Louise est aisément remarquable dans la rue, surtout à Alera (quoi que, depuis l’industrialisation et les vagues de touristes déferlant sur la région, peut-être qu’elle passe totalement inaperçue). La première chose que l’on pourrait noter chez elle, ce sont ses cheveux. Alors c’est vrai, dans ce monde bien étrange, la plupart des gens ont des coiffures plutôt… Loufoques. Certes. La crinière de Louise n’échappe pas à cette règle. Grosse touffe blonde enveloppant pratiquement la totalité de la silhouette de la jeune fille. C’est qu’elle ne l’a pas coupée depuis une paie, niveau longueur, ils ne sont pas loin d’atteindre ses mollets. La seule coupe apportée à cette masse c’est une frange, trônant au-dessus de ses yeux. Et des cheveux comme ça, je vous dis pas, quelle plaie. Alors oui, ils sont jolis. On a peut-être envie de perdre ses mains dedans ou de voir si une aiguille s’y cache, sait-on jamais. Mais à l’entretien, bonjour l’angoisse. Je passerai sur le nombre de shampoings, après-shampoings, masques et autres démêlant qu’elle doit utiliser, tout simplement parce que ce n’est pas très intéressant et que vous vous endormez certainement déjà en commençant cette description physique – mince, encore une qui parle trop pour rien dire. CERTES. Ainsi donc, le soin apporté à la chevelure dorée (Raiponce peut pas test) étant immense, il arrive qu’elle s’en vante, la bougresse. Mais moi aussi avec des cheveux pareils, je me vanterais. Bon, pour le travail et les voyages, ce n’est tout de même pas des plus pratiques, alors bien souvent elle les attache. Tresses, queue de cheval, chignon, vous en faites pas, elle a de quoi faire. Maintenant je vais vous laisser tranquille avec son surplus capillaire, je pense que le message est passé.

Parlons de son visage. Visage rayonnant de joie et de santé, puisque Louise a à peu près 90% du temps un sourire immense collé sur la tronche. Ses sourcils ; on s’en fiche, ils sont cachés sous sa frange, mais si jamais il y a un coup de vent ou qu’il vous prend l’envie de la soulever ( ??? Pourquoi pas hein, chacun son trip, je ne juge pas), je précise donc qu’ils sont fins et légèrement plus foncés que la teinte de ses cheveux. Ses yeux sont d’un bleu vif, presque aussi vif que son regard lui-même, puisque la jeune fille est toujours à l’affût de tout, faisant attention à chaque détail. On peut lire en elle comme dans un livre ouvert rien qu’avec ses yeux. La joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût (sponsorisé par Vice Versa), tout se lit en son regard. Pour parfaire ses yeux, de longs cils, non pas noirs, parce qu’elle est blonde, t’as compris, mais elle triche en mettant du mascara, du coup si, ils sont noirs, mais pas naturellement, et cette phrase commence à ne plus avoir de sens. Pardon, je m’égare. Un petit bout du nez légèrement en trompette, des lèvres fines et roses, souvent couvertes de gloss à paillettes, un peu de blush sur les pommettes et voilà, une Louise prête à sortir. Chaque détail compte, vraiment.

Silhouette fine, petite poitrine, 1m66, environnant le mètre 70 quand elle est perchée sur ses talons. Elle fait tout pour se donner des airs de mannequin, la vérité étant qu’elle serait bien trop maladroite pour marcher sur un podium, et qu’on ne peut pas dire qu’elle respire la classe. Elle est mignonne, certes, jolie, sûrement, mais ça reste bien enfantin tout ça. Louise sort de la fin de son adolescence et est maintenant une jeune adulte, mais peut-être est-il facilement visible rien que par la persistance de ses petites joues rondes que l’enfance n’est pas encore un lointain souvenir. C’est juste un souvenir. D’avant-hier, disons. En attendant, elle rêvasse en regardant son poster dédicacé d’Inezia affiché au-dessus de son lit, à côté de la photo de son acteur préféré, de dix ans son aîné, mais sérieusement, il est trop beau quoi.

Pour finir sur le physique, parce que j’ai déjà trop écrit et que j’ai un peu pitié des admins qui vont devoir se taper mes pavés, je vais parler de ses vêtements. La mode, c’est tout pour elle. Elle a-dore les vêtements, presqu’autant que ses Pokémon et ce n’est pas une blague. C’est une accro du Shopping, et heureusement qu’elle a les moyens, parce que sinon elle serait endettée sur plusieurs vies. Un peu excentrique sur les bords, les tendances de Romant-Sous-Bois n’ont aucun secret pour elle, et c’est peut-être cela qui fait d’elle une tâche colorée dans les rues de la capitale d’Alera. Un peu comme si une nageuse de Myokara avait décidé de se balader en maillot sur les grands boulevards d’Illumis, ça le fait pas trop m’voyez.

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Louise est un bonbon. Un bonbon sophistiqué. Ce genre de bonbon effervescent sur la langue, qui dégage un liquide acidulé avant de devenir tout doux et tout sucré. Oublie ton super Pokébloc irisé parfait, parce que Louise est dans la place.

C’est pas une fille facile, la chipie. Premièrement, elle est super capricieuse. Bornée. Quand elle veut quelque chose, elle le veut, vraiment. Elle n’est pas du genre à piquer des crises, elle a tout de même passé l’âge. En revanche, elle fera tout ce qu’elle pourra pour obtenir l’objet de ses désirs, la chose qu’elle convoite. Ça peut être totalement ridicule, une écharpe qu’elle a vu dans une boutique, par exemple. Pas trop compliqué à obtenir, il suffit de sortir les Pokédollars. Mais quand il s’agit d’un Pokémon ou d’une personne – et oui, je parle toujours « d’obtenir », comme avoir en sa possession – là, ça peut devenir intense. Non pas qu’elle soit violente, disons plutôt rusée. A faire des coups en douce, inaugurer des plans dans sa tête, charmer la personne jusqu’à ce qu’elle soit sienne. Ça reste plutôt rare cependant, Louise n’a encore jamais convoité quelqu’un à ce point.

Ceci dit, elle est extrêmement possessive, et c’est là que ça devient l’enfer. Elle est d’une jalousie maladive, et même si elle essaie de le contenir au mieux, ça finit parfois par exploser, et alors là, c’est la crise, de colère ou de larmes. Ah oui, elle a eu un copain une fois. Le pauvre avait osé dire qu’il trouvait Valériane super jolie. Oh, elle était d’accord sur ce point : elle aussi elle trouve Valériane trop belle. Mais que SON copain le dise. Devant elle. Malheur. Inutile de préciser qu’ils ne sortent plus ensemble. De même, si une amie qu’elle considère proche se met à un peu trop parler d’une autre fille en décrétant qu’elle est trop cool, Louise risque de le voir d’un très mauvais œil. Je parle de sentiments et de personnes, mais au niveau matériel, y’a de ça aussi. Elle a beaucoup de mal à prêter ses affaires, mais ça dépendra de sa confiance envers la personne qui demande à emprunter quelque chose qui lui appartient.

Cette possessivité constante montre, comme pour la plupart des gens dans ce cas, un manque de confiance en soi flagrant. Si la blondinette agit comme si la terre entière lui revenait, au fond, elle n’a pas énormément d’estime d’elle-même. Elle se trouve à la limite du fade, sans intérêt, sans talent particulier, sans avenir certain. Je le rappelle, elle sait chanter, elle n’est pas laide, elle est promise à une jolie carrière d’éleveuse… Mais non. Elle ne voit rien de tout ça. Elle se dénigre intérieurement, et garde tout ça pour elle. Car au final, mieux vaut rire et faire la belle devant les autres, et se renfermer toute seule dans sa chambre, où personne ne peut voir. Mais je vous rassure, elle n’est pas non plus dépressive. Elle sait profiter de la vie à fond.

Malgré ses tendances à la jalousie maladive, Louise peut être une personne tout à fait adorable. Un peu nunuche, voire quiche sur les bords, elle est le genre à rêver au grand amour idyllique avec son bel acteur. En secret, parce qu’en vrai, elle dira à qui veut bien l’entendre que les filles superficielles qui veulent sortir avec une star du cinéma sont débiles et sans avenir. Bien essayé ma Loulou, mais tu fais partie de ces filles. Quand elle est attachée à quelqu’un, c’est une tout autre personne qui s’offre à nous. Une jeune fille qui aime ses Pokémon et ses proches plus que tout, qui se battra coûte que coûte pour eux et qui est toujours à l’écoute. C’est une bonne oreille et si l’un de ses amis a un souci, il pourra lui en parler sans problème, elle sera là, et elle donne même des câlins réconfortants, en plus de son Lockpin quelque peu envahissant qui se fera un plaisir de bercer les plus tristes.

Au final, Louise, c’est une personne qui n’a pas fini de grandir mentalement, et qui n’attend que de découvrir le monde qui s’ouvre à elle. Elle titubera, comme un Vivaldaim qui fait ses premiers pas, mais se rattrapera et continuera. Juste un peu de patience.

Il était une fois un jeune homme du nom de Thomas Hansen. Thomas, originaire de la région de Sinnoh, était un médecin reconnu dans sa petite ville bercée de mythes – Frimapic. Et quand je dis médecin, je parle de médecine humaine, pas pour les Pokémon, j’ai dit un homme pas une infirmière Joëlle. Je m’excuse auprès de tous les hommes travaillant dans la médecine pokémon, c’était une petite boutade. Ce bon monsieur Thomas était un homme très gentil et bienveillant, il prenait grand soin de tous ses patients et avait un amour inconditionnel pour les légendes, qu’il avait beaucoup de plaisir à raconter aux enfants de Frimapic.

Pendant l’hiver, il y avait beaucoup de touristes qui venaient passer les vacances aux alentours de Frimapic, dans la ville-même ou dans les petits chalets des montagnes enneigées. Le tourisme des environs reposait sur le ski et autres sports d’hiver, praticables toute l’année, mais les habitants des autres régions venaient surtout lorsqu’il faisait le plus froid. C’est durant l’une de ces saisons hivernales que Thomas rencontra Aline, une jeune femme venue tout droit de Kalos avec ses parents pour les vacances. La belle Aline tomba malade, et il s’en occupa comme il se serait occupé de n’importe quel patient. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une attirance pour elle. Attirance partagée, puisqu’ils se revirent en dehors du cadre médical. Néanmoins, Aline dû repartir pour sa région, mais ils restèrent en contact par lettres et par Internet. L’année suivante, Thomas déménagea à Romant-Sous-Bois pour rejoindre sa bien-aimée. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Fin.

Bon en vérité, ils n’eurent qu’une petite fille. Le 17 Avril 1994 naquit Louise, qui dès la naissance se mit à hurler si fort que les Chuchmur faisaient pâle figure à côté. Ils décidèrent de donner à la petite le nom de famille de sa mère – juste parce qu’ils trouvaient que ça sonnait mieux. Vous vouliez une raison sentimentale et profonde ? Désolée, il n’y en a pas ici. Aline et Thomas élevèrent leur chère petite fille dans le confort et la chaleur de leur foyer. Leur maison, bâtie tout en bois, était richement décorée de fleurs, champignons et autres plantes locales. Une vraie petite maison de lutins, sauf que c’était des êtres humains qui l’habitaient. Et des Pokémon, parce que oui, Thomas adorait les Pokémon. Aline n’avait rien contre la compagnie de ceux-ci, mais elle était loin d’être un dresseur. Elle confectionnait des tenues traditionnelles et habillait, entre autre, les dresseurs de l’arène de Romant-Sous-Bois, Valériane mise à part, puisqu’elle avait le droit à sa styliste personnelle (et qu’à l’époque elle n’était pas encore championne de toute façon, ou alors je veux sa marque de crème anti-âge). Le père de Louise avait ramené de Sinnoh quelques spécimens de la région, dont un petit Laporeille qui grandit en même temps que la petite fille.

Pokémon et enfant firent leurs premiers pas, leur premier rire, leur première chanson, leurs premières bêtises ensemble. Parfois Aline se surpris à penser que c’était comme si elle avait deux enfants à la maison.

Louise allait à l’école à Illumis, la capitale n’étant pas très loin de son village dans les bois. Vanille, car c’était le nom donné au Laporeille, attendait son retour, assit sur le rebord de la fenêtre. Quel ennui que de passer la journée sans sa meilleure amie. Mais dès qu’elle rentrait, c’était la reprise des bêtises, tout de suite après le goûter. Puis l’adolescence arriva. Louise commençait à faire ses caprices d’enfant gâtée, que de toute façon les parents ils sont trop nuls ils comprennent jamais rien, et de toute façon je vais me suicider parce que Bryan-BG du lycée il m’aime pas. Heureusement, Thomas trouvait toujours les bons mots pour calmer sa fille. Lorsqu’il lui contait les légendes de Sinnoh, comment il a rencontré son premier Pokémon, effectué son premier combat, soigné son premier patient… Tout ça passionnait la fillette, qui avait hâte d’attraper ses Pokémon et de trouver quel métier elle voudrait faire plus tard. Seulement, ça n’allait pas être aussi simple que prévu.

Les années passèrent, et rien. Les jouets étaient remplacés par les posters de ses stars préférés, les livres par du maquillage, les grosses tartines de confiture de baies par des barres de céréales allégées. Louise faisait tout pour correspondre aux critères de la société, sans se soucier de ce qu’elle voulait vraiment. Elle regardait avec envie les autres filles s’épanouir, et elle se renferma sur elle-même. Elle qui était si proche de son père, elle ne se confiait plus à lui, ni à personne. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire plus tard. Elle n’avait toujours pas de Pokémon à elle. Pas de rêve. Tout ce qu’elle faisait était d’envier la belle Inezia et la talentueuse Valériane, ou encore d’espérer que son acteur préféré passe par hasard à Romant-Sous-Bois et l’embarque sur son Galopa. Voyant son amie de plus en plus mal dans sa peau, le petit Laporeille de la maison finit par être triste également. Un soir, alors que Louise était roulée en boule dans son lit, le Pokémon vint lui faire un câlin, et une douce chaleur enveloppa l’adolescente. C’était très agréable, mais également très étrange. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Louise découvrit avec surprise que Vanille avait changé d’apparence. Elle était plus grande, ses oreilles étaient plus longues et tombantes. Elle était devenu un Pokémon très joli, et réconfortant. Dans l’espoir de réconforter la jeune fille, le Pokémon avait évolué pour lui montrer qu’il y avait toujours moyen d’avancer, qu’aucune porte n’était fermée à jamais et surtout qu’il fallait arrêter de se morfondre dans son coin à 16 ans.

Louise fût déterminée. Il fallait qu’elle parte en voyage. Et le premier voyage de toute personne qui se respecte consiste en la première capture de Pokémon. Elle en parla à ses parents. Thomas fut enjoué, Aline très inquiète. Parce qu’en plus, Louise était capricieuse. Elle ne voulait pas d’un pauvre Grahyéna environnant le village, non. Elle voulait un Pokémon plus rare, plus… Unique. A force de débat et d’argumentation, sa mère finit par accepter. Alors son père la prépara au mieux. Sac avec lampe torche, piles, potions, pokéballs, nourriture et tout le nécessaire à un petit voyage d’une semaine maximum. Vanille insista pour accompagner la jeune fille et, comme cela rassurait ses parents, personne ne fut contre l’idée que le Lockpin familial parte à l’aventure aussi.

Les deux amies se mirent donc en marche. Cela s’avéra très vite bien plus dur que ce que Louise avait pu imaginer. La pluie, les racailles flânant sur la route entre Romant-Sous-Bois et La Frescale, les Pokémon sauvages sautant des hautes herbes sans crier gare… Heureusement que Vanille était là pour tous les dégager à coups de Pied Sauté, autrement Louise n’aurait pas fait long feu dans ce monde de brutes. Après quelques jours de voyage, la jeune fille décida de faire une pause dans une grotte, pour se mettre à l’abris de la pluie. Il faisait plutôt sombre, mais grâce à sa lampe torche et la présence de son Lockpin, elle était rassurée. Elle commençait à somnoler quand elle entendit un bruit sourd venir de plus loin dans la grotte. Sortie de son presque-sommeil en sursaut, elle dirigea la lampe vers le fond de la grotte. Une ombre bougeait très faiblement sur le sol, à quelques mètres d’elles. Elles s’avancèrent toutes deux pour découvrir un Pokémon, écroulé au sol et blessé à l’aile. Sans réfléchir plus que ça, Louise le souleva et sorti vite de la grotte. Revenant sur ses pas, cette dernière entra dans la ville de La Frescale, beaucoup plus grande que Romant-Sous-Bois. Elle n’eut cependant pas de mal à trouver le centre Pokémon et confia aux infirmières le pauvre Pokémon qui ne bougeait plus d’un pouce. Vanille et elle purent alors se reposer et manger un peu, au chaud. Cependant, la jeune fille s’inquiétait pour la santé du Pokémon qu’elle avait ramassé. Elles décidèrent de passer la nuit au centre, et si elles n’avaient pas de nouvelles le lendemain, elles seraient bien obligées de rentrer. Bredouille, qui plus est. Ça craint.

Fort heureusement, le lendemain matin, l’infirmière en chef du centre vint les trouver. Elle les informa que le Pokémon qu’elles avaient trouvé était un jeune Sonistrelle dont l’aile avait sans doute été abîmée par une chute de rochers dans la grotte. Louise la remercia pour son travail et récupéra le Pokémon, encore faible mais en bonne santé. Il avait l’air enchanté de se trouver dans ses bras, elle put donc le ramener à la maison sans trop d’efforts.

Lorsqu’elle ramena son premier Pokémon à ses parents, ils furent surpris, puis ravis. Elle était un peu déçue, elle n’avait pas vraiment effectué une capture, mais avoir sauvé la vie d’un Pokémon et gagné son amitié par-dessus le marché était bien assez satisfaisant pour qu’elle oublie qu’elle n’avait pratiquement rien eu à faire pour l’avoir. Elle le baptisa Soney. Louise essaya de l’entraîner au combat, mais impossible pour le Pokémon de se mouvoir aisément dans les airs, si bien qu’il prenait plus de coups qu’il n’en donnait. La jeune fille abandonna donc bien vite l’idée de le faire combattre, de peur qu’il ne se fasse plus de mal qu’autre chose.

Puis les années passèrent. Louise gagna de l’indépendance. Elle eut son premier job en tant que serveuse dans un petit café à côté de l’arène, son premier copain, ses premières expériences de vie. Elle s’était découvert une passion pour l’élevage de Pokémon, et économisait pour un jour réussir à ouvrir son propre élevage. Elle entendit parler de la région d’Alera lors d’un journal télévisé. Alors, la jeune fille se renseigna sur l’endroit, et il lui plut beaucoup. Une fois ses économies assez conséquentes et après sa récente rupture avec son petit ami, plus rien ne la retenait ici. Elle avait décidé d’ouvrir son élevage sur cette île, proche de la région de Hoenn. Ses parents ne furent pas contre, quoi qu’un peu tristes de laisser partir leur fille unique. Thomas ayant quitté sa région natale par amour pouvait comprendre les motivations de son enfant, et c’est pourquoi il ne la retint pas. Avant son départ, cependant, il lui offrit un œuf. Cet œuf lui venait de Sinnoh, un patient lui avait offert lors de son dernier voyage là-bas. Connaissant l’amour de Louise pour l’élevage, il lui confia, et lui ordonna de lui envoyer une lettre pour lui dire quel Pokémon en sortira. La jeune fille accepta avec joie.

Louise partit un matin d’été. Avant qu’elle ne puisse franchir le petit portail en bois de son jardin, Vanille la rattrapa. Le Lockpin voulait partir avec elle. Rassurée de ne pas partir vers l’inconnu seule, c’est aux côtés de Vanille et Soney que Louise fit ses premiers pas sur la plage d’Alera, pour enfin commencer sa vie.

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