Il parait qu’il y a des choses incontournableS. Comme la Queer Pride. Débuter ses vacances par un événement saluant tous les orientations et différence qui existe entre chaque être humain, cela ne peut qu’être de bon augure. Et je vous laisse deviner qui a eu l’idée. Cependant, peut-être n’étais-ce pas un excellent plan de laisser la jeune fille et ses trois compagnons pokémons au milieu d’une fête. Bon, les appels de dernières minutes, on n’y peut rien. Se faire emporter par un défilé aussi, on n’y peut rien. Rattraper ses petites fripouilles de goupix, c’était essentiel. Retrouver son amie Ponyta avant que quelqu’un n’ai l’idée de lui monter dessus, ça, c’était vitale.
Mais au final, elle était finalement arrivée à réunir toutes sa petite équipe. C’était donc une pause bien méritée sur un banc où elle put voir le défilé d’un endroit plus calme.
Whoa, toutes ces personnes ont l’air heureuses.
Leurs parents ne doivent pas y voir d’inconvénient. C’est super.
C’était le première fois qu’elle voyait autant de diversité. Les grandes villes pouvaient avoir leurs défauts, mais cette qualité ne pouvait lui être reproché. Comme pris dans cet élan d’amour, les deux goupix commencent à se faire des petits “beusous” à coup de léchouille et de petits cri joyeux, le tout sur les genoux de leur amie humaine.
Vous avez raison, c’est important les Fripouilles.
…
Je pense que quand j’aurais un peu d’argent, j’irais voir un spécialiste pour… me… soigner.
Arf, ce n’est pas le bon terme, mais tu me comprends Epona ?
Le petit poney à la crinière bleue pousse un hennissement de protestation en secouant la tête. Les deux étaient complices, mais sur ce point-là, elles n’ont jamais été d’accord. Pourquoi vouloir changer une partie de soi ?
Tu sais bien que mes parents n’accepteront jamais mes… heum… mes coups de coeur. Et même s’il n’y a rien de concret aujourd’hui, imagine le jour où j’ai un coup de foudre ? Et si c’est réciproque et qu’ils le découvrent ?!
Ils vont me balayer de leurs vies à tout jamais.
Quand on est malade… même si ce n’est pas une maladie. Ou un trouble psychologique.
Arg !
C’est toujours une question aussi difficile… Je ne sais pas quoi faire avec ce que je suis et ce que j’aime…
Iseko pousse un soupir tandis que la Ponyta vient frotter sa joue contre celle de la jeune fille. Depuis toujours, elle avait eu l’impression d’avoir une épine dans le pied, qui rendait sa vie beaucoup trop compliqué. Alors que sans, tout serait tellement plus simple.
Heureusement, elles avaient des amies pokémons formidables et une soeur probablement au courant de la chose, mais qui ne lui avait jamais rien reproché. Elle serait même du genre à l’encourager en l’emmenant à des endroits spéciales. Si si. Vous ne la connaissez pas, alors croyez-moi sur paroles.
Hé ! Tu penses que c’est ton jour de chance ?
Et bien alors, avoir un visage aussi triste, en une journée si joyeuse !
J’ai eu des pensées sombres, désolée.
…
Il y a quoi dans votre boite ?
Tu aimerais le savoir hein ? Plonge ta main et attrape !
…
Pas de mauvaise surprise hein ? On n’est pas en avril.
Que des cadeaux !
D’accord. C’est combien ?
C’est une loterie donc c’est gratuit !
Ah d’accord ! Bon, essayons.
On plonge la main dans le trou. Il y avait quelque chose de rond. Pas très lourd. Il y en avait plusieurs. Hop. Iseko en attrape une et observe. Une pokéball.
Me dîtes pas qu’il y a un pokémon dedans ?
La Queer Pride s’assure que vous ne repartez pas seul ! Que la chance vous accompagne.
Attendez !
…
Déjà parti.
Les Fripouilles et Epona observent la pokéball avec intérêt. Il y avait un pokémon dedans. Et ben. C’est une manière plutôt originale de faire une rencontre. Iseko regarde ses deux amis puis ouvre la pokéball. Un Togekiss fait son apparition, mais ça, la jeune fille ne connaissait pas l’espère du pokémon qui venait d’apparaître. En tout cas, il collait parfaitement à la fête avec son apparence.
Bonjour. Je m’appelle Iseko et voici Epona, Kasai et Aisu.
Est-ce que tu as un nom ?
Le Togekiss lance un petit cri joyeux et se rapproche de tout ce beau monde et frottant sa joue contre celle des autres. Le pokémon était gigantesque, il faisait presque la taille d’Iseko, mais cela ne l’empêchait pas d’être adorable.
Ah ah. Tu es mignon.
Heum, tu… tu veux rester avec nous ? Ou tu préfères être libre ?
Je ne sais pas si tu es un pokémon sauvage ou élevé en captivité, donc je te laisse le choix.
Je suis pas expert dans la compréhension pokémon, mais je pense que ça le botte de rester avec vous trois.
Et ben, bienvenue. Est-ce que tu veux que je te trouve un surnom ?
Oh oui, faisait comprendre le nouveau venu. Heureusement qu’Iseko était rapide pour ce genre d’exercice.
Que dirais-tu de Shukuten ? Cela veut dire Célébration dans une langue que j’ai apprise à l’école.
Adjugé vendu ! Le pokémon est tellement content qu’il virevolte dans les airs en criant à pleins poumons. Iseko se lève, un magnifique sourire à lèvres. Avec ce pokémon, les possibilité de prestations s’était multipliées ! L’inspiration n’arrêtait pas de de venir dans le coeur de la jeune fille et elle se sentait heureuse.
J’avais un doute sur ces vacances, mais je pense qu’un peu de changement, ça fait vraiment pas de mal
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