Je cherchais mon compte dans ce monde remplis de haine et de désespoir. J'oubliais des moments pour ma juste valeur. J'ai vécue pas mal de choses dans ma vie. Mais ça, jamais. J'étais au courant de ce qu'il se passait quelques fois. Des braconniers, des chasseurs et même des dresseurs. Des pokémons parfois inoffensif, trop faible ou même trop confiant de la race humaine. Cette même race qui renie toute responsabilités. Ces gens qui, pour leur propre intérêt, abandonne, tue ou blesse froidement ces petites bêtes qu'on appelle amis. J'en avais vue de partout. J'étais jeune et inoffensive, mon père disait que c'était la vie. Qu'elle pouvait être parfois injuste partout dans le monde. Moi qui pensais trouver un havre de paix sur cette îles. Je revois les mêmes atrocités que partout ailleurs.

*Retour en arrière*

C'était une fin de journée que je croyais normale. Je marchais en sifflotant dans la forêt de Roza. Cette magnifique forêt où les nirondelles chantent joyeusement épiant chaque nourriture. Bien que joyeuse, j'avais cette chanson dans ma tête. Je profitais chaque moment de mon aventure, Roza étant mon coin préféré. Je réfléchissait aussi sue mon équipe, composé de cinq compagnons, j'avais envie de la remplir une dernière fois en beauté. Une dernière personne qui pourrait m'aider dans mon but de devenir Top Coordinatrice de l'île. Je voulais un compagnon de charme, un peu plus fort que mes premiers pokémons. Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre. Alors je sifflais cette mélodie :

Eblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
A frôler les bagnoles les yeux comme des têtes d'épingle.
J't'ai attendu 100 ans dans les rues en noir et blanc
Tu es venu en sifflant.


J'esquivais les feuillages, je prenais mon chemin imaginaire. Celui que je créer à chaque pas. Celui que j'invente à chaque instant. J'entendis du bruit. Des paroles, des cris. J'entendais des ordres, de vulgaires paroles. Je n'ai pas mis longtemps à comprendre. Un pokémon se faisait agressé. Je me cacha derrière un arbre et je vis un homme attaquant un Tropius déjà KO. Il gisait par terre, déjà trop faible pour continuer. Je prit deux pokéballs au hasard dans mon sac et les lançais derrière moi. Mélodya et Mylo sortirent d'un seul coup comprenant que l'affaire était grave. Un homme allait blesser un pokémon.

- Et toi ! Criais-je à l'homme.Ta pas l'impression qu'il est déjà KO. Que tu n'a plus qu'à l'attraper !

Mes deux pokémons me suivaient dans la hâte. Tandis que l'un volait l'autre rampait. Il était plus tard que ce que je pensait. J'avais peur. Voir un Roitiflam attaquer un pokémon évanouit qui perdait la vie à vue d'œil. *Désolé Papa, mais moi je ne reste pas la à rien faire.*

-En quoi ça te concerne? Fit le dresseur. Tu veut combattre c'est ça?

-Mylo attaque Ouragan, Mélodya Pic Pic.

La serpente d'eau fit apparaitre de forte rafales de vents et l'oiseau coton attaqua directement le gros pokémons qui ne put pas esquiver. A ma grande surprise, la grande bête fut très vite hors de combat.

Eblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
A shooter les canettes aussi paumé qu'un navire
Si j'en ai perdu la tête j't'ai aimé et même pire
Tu es venu en sifflant.


Je regardais le Tropius qui saignait au niveau de son corps. « J’espère qu’il va s’en sortir ».
Puis d’un coup, la vie défile. Mon adversaire avait prit un pistolet de son sac et m’avait tiré dessus.

Eblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
A frôler les bagnoles les yeux comme des têtes d'épingle.
J't'ai attendu 100 ans dans les rues en noir et blanc
Tu es venu en sifflant.


-Réveillez-vous !

Ma tête brûlait et une entaille me piquait le ventre. Je me réveilla dans une pièce blanche, une infirmière me dorlotait doucement en me caressant mon bras.

-Que c’est-il passé ?

Je ne me souvenais que du combat puis de ma blessure.

-Les policiers ont entendu un coup de feu et sont venu tout de suite. L’homme a été arrêté puis vous et le Tropius avez été amené ici sans problème. Le Tropius à même décidé de rester près de vous.

Et voilà. Voilà comment se passe une rencontre abominable. Ce Tropius je l’ai gardé, il était différent pas rapport aux autres. L’infirmière m’avait parlé de « Shyney » ou de « Chromatique ». Scott, parce que je l’ai nommé comme ça, est maintenant mon ami. Il me suit malgré ce qu’il s’est passé.

Capture validée !