La lune est haute dans le ciel, se montrant dans toute sa splendeur, surplombant et surveillant le sommeil des âmes endormies. Les étoiles parsèment la toile céleste, recouvrant le monde de silence dans cette nuit d'octobre. Un bruit pourtant vient troubler cette paix nocturne depuis quelques jours. En avez vous entendu parler ? C'est dans la vielle maison en bord de mer, près d'Elara. Oh, non. Je ne vous parle pas du doux bruit des vagues qui bercent parfois la nuit. Depuis peu on entendrait des cris venant de cette maison, des hurlements atroces, des sons d'objets qui s'entrechoquent, des bruits de verre brisé sur lequel on marche alors que plus aucune âme ne vit ici depuis des lustres. Tout ça sans parler des autres sonorités qu'on se saurait qualifier d'appartenant au domaine du vivant. Parfois, on voit même un peu de lumière à la fenêtre craquelée du deuxième étage, comme la faible lueur d'une bougie oubliée.

Mais que se passe-t-il dans cette étrange demeure ? Les rumeurs sont nombreuses mais personne ne le sait vraiment. Les rares curieux qui ont osé y pénétrer par vaillance ou idiotie en sont ressortis en courant, la queue entre les jambes. Qu'ont-ils vu ? Les pauvres diables, blancs comme des linges et tremblant comme des feuilles, parlaient d'apparition effrayantes, de lumières fantomatiques, de cris de torture. Mais concrètement, tout cela reste un mystère.

La maison est grande, très grande. Typique des manoirs du siècle passée, elle se dresse face à la mer sans crainte, exposant sa façade blanche aux envies du soleil. La mer d'Elara, capricieuse avec ses marées, vient tous les mois lécher les premiers mètres de la demeure, la rongeant lentement de son sel. La demeure se divise en trois grandes parties : l'aile gauche et ses salles de bal, l'aile centrale et son grand escalier de marbre, l'aile droite et ses chambres encore intactes. Un rez-de-chaussée, un étage aménagé un et deuxième sous les combles où quelques minuscules chambres appartenaient jadis au personnel du manoir. Tout autour, un grand jardin, dont un labyrinthe de haies aujourd'hui délaissé et s'apparentant à une petite forêt. Comment un tel lieu a-t-il pu voir le jour sur une île aussi récente et moderne qu'Alera ? Le manoir appartenait-il à une famille oubliée, installée ici depuis des siècles avant l'arrivée des premiers curieux ? Les tableaux presque effacés de la demeure évoquent une époque florissante, une famille en fuite, une cage dorée cachée à la vue de tous.

Mais si aujourd'hui, plus personne n'y vit, qui est à l'origine des bruits incessants et monstrueux que l'on entend en provenance de la demeure, tous les soirs à partir de deux heures de la nuit ?

Quel était la cause de tout ces événements étranges dans la demeure ? Un groupe de musique composé de spectres ! Le trio, aux ambiances métalo-rockeuses quelques peu douteuses, a été formé par Ectoplasma, Branette et Melancolux, une bande d'amis un peu déjantés, après qu'un Feuforêve ait lâché une boule de cristal sur la queue d'un Pikachu vagabond... ce soir-là, le cri du pauvre Pokémon tordu de douleur et la lumière que produisirent ses éclairs fascinèrent tellement notre trio qu'ils décidèrent de monter un groupe de musique ensemble, en souvenir de cette fameuse nuit qui les avait tous tellement fait rire et qu'ils fêtent depuis chaque année avec un grand concert qu'ils répètent des semaines à l'avance. Le nom du groupe ? Les Pikaïeaïeaïe. Très original.

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Le secret ayant été trouvé, l'event de la demeure est fini. Toutefois la maison reste ouverte aux RPs ! Vous pouvez continuez à vous y amuser, voire même assister aux concerts du groupe de musique si vous avez de la chance (les pokémons en faisant parti n'étant pas capturables bien sûr si vous les faites apparaître dans votre rp).