Surnom(s): Aslan Âge: 25 ans Date de naissance: 26 juillet (lion) Ville de naissance: Yantreizh Orientation sexuelle: Pan-Demi-Sexuel Métier, statut: (ex-)pilote de course Xtreme pokemon Signe particulier: Prothèse au bras droit Région: Kalos, puis Unys Groupe: Civil

- Incollable sur le type vol
- Les deux pokemon qui l'accompagnent ne sont pas vraiment "ses" pokemon à proprement parlé. La Fouinar (Plume) est un Pokemon de soutien émotionnel qui lui a été prescrit à sa sortie de l’hôpital par son médecin traitant.  Au même titre que du Raichu (Blériot) qui est là pour assurer la réhabilitation d'Aslan. Pokemon kiné, il soutient le jeune homme musculairement à l'aide d'un traitement d'électrothérapie.
- Il était droitier...et n'étant pas encore bien habitué à son nouveau bras il essaye de faire les choses de la main gauche. Et c'est une catastrophe.
- Athazagoraphobe: peur d’être oublié ou ignoré
- Rempli d'insécurités
- En connait un rayon sur les Wattouat, les Lainergie et les Pharamp, car Aslan aidait beaucoup son père à la ferme.
- Sait se repérer aux étoiles.
- Ne comprend pas pourquoi son père refuse de le voir.
- Victime de crises d'angoisse et de panique
- Myope (porte des lentilles - lunettes à la maison)
- En déni de la mort de son Roucarnage. En déni tout court sur ce qui lui est réellement arrivé.

Aslan n’est pas connu pour sa retenue, il n’est pas du genre à hésiter. Quand il faut sortir de sa zone de confort, il est souvent le premier à franchir les limites. Là où tout le monde y réfléchirait à deux fois avant de se jeter dans le vide, Aslan serait celui qui ferait le premier pas, tête haute, armé d'un courage sans égal. Dans la vie, il faut savoir prendre des risques et même si le jeune homme en a déjà beaucoup trop pris, il n'apprend pas toujours de ses erreurs. Son audace est sans aucun doute l'un de ses plus grandes qualités, mais aussi l'un de ses plus grands défauts.

Ne s’arrêtant pas à la simplicité, Aslan intègre régulièrement dans sa façon d’être une envie de compétition permanente. Pour lui, chaque jour est un défi, une pente à remonter, à conquérir. Il veut constamment se prouver à lui-même qu’il est encore celui qu’il était; un champion dans son domaine, une étoile montante. Il est dans le déni et n'accepte pas son handicape, ni même de se savoir hors compétition. Ne se sentent pas bien dans sa peau depuis son accident il se démène pour se leurrer lui même et les autres.

Après tout, il à la fâcheuse manie de se rabaisser silencieusement. Tantôt roi de la montagne, tantôt minable ou faible connard, il passe du tout au rien sans raison apparente. Sauf peut-être la météo, qui s'avère avoir un certain impacte sur ses émotions. En tout cas, il déteste la pluie et devient particulièrement grognon quand le ciel se couvre. Aslan en souffre, l'humidité tire sur ses nouveaux os en métal et rend les mouvements de sa prothèse mécanique lents et maladroits. Quand il fait tomber ou casse quelque chose il essaye toujours de tourner ça a la dérision, crachant sans remord à quel point il est maladroit, le tout en rigolant. Ce qui a pour finalité de le blesser un peu plus.

Jouant gauchement le rôle de l’homme lambda, ne supportant pas ou peu les regards des autres, Aslan n’en reste pas moins de bonne compagnie. Il a de la tchatche et n’est jamais à court de sujet de conversation. Cependant sensible aux critiques, tant il cherche à nier son invalidité, il n’est pas rare de voir l’ex pilote se mettre en colère contre lui même ou les autres. C’est pour lui un moyen d’auto défense, de prouver qu’il est toujours fort et opérationnel. Il y croit vous savez... il y croit dur comme fer qu'après son petit séjour sur les îles d'Alera, il allait pouvoir repartir reprendre les courses et les championnats !

mauvais menteur • tantôt posé, tantôt agressif • franc • rancunier • hargneux en plus de ça • brisé • résigné • sportif • têtu • en fait toujours trop • à l'écoute

Physiquement, Aslan est tout ce qu’il y a de plus banal. Bien qu’originaire de Kalos, il porte sur lui un rappel des régions de Kanto et Johto. Métisse, aux yeux légèrement bridés de couleur noir, ses cheveux sont originellement brun mais son traumatisme lui a valu le développement du syndrome de "canitie subite". Bien bâti, étant un grand sportif et soumis à des exercices de réhabilitation quotidiens, Aslan n’est pourtant pas sorti indemne de son accident. Des cicatrices en veux-tu en voilà zèbrent son corps de la tête aux pieds. Sur les bras, les épaules, le thorax, le dos, sur les jambes, sur le visage et quelques-unes, plus petites, sous son cuir chevelu. Mais surtout, une prothèse mécanique qui remplace  son bras droit. Une véritable prouesse de technologie qu’Aslan ne maîtrise pas encore.

Tu n'as pas eu une vie compliquée jusqu'a présent. Tu es né à Kalos, loin de la grande ville, un peu en retrait, aux frontières d'une campagne active et florissante dans un élevage de Wattouat. Tu avais ta petite école, tu avais tes amis, ta mère et ton père. Une petite vie tranquille en soit. Chez toi, ça sentait pas la rose, c'est vrai. Ça chantait et beuglait tôt le matin, ça ruminait du foin et de l'herbe à foison. Une vie paisible, dans un coin paisible, d'une ville paisible et sans histoire. Puis un jour, ton père en a eu marre. Lui, son délire, c'était l'aventure. Maman disait qu'il avait la bougeotte, et c'était vrai. Mais pensez vous, il n'était ni aventurier, ni explorateur. Ni quoi que ce soit de super cool comme ça. C'était juste un type lambda, un papa aimant, qui aimait passer du temps avec son fils, qui lui apprenait à compte les étoiles, à faire de la randonnée en montagne et faire des pokedex en papier.

Tu adorais ton père. Je n'irais pas jusqu'à dire que tu n'avais pas d'amis, parce que tu faisais partie d'un petit groupe soudé, mais ton père... ton père c'était ton meilleur ami. C'était le plus fort, le plus marrant, le plus gentil. Ton père c'était ton confident, ton modèle, ton rôle à suivre. Quand tu disais vouloir être un super héros quand tu serais grand, tu parlais de devenir comme lui. Sa peau rugueuse, son parfum, sa barbe qui pique, ses grosses mains, ses jambes poilus et ses larges épaules. Papa il était cool. Papa il était drôle. Mais tu sentais que papa était malheureux... Il ne le montrait jamais parcequ'il avait le sourire facile et savait cacher le mal en soi comme personne, mais, même tout petit, tu n'étais pas dupe.

Quelque chose n'allait plus.

Un jour, papa était revenu avec une nouvelle qui allait tout changer. Rêvant depuis toujours de voyage, il obtint auprès d'un ancien camarade d'université, un poste au sein d'une volière primée, spécialisé dans les pokemon de type vol. Mais pas n'importe quel élevage, non. Un élevage de type vol de selle (Pokemon propre à être monté par un cavalier) élevés et sélectionnés pour la pratique de sport de vitesse. Alors la famille a déménagé. Adieu la campagne, adieu Kalos, adieu les Cabriolaine et les courses de Rhinocorne. Adieu... vie tranquille.

Nouveau départ à Unys ! Nouvelle vie, nouveaux amis, nouvelle routine. La routine ça ne t'a jamais fais peur. C'est que tu n'étais pas du genre à te poser trop de questions. La vie venait, on l'embrassait ou on grognait, rien de plus, rien de moins. Et cette nouvelle vie avait tellement à t'offrir !

En tout cas, il y avait une chose sur laquelle tu étais sûr et certain ; ton père allait mieux. Changer d'air, voyager, recommencer, ça lui avait redonné le sourire, le vrai. Papa allait donc à ce nouveau travail, fier et digne. La vie reprenait doucement son rythme et de fil en aiguille, attiré par l'atmosphère des courses, tu finis par y prendre goût. Tu rejoins un club, te fais les dents sur de petits pokemons et plus tard, accompagnes ton père à l’éducation de ton propre compagnon de course. De Roucool à Roucarnage, de simple pokemon à partenaire, Pat et toi gravissez les échelons. De la catégories Benjamine à celle des Juniors, avant d'atteindre le rang professionnel vers tes 20 ans.

Les courses de vitesse deviennent alors toute ta vie.



La vitesse, l’adrénaline, les plongeons spectaculaires et surtout, le dépassement de soi.  Cette plaisante sensation de perdre pied, de quitter le sol pour fendre les airs, pour ne faire qu’un avec le vent, qu'un avec le ciel. De se sentir autant humain que pokemon, de braver l'impossible, de feinter le destin et de se jouer de la chance.

Des sensations uniques... qui aujourd'hui te laissent un goût amer.


Te voilà dans les starting block.  Le souffle court et le regard vif, tu observes tes adversaires avec vanité. Tu resserres ton emprise sur les rennes de ton Roucarnage, ajuste tes pieds aux étriers et viens doucement flatter son beau plumage. Lui et toi, c’est une longue histoire. Une histoire relativement simple, faite de hauts et de bas, mais surtout de gloire et de succès !

En général, il est coutume chez un pilote d’avoir au moins deux à trois montures en cas de problèmes techniques, mais tu n’as toujours compté que sur ton plus fidèle destrier, un grand Roucarnage du nom de Pat. Aujourd’hui il n’est pas question de grand prix, mais plutôt d’une course de placement. Une routine que tu ne connais que trop bien pour en avoir fait plus d’une cinquantaine. Surtout sur ce circuit que tu connais par cœur et qui est de loin ton préféré. Légèrement en bordure du grand Désert Délassant de la région, s’élève un impressionnant canyon, un labyrinthe de roches rouges surplombé d'un soleil de plomb. C’est ici que vous allez passer trente minutes de pure bonheur à slalomer entre les piliers de mère nature, à risquer vos vies dans des couloirs étroits et si Arceus le veut, en sortir victorieux !

Dans les gradins, sur ta droite, des amis. Ils te font signes mais tu n'oses répondre. Ils crient ton nom, soulèvent panneaux et banderoles pour t’encourager et toi tu souris, bêtement, levant le pouce comme pour signer ta prochaine victoire. Cela va faire quatre ans que tu es l’un des challengers le plus redouté du championnat. Tu as déjà fait tes preuves et nombreux sont ceux qui te surveilles de près, notamment les sponsors. Hier encore tu étais avec Pat aux studios de Elecsprint Arts pour confirmer ton apparition dans leur nouvel opus ; Need For Rush 2 sur arcades et consoles.

Tu reprends ta concentration, réglant les derniers paramètres à ton poignet – à savoir ton bracelet où se trouve ta Megastone. Tu inspires profondément et viens te coller au dos de ton Roucarnage. Le silence retombe et tu n’as plus d’yeux que pour le feu rouge se trouvant droit devant toi. Tout autour, de grands champions, chevauchants leur meilleurs pokemon. C’est de mémoire que tu te les énumères, deux Dracaufeu, un Drattak et un Ptera. Tu ne sais pas si c’est le soleil qui fait monter ta température ou simplement le souffle cramoisi du Dracaufeu se trouvant sur ta gauche mais en tout cas la tension est à son comble.

Et c'est le top départ. Du rouge, le néon passe au vert et tous les participants prennent immédiatement leur envol. Ton décollage est moyen, tu as pris du retard et le Drattak (le plus redoutable du groupe) a pris les devants. Tu n'arrives pas à distinguer les formes de tes adversaires tant le nuage de poussières soulever par ces derniers est épais.  Mais peut-importe, vous finirais par les rattraper. Au premier tour, tu te places quatrième en tenaille avec l’un des deux Dracaufeu. Mais pas pour longtemps car, beaucoup trop impatient, tu actives ta MegaGemme et doubles le starter par le côté.

Puis l’impact. Soudain, fracassant et surtout bruyant. Un tonnerre d’os qui se brisent, de crânes qui se fêlent. Une mélodie en écho macabre qui suinte les crevasses du labyrinthe. Le Roucarnage était lancé à une telle vitesse qu’il ne restait de lui qu’un ramassis de plumes sur un corps désarticulé et collé sur la paroi. Sa tête était rentrée dans son thorax, ses ailes s’étaient retournées et l’une de ses pattes s’était totalement arrachée au choc. Quant à toi… Ta combinaison et ton casque t’avaient visiblement sauvé la vie, mais tout comme ton pokemon, tu as senti une grande partie de tes os se faire réduire en cendre.  Dans la précipitation, tu avais eu le réflexe de placer ton bras droit devant toi, tandis que le gauche était resté sur les rennes de ton partenaire. A la vision de ce dernier, complètement réduit en charpie, encore tenu par des morceaux de peaux déchiquetées et des ligaments un peu trop solides, tu perds connaissance et manques de chuter cinquante mètre plus bas.


Aujourd’hui, après avoir fait l’objet d’un buzz médiatique dans le monde pokemon, tu foules pour la première fois les terres des îles d'Alera. Il s'agissait là d'une cure émotionnel supposé te permettre de t'évader, de te vider la tête, loin des paparazzi, loin des grandes régions. Une idée de ta mère. Ton père dans tout ça ? Il refuse de te parler, de te faire face. Maman dit qu'il a besoin de temps et à vrai dire... tu ne comprends pas trop pourquoi. C'était donc ça le plan, prendre le large, oublier l'accident, tout en continuer de prendre soin de toi... Tu parles d'un plan... Vivement que tu rentres en Unys pour retrouver Pat et recommencer les courses... !