps à monsieur Pecus avec un stylo. Elle avait senti la détresse de ce personnage beaucoup trop stresser.



Un peu plus loin, les pokémons d’Iseko montraient leurs méfiances et leur impatiences en tapant le sol avec patte et sabot et on montrant leurs airs le plus suspicieux, de loin.



D’ailleurs, la machine était déjà en train de turbiner. Qu’est-ce qui pouvait faire peur à un roucool ? Vu qu’ils sont nombreux, le nombre doit les rassurer et quand ils ont du s’apercevoir que l’épouvantail ne faisait rien, ils ont dû attaquer le jardin. Peut-être qu’il fallait faire un peu de mise en scène ?

La jeune femme m'expliquait sa situation, elle était donc là pour remplacer le livreur habituel dans ses heures libres, hum? Cela était très gentil de sa part.

Elle me tendit le bon de reception et sous le stress de ne plus savoir quoi faire je lacahais toute mes baies Myrte sur le sol, me tombant sur les pieds. Je me sentais gêné. je me baisais pour mettre celles-ci de côté puis lui souriais pour prendre le bon.

-Désolé et merci.

Je regardais rapidement que le document était bien ce qu'il pretendait être puis signais. Je prenais esuite le colis que je ramennais dans ma maison.

Et même après tout ça elle me proposait de m'aider. Quelle gentille personne.

-Cela serait vraiment très gentil, merci....

Je reflechissais moi-même au problem.

-J'aimerais avoir une technique definitive mais je penses que ces roucool ont compris que je suis autant une menace qu'un chenipant de la Foret de Jade devant Arceus.

Sur ces mots je riais jaune. En plus de parler Pokemon cela me rapellais mon temps à l'école où on parlais de sendroits avec des pokemons faible pour essayer de les voir sans dangers. Quel idée?