Admin Mari Takanashi
REGION : Johto POKÉBALL LANCÉES : 1237 A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 19/04/2014
| Sujet: Mari Takanashi (Votre admin change de perso !) Mar 27 Juin - 17:22 | |
| Mari Takanashi « Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? » ID. CARD _________________________ AnecdotesSurnom(s):/ Âge: 27 ans Date de naissance: juillet Ville de naissance: Parmanie Orientation sexuelle: Pansexuel Métier, statut: Gère un concept store Signe particulier: Non binaire Région: Kanto Groupe: Citoyen
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- Mari est non binaire, son pronom est "iel". Au niveau des accords qui s'entendent à l'oral, iel préfère le féminin au masculin (par exemple, belle au lieu de beau). - Par ailleurs Iel ne va pas perdre du temps à corriger et expliquer son genre à des inconnus. ça l'amuse bien trop de voir les gens s'embrouiller et essayer de deviner sans oser demander directement. - Mari aime séduire et n'hésite pas à faire des avances aux gens qui lui plaisent. - Iel a aussi un humour de merde. Le genre à appuyer sur votre bleu et vous demander si vous avez mal. - Iel raffole de la tarte au citron. En fait, iel aime tout ce qui est un peu acidulé ou piquant niveau nourriture. - Mari a un grand artikodin tatoué sur son dos. Les plumes du pokémon débordent sur ses bras, le tatouage n'est visible que lorsqu'iel porte des manches courtes ou débardeurs. - Ce qu'il y a dans son pantalon ne vous regarde pas. Seuls ses partenaires ont eu l'occasion de savoir et dieu merci ils avaient la décence de préserver son intimité et de ne pas le gueuler sur tous les toits. - Adepte du passif-agressif.
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-------- Descriptions physique & caractèreMari est née d'une alliance mixte et présente aussi bien des traits occidentaux que orientaux. De sa mère, iel tient sa taille fine et ses 1m79. Sauf que le chiffre ne lui plaît pas vraiment et iel a tendance à souvent l'arrondir à 1m80. Après tout, qui viendra vérifier pour un petit centimètre ? De son père, iel tient en revanche sa peau pâle et ses yeux bridés, lui donnant parfois l'air d'un renard à l'occasion de quelques sourires narquois. De façon générale, malgré sa grande taille, Mari n'a pas beaucoup de carrure. C'est une grande asperge même, mais à force de porter des cartons de livraisons durant ces divers petits boulots et même encore aujourd'hui, iel a pu se muscler un peu les bras et le torse. Pas grand chose, mais suffisamment pour qu'on n'arrive pas à savoir si iel a une légère poitrine ou juste un peu de muscle sous ses hauts. Ce détail lui plaisant iel l'entretient, mais sans l'envie de ressembler à un bodybuildeur, iel aime son allure d'asperge malgré tout. En s'attardant sur son visage on découvrira de grands yeux ambrés -marrons mais avec un reflet oranger sous le soleil en fait, mais comme juste dire « marron » est moche d'après Mari, iel préfère dire qu'ils sont ambrés. Des traits fins, et des cheveux noirs sur le crâne. Et aussi devant les yeux car iel a tendance à laisser sa franche assez longue, de même que l'arrière de ses cheveux. Si iel a une coupe à la garçonne avec un dégradé, ses mèches restent toutefois assez longues pour glisser sur sa nuque et voire même en faire une petite queue de cheval. Ça c'est quand iel ne met pas des barrettes partout en tout cas, mais Mari préfère les laisser au naturel. Ses mèches sont d'ailleurs suffisamment longues pour être rabattues derrière ses oreilles et laisser voir ses piercings. Trois sur l'oreille gauche: deux anneaux épais en argent sur le cartilage, et une petite perle sur le lobe. Elle est noire la plupart du temps mais il arrive à Mari d'en changer la couleur pour aller avec sa tenue du jour. Et parlons en de ses tenues... sa garde robe déborde tellement qu'iel aurait besoin d'une deuxième armoire pour tout ranger. Il y a de tout... mais vraiment tout. Des foulards, des écharpes, des vestes en jeans, des chemises à carreaux, à fleur, à ligne, des jupes courtes, des jupes longues, des robes, encore des foulards -iel adore ça, des basket, des talons -ceux de plus de 10 centimètres sont rangés dans un coin, iel n'arrive pas à marcher avec, des ceintures, des mocassins, des écharpes encore, des chapeaux, des vestes fines, etc... Et ne parlons surtout pas des bijoux, on ne n'en sortirait plus. Un vrai bordel mais Mari s'y retrouve très bien. Si parfois iel sera habillé de façon franchement féminine ou masculine, la plupart du temps ça sera un mixte des deux. Iel aime les looks androgynes qui jouent sur des touches de féminin et masculin ici et là. Pourquoi pas un pantalon et une chemise de bûcheron avec des talons et un peu de rose à lèvre ? Ou une jupe avec un pull de barbier ? Tant que ça va bien ensemble, il n'y a pas de limite pour Mari. Très souvent, entre son look et son physique, les gens s’emmêlent avec iel. Ils pensent parler à une fille un peu garçon manqué ou à un garçon un peu trop féminin. Les contredire ? Pour se prendre la tête ? C'est bien plus drôle de les voir s'embrouiller et s'emmêler de peur d'utiliser le mauvais pronom.
Parce que oui, Mari est un chieur de première. Se moquer de vous ? Iel adore ça. Avec iel, attendez vous à avoir des vannes douteuses qui sont à la limite de la décence assez souvent. L'impact qu'elles auront dépendront de votre relation avec iel. Si vous êtes bon amis, ça sera des boutades innocentes, jamais méchantes (pas trop en tout cas). Mais si iel ne vous aime pas par contre, iel se fera un grand plaisir d'appuyer bien fort là où ça fait mal, et le tout avec le sourire du parfait petit chieur qui affiche clairement qu'iel se fout de vous. Heureusement que son humour douteux n'est pas le seul trait de sa personnalité. Oui, parce qu'il y a pire. Mari aime séduire. Pas le genre romantique qui va vous promettre la lune. Le genre qui va venir vous voir, vous dire qu'il est évident que vous êtes attiré·e par iel que ça serait fort dommage de ne pas coucher avec iel. Avec plus ou moins de délicatesse, mais le message sera clair. Après, même s'iel est un peu tactile, iel toutefois très respectueux du corps d'autrui. Le consentement avant tout. Ayant lui même encore un peu de mal à se dévoiler à quelqu'un qui n'a pas son entière confiance, jamais iel ne forcera quelqu'un à un contact qu'il ne veut pas ou à ôter un vêtement de force. Alors peut-être que sa main traînera sur votre épaule ou dos, ou que son visage se rapprochera parfois, iel laissera toujours la possibilité de le repousser et de lui dire non. Au moins une qualité qu'on ne peut lui nier. Niveau défaut par contre, il faudra souligner son coté très fier et supérieur. Comment dire... iel pensera très sincèrement être meilleure que vous et l'affichera clairement. Mais si vous être son ami, iel saura tout de même reconnaître les domaines où vous êtes meilleur. Enfin. Peut-être. N'en espérez pas trop quand même. Ça sera sans doute sur un domaine sans intérêt pour iel. En autre défaut, Mari est quelqu'un d'assez expressif qui n'aime pas se force. Si vous la faites chier, ça sera affiché sur sa figure et iel n'hésitera pas à lancer des piques glacées. D'ailleurs, si jamais cela en vient aux mains, iel sait se défendre et n'hésitera pas à faire mal si il y a besoin.
Mari aime beaucoup parler et faire de nouvelles rencontres. Mais si vous pourrez déblatérer pendant des heures avec iel sur la nouvelle robe de chez Chanel ou la fabrication du café au Mexique, iel restera plus pudique sur sa vie privée tant qu'iel ne vous fera pas confiance. Un peu bavard, mais pas le genre non plus à raconter sa vie au premier venu. Son côté ambivert lui donne cette réserve et le besoin de calme de temps à autre. Papoter avec un groupe d'amis, c'est bien. Mais lire la dernière revue de déco en buvant un café au calme, c'est bien aussi.
Si iel a un côté très joueur au premier abord, Mari est quelqu'un qui réfléchi quand même un minimum et qui sait devenir sérieuse quand la situation l'impose. C'est aussi un.e ami.e fidèle qui peut écouter les autres quand ça ne va pas -même si c'est une merde pour donner des conseils en revanche. D'ailleurs, iel aime beaucoup ses parents, mais ça Mari ne le dira jamais à haute voix. Si vous lui posez une question sur ses parents iel prendra une mine consternée, et annoncera que ce sont deux idiots ambulants qui lui font honte dès qu'ils l'approchent. Le style de vie et de pensée de ses parents n'est pas vraiment le sien... mais au fond, iel les adore. En tout cas, contrairement à eux, sa ligne de conduite est d'être quelqu'un de responsable avec un vrai boulot. Et pour l’instant, iel à l'impression de ne pas si mal s'en sortir. Enfin, iel l'espère en tout cas. |
HistoireTout a commencé lors d'une sombre nuit d'hiver... pour une autre histoire que la notre sans aucun doute car Mari est né en plein mois de juillet. Ses parents étaient un couple mixte, sa mère de Kalos et son père de Kanto. Ils s'étaient rencontrés lors d'un voyage sur Hoenn et depuis, ils ne s'étaient plus quittés. Un beau couple cul-cul d'après Mari. Mais il fallait dire que les deux énergumènes s'étaient trouvés. Sa mère, Sofia, était une espèce de hippie artiste, des dreads plein la tête, qui passait soit ses journées à peindre dans son atelier, soit sur les routes pour faire des réunions hippies en communion avec la nature. Enfin, c'était comme ça que Mari appelait ça en tout cas, iel n'avait jamais vraiment voulu en savoir plus, trouvant ça trop loufoque à son goût. Son père, Satoshi, était un grand enfant qui n'avait jamais voulu grandir. Il avait entamé un voyage pokémon à treize ans et depuis, il ne s'était jamais arrêté. Il avait parcouru presque toutes les régions du globe, participé à au moins dix ligues pokémons et remporté trois. C'était un excellent dresseur et surtout reconnu par ses pairs. Mais à côté de ça, parlez lui responsabilité, loyer, fiche d’impôts, ou autre terme appartenant au monde des adultes, et monsieur était perdu. A trente-et-un ans quand même... il était temps de grandir un peu. Toujours était-il que ces deux erreurs de la nature -comme aimait les appeler affectueusement Mari- n'avaient pu que tomber amoureux l'une de l'autre.
Au départ ils avaient continué à voyager ensemble, Sofia laissant son atelier sans pour autant cesser de peindre en pleine nature. Sauf qu'arriva ce qui devait arriver... Entre un immature qui ne savait rien faire d'autre que des combats pokémons et une hippie qui était contre la « société matérialiste et uniforme » comme elle le disait... il fallait bien qu'un jour l'absence de contraceptif se fasse sentir. C'est ainsi qu'après deux ans de route -Mari se demandait bien comment ils avaient réussi à tenir aussi longtemps sans préservatif ni pilule-, Sofia se retrouva enceinte. Le bilan ? Une future mère tellement emballée par la nouvelle qu'elle avait l'air sous extasie et un futur père angoissé et terrifié prêt à se faire dessus. Deux irresponsables qui n'avaient absolument pas les qualités nécessaires pour élever un enfant. Et pourtant... ce fut dans une clinique de Kanto que Mari vint au monde, entouré·e de ses deux parents (un et demi disons vu que son père s'était évanoui à deux reprises durant l'accouchement).
La suite de l'histoire voudrait qu'ils se soient ensuite installés quelque part pour élever leur enfant. Mais non. Ces idiots décidèrent de continuer leur voyage avec leur nouveau né... et franchement Mari ne sait pas comme iel a réussi à survivre à leur bêtise. Iel dirait qu'iel doit son salut à sa grand mère paternelle qui eut vite fait d'appeler son fils -le seul joignable car Sofia était contre les téléphones portables et leurs Terribles Ondes- pour incendier le couple. Il ne fallait pas déconner avec Mamie. C'était une petite femme trapue, mais quand elle ouvrait la bouche tout le monde savait que la seule chose à faire était de la fermer, baisser les yeux, et juste hocher la tête en espérant que l'orage passe vite. Mamie les avait donc engueulé comme quoi ils n'étaient qu'une bande d'irresponsables et qu'ils avaient tout intérêt à bouger leur cul pour venir chez elle car on n'avait pas idée de partir avec un nouveau né sur les routes. Surtout en plein été ! Ils partirent aussitôt chez elle, conscients du fait que s'ils refusaient, la grand mère viendrait les chercher malgré ses soixante-six ans et les traîneraient par les fesses si besoin. Mamie Tomoyo, comme l'appelait Mari, c'est elle qui l'a élevé. Ses parents lui donnaient bien sûr tout leur amour, mais ces deux incompétents étaient bien incapables de faire quoi que ce soit correctement. Mari a ainsi vécu son enfance dans une vieille demeure traditionnelle de Kanto, à Parmanie. L'enfant ne manquait de rien et grandissait sainement. Toutefois, il est très tôt apparut qu'iel avait une différence. Vers ses six ans, iel semblait toujours mal à l'aise quand à l'école, il fallait séparer la classe en groupe « des filles » et groupe « des garçons », quand on lui faisait la remarque que telle ou telle chose était pour les garçons seulement ou que pour les filles. Ça ne lui plaisait pas, iel ne se voyait pas « juste » dans une case. Ses premières années au contact des autres enfants et dans le milieu scolaire furent très difficiles pour iel. Heureusement, sa grand-mère, très attentive, vit rapidement que quelque chose n'allait pas et elle vint questionner Mari. L'enfant avait du mal à mettre des mots sur ce qu'iel ressentait, jamais personne ne lui avait donné le vocabulaire sur sa situation. Mais il en ressortit que Mari ne voulait ni être une fille, ni un garçon. L'enfant ne s'identifiait pas au schéma binaire et se sentait étouffé par ce dernier.
Heureusement, Mamie Tomoyo était une femme intelligente et à la grande ouverture d'esprit. Elle expliqua à Mari que les cases étaient des choses que créaient les gens pour se rassurer et s'enfermer. Si Mari n'en voulait pas, iel était libre de les refuser et de voir plus grand. Du côté de ses parents, la réaction fut aussi positive. Sa mère, contre tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une société normée, fut ravie de voir que son enfant « portait son combat contre la société ». Bon, ce n'était pas tellement le cas... mais elle était contente au moins. Satoshi quant à lui ne comprit pas grand chose à tout ça, mais si son enfant était heureux comme ça, il ne voyait pas pourquoi il aurait à dire quoique ce soit ?
Mari grandit ainsi dans une atmosphère de bienveillance et d'amour. Si parfois ce n'était pas facile d'exprimer son genre à l'extérieur, chez iel, iel était soutenu et encouragé. Le fort caractère de sa grand-mère qui déteignait sur iel l'aida aussi à s'affirmer de plus en plus facilement. Ce milieu de vie l'aida à ne pas avoir une dysphorie sur son corps. Mais ça n'empêcha pas Mari de devenir pudique. Quand iel arriva au collègue et que les gamins autour d'iel commencèrent à savoir où appuyer pour se moquer des autres ou à avoir l'idée de poser des questions complètement déplacées, Mari eut droit à des remarques. Mais c'était un garçon ou une fille ? C'était forcément l'un des deux à la base, non ? Iel avait un pénis ou un vagin ? Ou les deux peut-être ? Mari leur crachait que ça ne les regardait pas et ça n'influençait en rien qui iel était. Mais avec ça iel refusait de dévoiler son corps. Tout ce qu'iel portait empêchait clairement de deviner son genre assigné à la naissance. Et il fallait dire que son physique était loin d'être genré lui aussi. Grâce à sa mixité kalosienne/kantonienne, iel avait des traits assez androgynes. Très honnêtement, si Mari se montrait fort contre toutes ces remarques, toute sa scolarité fut très difficile. Iel eut très peu d'amis, était chaque jour harcelé par ses camarades. Le lycée fut la pire des périodes où iel se renferma énormément sur iel-même. Ce fut un soulagement pour iel d'enfin arriver à son diplôme et de quitter l'enfer du lycée. Iel avait tenu jusqu'au bout uniquement dans le but de ne pas finir comme ses parents : deux idiots incapables d'avoir des responsabilités. Mari voulait être quelqu'un sur qui on pouvait compter, qui avait un vrai travail et la tête sur les épaules. Sa grand-mère était son modèle.
Plutôt discret durant sa scolarité pour éviter les ennuis, Mari s'extravertit une fois sortie du milieu scolaire. Dans un premier temps iel trouva un petit boulot dans un café par très loin de chez lui pour économiser en attendant de trouver quoi faire de sa vie. Iel était intelligente mais faire de longues études ne l'intéressaient pas plus que ça. En tout cas ce fut à l'époque de ses premiers salaires qu'iel commença à arpenter sérieusement les magasins de vêtements. Avant c'était sa grand-mère qui s'occupait de l'habiller et iel se refusait toujours de lui demander quelque chose de trop cher. Là, iel se fit plaisir et commença à davantage affirmer sa personnalité. Pour fondre dans la masse au lycée iel portait des vêtements très neutres : des jeans -iel avait connu la mode des pat'def'- bleus foncés et des t-shirt unis. Maintenant, iel osait coupler des habits très masculins et très féminins. Parfois une chemise à cravate, parfois une jupe, tantôt un sweat pour mec avec des chaussures à talons... Iel était non binaire, mais iel ne voulait pas renier le masculin et le féminin pour un monde totalement neutre. Non, iel voulait pouvoir profiter des deux à la fois et choisir ses vêtements juste parce qu'ils étaient beaux, féminins ou masculins selon son humeur ou ce qu'iel voulait dégager de sa tenue. Cela l’amena à se sentir mieux dans sa peau et à davantage parler aux autres. Une personnalité joviale et pleine d'humour se dégagea de iel. C'est à cette période aussi qu'iel connu ses premières petites copines et petits copains, découvrant les joies du sexe. Iel ne tombait jamais vraiment amoureux, alors ça restait des courtes relations, mais un côté dragueur s'ajouta à sa personnalité. Iel réalisait qu'iel aimait plaire et charmer.
A ses vingt ans, la ville de Parmanie devint trop petite pour Mari. Iel avait envie de partir, de découvrir d'autres endroits, de tester différents métiers pour trouver sa voie. Évidemment, iel fut encouragé par ses parents qui ne pouvaient que lui vanter les bienfaits du voyage -et Mari soupçonnait qu'ils profitent de son départ pour reprendre la route. Sa grand-mère quant à elle lui dit qu'il fallait faire ce qu'il lui semblait être le bon choix. Voyager lui serait sans doute bénéfique et lui apporterait de l’expérience, mais iel serait toujours libre de rentrer à la maison si c'était trop dur. Mais pas question de partir tout seul. Mamie Tomoyo lui offrit son premier pokémon pour célébrer son départ. Un pichu qu'elle avait attrapé spécialement pour l'occasion (même avec une canne et un dentier, elle savait lancer une pokéball encore correctement, nom d'Arceus!). Mari l'accepta avec joie, ayant toujours aimé les pokémons, et iel le nomma Lavi. Ainsi, ce fut l'heure des au-revoir avec sa famille. Mari quittait le nid avec son nouveau compagnon pour découvrir le monde. Dans un premier temps iel rejoignit Johto où iel resta six mois à enchaîner des petits boulots dans des villes différentes. Ce fut à Rosilia qu'iel se fit tatouer sur le dos et les bras un grand Artikodin. La raison principal était qu'iel avait toujours voulu un tatouage et aimait simplement beaucoup ce légendaire. L'autre raison était que ça représentait ce qu'iel voulait être. Quelqu'un qu'on regardait pour lui-même sans se soucier des questions idiotes du genre. Parce que oui, partout où iel allait Mari dut subir les questions des curieux, parfois innocentes, parfois complètement déplacées. Plutôt que de s'agacer sur ça, iel finit par développer une attitude de je-m'en-foutiste (sinon iel n'en avait pas fini de se prendre la tête avec les gens). Iel laissait ses interlocuteurs se démerder tous seuls avec la question et s'en amusait même beaucoup.
Iel testa Sinnoh après ça et Lavi évolua durant le trajet en beau pikachu. Ils passèrent un an là bas et Mari se découvrit un intérêt pour le café. Iel était tombé sur une boutique de café dans un coin montagneux qui proposait des variétés du monde entier, et iel avait adoré en apprendre plus là dessus et goûter chaque variété. Iel ne savait pas encore tout à fait ce qu'iel voulait faire de sa vie, mais une chose était sûre, iel voulait du café dedans ! Cette idée en tête le fit partir sur Kalos pour suivre une formation de barista, et en même temps découvrir un peu la région de sa mère (même si ça, iel ne l'avouerait jamais). Sa formation dura encore une année, année durant laquelle pour son anniversaire sa grand-mère lui envoya une pierre foudre. Mari n'était pas un adepte des combats et son pokémon n'avait pas un très grand niveau, mais iel lui proposa tout de même d'évoluer. Iel laissa Lavi y réfléchir pendant une semaine, puis le pokémon déclara vouloir l'évolution. Mari ne se retrouva donc plus avec un adorable pikachu sur l'épaule mais un gros raichu dans les bras. Et iel aimait beaucoup la nouvelle forme de son compagnon. Ils prirent une photo ensemble après ça pour l'envoyer à Mamie Tomoyo.
Mari travailla ensuite pendant plusieurs mois dans un café comme barista. Le travail lui plaisait vraiment, mais ça manquait d'un petit quelque chose. Une petite touche de folie qu'iel ne saurait pas décrire. Plus le temps passait, et plus iel avait l'envie de monter sa propre affaire. Toutefois, iel dut mettre en pause ses projets. Trois ans après son départ, iel reçut un appel de son père. Sa grand-mère était décédée durant son sommeil, elle serait enterrée dans une semaine pour lui laisser le temps de rentrer à la maison. A la nouvelle, il sembla à Mari que le monde venait de s'effondrer. Iel plaqua toute sa vie à Kalos, son boulot où il présenta sa démission, son appartement qu'il rendit en chargeant un ami de s'en occuper pour lui, il dit à peine au revoir à ses amis et fonça à Kanto, prenant l'avion le plus cher sans y réfléchir à deux fois pour arriver le plus vite possible.
Mari était sous le choc et ne réalisait pas vraiment. Ce fut quand iel fut accueilli par ses parents en rentrant, en voyant leur mine défaite et leurs sourires un peu crispés qu'iel comprit vraiment. Quand iel revenait à la maison, plus jeune, sa grand-mère était toujours sur le pas de la porte à l'attendre, de son regard faussement sévère avant de sourire en lui demandant comment s'était passée sa journée. En comprenant qu'elle ne serait plus jamais là pour l'accueillir, Mari fondit en larme. Sa mère vint aussitôt l'attraper dans ses bras et son père, plus maladroit, posa une main dans son dos. Sofia lui dit qu'iel avait le droit d'être triste, que c'était normal, mais qu'iel devait savoir que sa grand mère n'avait pas souffert, qu'elle était partie heureuse et qu'à présent elle avait rejoins les rayons cosmiques. Mari la laissa déblatérer ses conneries d'énergies cosmiques comme iel les appelait, iel s'en foutait que sa mère soit dans ses délires. Iel avait besoin qu'on la console, qu'on lui dise que tout irait bien, peu importe s'il fallait rajouter du tellurique dans l'addition. Quand iel se fut calmée, iel fit un tour de la maison. Cette maison où iel avait grandit qui avait toujours été un lieu de réconfort et de sécurité pour iel lui semblait à présent bien triste et froide. Mari put récupérer ce qu'iel voulait des affaires de sa grand-mère. Un foulard qu'elle adorait et qui sentait toujours très fort le parfum aux fleurs qu'elle pulvérisait dessus, une bague et une photo d'elle. C'était tout ce que Mari voulait garder. Iel découvrit sur la coiffeuse de sa grand-mère une lettre qu'elle n'avait pas eu le temps de poster. Elle lui était destinée. Dedans, Tomoyo lui disait qu'elle était fière de son parcours, qu'elle était heureuse qu'iel ait trouvé quelque chose qui lui plaisait et qu'elle était certaine que tout irait bien pour iel. Elle lui disait qu'elle l'aimait de tout son cœur à la fin de la lettre. Mari pleura une deuxième fois et emporta la lettre avec lui.
Vint ensuite le jour de l'enterrement. Ils étaient un petit comité, Mari, ses parents, un oncle, une tante et deux cousins, plus quelques amis de Tomoyo. Mari était restée silencieuse, digne. Iel avait assez pleuré comme ça, iel savait que sa grand-mère ne voudrait pas qu'iel s’apitoie. Iel devait faire honneur à cette femme forte qui lui avait appris à toujours se tenir droite. Après ça, partie obligatoire même si Mari avait juste envie qu'on lui fiche la paix pour faire son deuil, il fallut voir le notaire de Tomoyo et s'occuper de son testament. Et là, une surprise de taille. Personne n'en savait rien, mais Tomoyo avait légué l'intégralité de ses biens à Mari. « Pour qu'iel est une vie décente, pas comme ses bons à rien de parents » disait un mot dans le testament. Ça arracha un faible sourire à Mari qui reconnaissait bien là sa grand mère.
Il y eut besoin de quelques temps de réflexion au brun pour trouver quoi faire de tout ça. C'est à dire la maison et le terrain. Iel avait grandi ici, mais ce n'était plus la même chose sans sa grand-mère. C'était sa maison justement parce que Tomoyo était ici. Sans elle, ce n'était plus qu'un lieu chargé de souvenirs qui avait perdu son âme. Mari savait qu'iel n'aurait plus le courage de revenir ici en sachant que sa grand-mère n'y était plus. Iel en parla quand même à ses parents histoire de savoir s'ils voulaient rester ici ou non, mais ces deux nomades avaient eu leur quota de sédentarité pour toute une vie après 20 ans ici et ils voulaient continuer leur route jusqu'à que leurs jambes ne les portent plus. La maison fut ainsi vendue. Mari préférait ça plutôt qu'elle reste vide.
Après ça, iel eut besoin de s'éloigner pour respirer. Pour faire son deuil et avancer. Iel n'avait pas envie de retourner à Kalos pour le moment, iel voulait découvrir une nouvelle région, un endroit où prendre un nouveau départ. Son choix se porta alors sur Hoenn qu'iel n'avait jamais visité, et plus précisément sur l'île d'Alera. Pendant quelques semaines iel se contenta de visiter la région avec Lavi, jusqu'à tomber sur une annonce dans le journal. La nouvelle île Wailmer était enfin fonctionnelle et des locaux étaient à louer pour les futurs commerces de Riveole. Ni une, ni deux, Mari sauta sur l'occasion pour monter sa propre affaire, pouvant investir grâce à la vente de la maison. C'est ainsi que son café "Latte & co." vit le jour. Le concept ? Ça, seul Mari le sait vraiment... sachez en tout cas que vous pourrez là bas prendre un café de qualité au bar, acheter ensuite du mobilier pour base secrète, des objets déco, quelques bijoux, et pourquoi pas une plante. Un joyeux bordel, tout comme Mari. |
-------- team PokémonPack starter - - Objet 3 |
--------------------- toi derrière l'écranPseudo: Resuri- Âge: vieille 25 Pays: France Comment as-tu connu le forum ? I AM YOUR QUEEN Fréquence de connexion : Le plus possible Crédit de ton avatar: original de moi Double-compte ? Anciennement Elyse, et toujours Neel/Hue (aka votre admin adorée) Le mot de la fin: choucroute (oui j'ai faim) |
Dernière édition par Mari Takanashi le Sam 23 Nov - 22:00, édité 6 fois |
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