Surnom(s): / ♦ Âge: 20 ans ♦ Date de naissance: 5 février ♦ Ville de naissance: Quelque part entre Argenta et Azuria ♦ Orientation sexuelle: Gaaaaaaaaaaay (vive le Yaoi !) ♦ Métier, statut: / ♦ Signe particulier: La cigarette au coin de sa bouche ♦ Région: Kanto ♦ Groupe: Eleveur ♦

Ici, dis-nous 10 choses sur ton personnage. Exemple :

- Il est de nature très curieuse, faisant de la science son domaine de prédilection.
- Sa saison préférée est l’hiver, il adore la neige.
- Il ne sait pas nager.
- C’est un guitariste de blues aguerri, son groupe préféré étant Led Zeppelin.
- Il fume, beaucoup, et ne se prive pas de marijuana, prétextant qu’elle l’aide à cultiver son esprit.
- Dans le même ordre d’idée, il ne crache jamais sur une bière.
- Bellamy n’a jamais « capturé » de Pokemon.
- Il a un faible pour les Pokemons de type feu.
- Il se sent très mal à l’aise dans les foules, fuyant les grandes villes.
- Il n’a jamais couché avec une fille, malgré ses 20 ans.

|| Description physique

Notre garçon est un jeune adulte d’une vingtaine d’année. Plus grand que la moyenne, il se détail de sa silhouette une carrure soigné, témoin de bon nombres de séances de musculation. Ne parlons pas d’haltérophilie, disons simplement que Bellamy se préfère ainsi et se devait bien de passer le temps d’une façon ou d’une autre. Notez que malgré une consommation excessive de cigarettes, il en tire une certaine vigueur et se rend capable de supporter de gros efforts physiques. Son visage, définit par des traits fin et sec, donne sur un front caché par quelques mèches de cheveux ci et là, au-dessous desquelles se trouve un regard aiguisé. Ses yeux en amande, à l’éclat vif, sont d’un brun sombre, presque noir. Un nez légèrement pointu et une bouche moqueuse ferme la marche, pour le reste, Bellamy est glabre.

Pour ce qui est du style vestiaire, mise à part un « casual » pyjama pour la nuit, il se montre rarement autrement qu’avec sa chemise ample, noire à manche longue - qu’il prend d’ailleurs toujours de laisser ouverte - et son pantalon aux tons équivalent. Ceci dit, il lui arrive « pour le délire » de s’afficher avec un style vestimentaire complètement différent,  se prêtant à des jeux de rôles, allant du skater jusqu’au metalleux. Il n’est pas rare de voir l’étui de sa guitare LesPauls dans son dos.

|| L’orgueil comme péché

L’orgueil est le péché le plus important puisqu’il engendre tous les autres, on peut le décrire comme étant le fait de s’attribuer des qualités que l’on n’a pas, mais il y a bien d’autres manières de considérer l’orgueil. On est évidement tous concerné, à des degrés différents bien sûr, mais voyons comment définir l’orgueil à travers Bellamy.

« Il y a une différence entre se croire supérieur et savoir vanter ses mérites », vous dira-t-il, et il est vrai qu’il aura souvent tendance à pouvoir démontrer la justesse de ses prétentions.

Tout d’abord, l’orgueil chez Bellamy, ce n’est pas de la vanité, puisqu’il aura toujours à redire sur lui-même, le sentiment de satisfaction de soi n’est pour ainsi dire, pas quelque chose qu’il connait. On pourrait le considérer d’opiniâtre, c’est-à-dire quelqu’un de trop attaché à ses idées, vous savez, c’est cette personne qui soutient une erreur, qui est persuadé qu’elle a raison et qui ne changera pas d’avis, mais ce n’est pas un trait fort de la personnalité de Bellamy. Il ne peut pas s’agir de présomption, il rejette tout jugement fondé sur des suppositions, le préjugé, le prêt-à-penser, l’opinion, qu’importe le nom que vous lui donnez. Il prendra toujours le soin de penser - au sens philosophique du terme - et c’est d’ailleurs ce qui lui donne ce petit côté persistant dont nous parlions. Vous comprendrez, que compte tenu de ce qui vient d’être dit, ça ne peut pas être l’hypocrisie. Que reste-t-il ? Ah oui ! L’ambition … Ou avoir le désir ardent de posséder quelque chose ou de parvenir à faire quelque chose, point sensible ! C’est une grosse partie de la personnalité de Bellamy.

Ce premier cocktail d’idée nous donne un personnage qui ne manque pas de confiance, il possède un sens critique et un regard très réfléchis sur le monde qui l’entoure et sur lui-même. Il semble être prêt à tout pour arriver à ses fins, faisant preuve de déterminisme tirant un peu sur l’arrogance. Il ne se gêne jamais de dire les « choses », ce qui pourrait - à tort - faire passer son franc-parler pour de la méchanceté gratuite.

|| Les sentiments

A défaut de ne pas avoir connu l’amour, Bellamy voit l’amitié comme le plus puissant des sentiments, comme la plus puissante des forces.  Son meilleur ami est évidement Lothar, son malosse mais ce n’est pas seulement une histoire de « il ne m’a jamais quitté », ou « il m’a aidé à affronter beaucoup de difficultés », c’est la base de tout et également de la façon dont il considère les autres sentiments.

Bellamy est un homme qui a peur, peur de l’inconnu, peur de l’adversaire, peur de l’obscurité, peur de l’eau et de bien d’autres choses. Aussi rationnel soit-il, il ressent le même effet que la plupart des gens, il recule ou se tétanise, et n’ose plus. L’amitié est la main qui le tira vers l’avant et le forcera à affronter ses peurs.

Il peut également ressentir beaucoup de colère, elle se matérialise par des hurlements, des gestes vifs, des paroles irréfléchis, le besoin de frapper et de blesser. Ici l’amitié sonne comme la voix de la raison qui lui fait reconsidérer son état.

Lorsque Bellamy est triste - et ça lui arrive plus souvent que vous ne le croyez- il peut se comporter de plusieurs façon différentes selon l’intensité. Le plus souvent, il s’agit d’un blues passager, il attrape alors sa guitare et écrase le cafard à grand coup de boutoir. Partager ce moment avec un ami rends l’émotion puissante et Bellamy devient ainsi « content d’être triste ».

La peur, la colère, la tristesse et l’amitié taillent dans la personnalité de Bellamy et font l’œuvre d’un personnage sensible. Qu’il ne laisse rien paraître est une affaire d’orgueil (un point dont on a d’ailleurs discuté plus haut), comme un voile qui le recouvre.

|| Idéologie

L’idéologie de Bellamy, c’est justement de ne pas avoir d’idéologie, qu’il considère comme la doctrine d’un ensemble d’opinions et de croyances, voir de convictions, fondés sur des suppositions. Bellamy vit dans ce qu’on appelle la « sphère esthétique », c’est-à-dire qu’il vit au jour le jour sans se soucier de ce que ce qu’il s’est passé hier ou de ce qui se passera demain, mais plutôt en considérant le présent, comme son nom le suggère, comme un présent. (Comment ça je vole des répliques à Kung-Fu-Panda ?) Son but est le plus élémentaire de tous, profité de la vie.

|| Qualités & défauts

+ Bellamy est quelqu’un de perfectionniste, qui voudra toujours meilleur résultat que ce qu’il obtient.
+ Il est très logique et réactif, ses raisonnements le rendant vif d’esprit.
+ Il peut-être ce genre de personne qui pousse ses amis à donner le meilleur d’eux-mêmes.
- Il est souvent désagréable avec les gens qu’il ne connait pas.
- Il ne parle pas beaucoup, créant beaucoup de silence gênant (sauf pour lui) dans les conversations.
- Ce n’est pas quelqu’un de très patient.
- Il est plutôt du genre grossier.

|| L’abandonné

Haut dans les montagnes situées entre Argenta et Azuria, un vieil homme vivait en ermite dans une petite cabane, les habitués du coin le connaissait sous le nom de Leon. Personne ne savait son histoire, et il ne justifiait pas son choix de vie à l’écart du monde. L’hiver, déjà bien installé, s’accompagné de température particulièrement basse cette année-là. Avec beaucoup de peine, Leon raviva le feu de sa cheminé, en prenant soin d’y jeter quelques buches, avant de rendre à l’extérieur. Il faisait nuit, le vieil homme fléchit son bras vers le ciel et un roucoups vint s’y poser, l’oiseau agita ses ailes et poussa quelque piaillement auxquels le vieil homme répondit d’un hochement de la tête, ayant compris qu’une tempête arrivait bientôt. Il regarda au loin et reconnu une silhouette.

« Bellamy ! Il faut rentrer maintenant ! »

Cria-t-il. Plus loin, le petit garçon de huit ans tourner lentement sur lui-même, bras tendu sur les côtés, tête tourné vers le ciel. Il admirait les gracieuses courbes que décrivait la neige en tombant. Lorsqu’il entendu la voix usée de Leon, il se précipita vers lui. Tous deux rentrèrent dans le chalet de bois et s’assirent près de l’âtre pendant que le pokemon oiseau s’installait sur son perchoir. Bellamy ne put s’empêcher de remarquer que le roucoups ne se comportait pas de façon normale. Le vieil homme félicita son sens de l’observation

« Ces pokemons ont des sens très aiguisés, il sait que je vais bientôt devoir m’en aller. »

Sa voix tremblante se mêlait au craquement du bois dans le feu, dont la faible lueur éclairait à peine son visage. Bellamy observa celui qu’il considérait comme son grand-père avec beaucoup d’étonnement, mais ne savait pas quoi répondre. Il baissa lentement les yeux qui commençaient à devenir humides.

« Quand je serais mort, tu devras libérer roucoups, il te guidera. »

Le garçon essuya les quelques larmes qui perlaient sur ses joues et acquiesça. Il savait qu’il ne devait pas pleurer, Léon l’avait préparé à ce moment. Mais le choc émotionnel resta violent, si bien qu’il partit s’isoler dans sa chambre.

La même nuit, Bellamy, assoupi sur son lit, fut réveillée par les piaillements du roucoups. Il se rendit précipitamment  dans le salon et considéra la porte d’entrée grande ouverte, qui laissait littéralement venir la tempête de neige dans la cabane. Impossible de la fermer. La panique gagna bien vite le garçon lorsqu’il se rendit compte que Léon n’était pas dans le chalet, il enfila sa lourde veste d’hivers et amena le pokemon oiseau du perchoir à son bras. Il sortit dehors et « jeta » son bras pour donner à Roucoups l’impulsion dont il avait besoin pour s’envoler. Mais il s’éloigner beaucoup trop rapidement ! Bellamy tenta tant bien que mal de courir pour ne pas le perdre de vue, mais dans la tempête, c’était mission impossible. Il continua de marcher péniblement contre le vent, criant à l’aide. En vain, la tempête étouffait sa petite voix et il ne pouvait pas revenir en arrière, n’y voyant rien devant lui. Il ne savait même dans quelle direction il allait et finit par s’évanouir de fatigue après une heure de marches, mais avant de perdre conscience, il aperçut ce qui se rapprochait le plus d’un chien qui courait vers lui, puis plus rien.


|| « Le rôdeur du nord »


« Je ne sais pas ! C’est Malosse qui l’a amené ici hier soir, vous êtes sûr qu’il n’y a pas d’avis de recherche ? »

Fit une voix qui réveilla le garçon. Il émergea avec difficulté et acheva d’ouvrir les yeux. Sur le confortable canapé qui lui servait de lit, il se mit en position assise et observa la salle aux couleurs chaleureuses  dans laquelle il se trouvait. Son regard s’arrêta sur une femme rousse habillée d’une blouse rose et blanche qui, derrière son bureau,  semblait téléphoner à quelqu’un. Elle remarqua que Bellamy s’était réveillé et raccrocha de suite. Elle lui posa tout un tas de question, mais aucun mot de sortait de la bouche du garçon qui voyait dans sa tête défiler les images traumatisantes de la veille. L’infermière poussa un soupir de découragement et tâcha de lui préparer un repas, il allait bientôt être midi, même si la tempête qui ne laissait pas passer la lumière du soleil voulait dire le contraire.

Le jour suivant, Bellamy ne s’était toujours pas délier la langue. Il restait couché sur le grand canapé du salon au centre, donnant l’air de se battre avec ses pensées. A travers les fenêtres, il pouvait voir que la tempête s’était calmée, laissant place à seulement quelques flocons.  Le malosse fit une soudaine apparition devant lui et ils se regardèrent l’un et l’autre dans le blanc des yeux.

« C’était toi n’est-ce pas ? »

Lança le garçon. Le pokemon doberman aboya un coup, sans doute pour exprimer son soulagement d’entendre la voix de son nouvel ami. Mais il coupa court à l’échange, quelque chose à l’extérieur attira son attention, il se mit à courir et à sortir du centre pokemon. Curieux, Bellamy se leva aussitôt et tenta de le rattraper, usant de sa voix pour l’appeler. Il le repéra finalement en haut d’une petite colline au milieu des arbres, il arriva à son niveau et aperçut un homme au loin qui avait du mal à se déplacer et tenant un goupix inconscient dans ses bras. Sans plus attendre, le malosse et le garçon le rejoignirent.

« Malosse, conduit le au centre, je m’occupe de votre pokemon monsieur ! »

Bellamy pris le goupix dans ses bras et commença à courir aussi vite qu’il le put. Une fois dans le centre, il supplia l’infermière de s’occuper du renard. Mais elle se contenta de pousser un soupir de soulagement et de lui sourire.

« Qu’est-ce qui vous prend ?! Dépêchez-vous !
- Ne t’en fais pas, il est juste vider de son énergie, il a seulement besoin de repos. »

En lui donnant le pokemon, Bellamy comprit qu’elle était simplement heureuse de voir qu’il allait bien, qu’il parlait et qu’il pouvait se déplacer. Il l’a regarda s’éloigner vers les salles de soin et percuta soudainement qu’il avait laissait un homme derrière lui. Il se précipita à l’extérieur et courut vers le malosse qui n’arrêtait pas d’aboyer. Le dresseur s’était évanoui en essayant de venir vers le centre. Le garçon, avec l’aide du doberman, traina l’homme à l’abri et le coucha sur un canapé. L’infermière était revenue pile à ce moment.

« Bellamy … Je ne sais pas comment te remercier, tu as fait un boulot énorme. »

L’interpellé sourit et préféra attribuer tout le mérite au malosse. L’infermière précisa qu’il s’appelait Lothar et lui proposa une idée. En échange de l’hébergement et de la nourriture, Bellamy devrait avec l’aide de Lothar, conduire les dresseurs et autres pokemons au centre s’ils sont dans le besoin. Ce qui permettrait dans un second temps, de faire gagner un peu de notoriété à l’infermière qui était trop peu connu de la région. Le garçon adora l’idée et se promit de donner le meilleur de lui-même. Au fur et à mesure des « missions » - pas toutes couronnés de succès - il gagna son surnom de rôdeur du nord.  


|| Déchirure


(Cette partie du texte est une tentative, un peu de violence et de dramatique, pourquoi pas ?)

A l’est de la région Kanto, l’extrémité de la route 25 signait son contact avec la mer par de majestueuses falaises. Tomber de l’une d’elles assure la mort et pourtant, un homme s’y tenait au bord. Immobile, il admirait un levé de soleil qui faisait s’éclater dans le ciel et les nuages un rouge sang qui aurait fait frissonner n’importe lequel des superstitieux. Habillé d’une longue bure encapuchonné  aux couleurs brunes usées par le temps, il semblait fredonner de sombres paroles.

« Je les hais tous … »

Répétait-il en boucle. L’expression de son visage faisait l’éloge de la tristesse tant ses traits étaient tirés, mais son air étrange pourrait donner l’impression que cet homme transpirait le sadisme à son paroxysme, c’était, le plus effrayant des visages, celui d’un homme qui avait perdu sa raison.


« Bon et bien Lothar, je crois qu’on y est ! »

S’exclama Bellamy, il pénétra à l’intérieur d’azuria, son malosse sur les talons. Cette ville, comparé aux autres, ne pouvait vantait la hauteur de ses grattes ciels et ne possédait pas de centre commercial, ou de parc pokemons. En revanche, des rivières zigzaguaient et jouaient dans l’espace entre les différents bâtis, donnant à Azuria l’impression qu’elle se couvrait d’une aura bleuté. D’innombrable pokemon aquatique vivait et circulait dans ces véritables routes aquatiques, la ville céruléenne jouissait d’une harmonie parfaite avec l’eau et ça surprenait énormément Bellamy. Il venait de quitter l’infermière Joëlle qui l’avait recueilli 7 ans auparavant et du haut de ses 15 hivers, il songeait au voyage et à la découverte du monde.

« C’est dingue, on se croirait dans un rêve ! »

Fit-il en voyant des dresseurs profiter de l’eau pour faire des combats aquatique entre les maisons. Il se fit la remarque qu’apprendre à faire des combats pokemons rendraient son expérience encore meilleur. Mais pour commencer, il devait visiter la ville et ses merveilles. Il dépensa son argent facilement dans des magasins en tout genre et dans des stands de nourritures, achevant de remplir complètement son sac à dos. Il comptait maintenant dans son inventaire des baies, des potions, des antidotes, des pokeballs vide et d’autre objets en tout genre, jusqu’à ce que sonna l’heure de l’entrainement.

Cette après-midi, beaucoup de dresseurs s’étaient réuni au nord de la ville, dans les champs de la route 25. Bellamy et Lothar révisèrent ensemble les attaques Gros Yeux, Flammèche, Grondement et Morsure contre des petits pokemons sauvages avant de faire interpeller par un dresseur de son âge qui disait s’appeler Kurt.

« Salut ! Ça te dirait un combat ? »

Le Northstalker détailla l’adolescent qui, brun de cheveux et aux yeux couleur azurs, portait une tenue courante de la région, avec une casquette marqué du dessin d’une pokeball. Bellamy accepta le défi en se présentant à son tour, mais précisa que c’était son premier combat pokemon.

« T’inquiète pas, j’vais y aller doucement ! »

Il jeta sa pokeball, de laquelle se découvrit un goupix, tandis que lothar s’avança et se mit en position d’attaque. Des boules de feu partirent dans tous les sens sans jamais qu’elles touchent leur cible, les deux pokemons faisaient tout deux preuves de beaucoup d’agilité, esquivant la moindre attaque. Mais le goupix se montra plus fort, et pris Lothar de cours avec des vives attaques, l’achevant avec une onde folie suivit d’une attaque flammèche. Le malosse, épuisé, n’arrivait plus à tenir la cadence.

« C’est bon ! Je crois qu’on peut s’arrêter là »

Annonça le dresseur, Bellamy acquiesça et félicita Lothar pour sa performance. Kurt l’invita à discuter, en marchant le long de la route, du rôle de dresseur auprès de ses pokemons et de comment il doit réagir dans un combat. Ils poussèrent la conversation un peu plus loin jusqu’à finalement parler de tout et de rien, le courant semblait bien passer.

« Tiens, il fait déjà nuit ? On ferait mieux de rentrer à Azuria, je ne sais même pas par où on est passé. Proposa le Northstalker
- Bellamy … Il y a un truc qui va pas, il n’est que 15h … »

L’orphelin regarda autour de lui, en effet, quelque chose n’allait pas. Puis son regard se posa sur un étrange pokemon qu’il pointa du doigt.

« Qu’est-ce c’est ça ?
- C’est un soporifik … »

L’hypnotiseur leva lentement les bras et fit claquer ses mains entre elles. Le son produit résonna dans la tête de Bellamy et sembla ne jamais s’arrêter, dans le même temps, le décor gagna une teinte rouge sombre et tout autour de lui sembla mourir, puis il s’évanouit.


|| Déchirure - deuxième partie


Lorsque Bellamy se réveilla, il sursauta et pris peur. Adosser contre arbre, poings liés par des cordes, un homme se tenait accroupis devant lui, son visage à quelque centimètre du sien. Ses yeux étaient tellement rouges qu’on aurait dit que tous ses capillaires sanguins avaient explosé, dans une expression de tristesse, ses sourcils étaient courbés à l’extrême dans un regard de terreur. Ses joues étaient incroyablement creuses et son front criblé de cicatrices.

« Je lui ais dis pourtant : arrête de te goinfrer, mais il ne veut rien savoir, rien ne suffit à le satisfaire. »

Sa voix était tremblante, un peu aigu. L’homme habillé de sa vieille bure encapuchonné se leva et s’approcha de la falaise. Bellamy affichait un air terrifié et il tenta de parler, mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Il faisait presque nuit, le ciel faiblement coloré de cette lueur rouge angoissante. C’est alors qu’il remarqua que le fou tenait un pokemon inconscient par la queue. Le goupix de kurt ?! Remarqua Bellamy.

« Où est Kurt ? »

Osa-t-il finalement. Mais le vieil homme ne répondit pas, il marchait lentement vers la mer, puis il  sembla reprendre de la distance, comme s’il mesurait une prise d’élan, la situation devenait de plus en plus absurde. Et puis qu’était-il arrivé à ce goupix ? Pourquoi le tenait-il de cette façon ? Lothar ! Se souvenu-t-il, il le chercha du coin de l’œil et sentit du mouvement sur ses mains. C’était lui ! Le malosse était en train de ronger les cordes qui liaient ses poignets. Soudain, un cri qui ressemblait à celui des dragons retentit, faisant frissonner Bellamy. Qu’est-ce que c’était encore ?

« Tu ne t’arrêteras donc jamais ? Mais j’ai ce qu’il faut pour toi, tout vas bien. »

Cria le taré. Celui commença à courir, tenant fermement le goupix par la queue et le lança littéralement du haut de la falaise.

« Quoi ?! Mais qu’est-ce qui lui prends ? »

S’étonna Belamy. Un gigantesque leviator surgit soudainement de l’eau et croqua violement dans le pokemon renard, avant de se courber pour replonger dans la mer. Son corps était tellement long qu’il sembla rester longtemps dans les airs. Bellamy, yeux et bouches grand ouverts, continuait de regarder au même endroit, se refaisant plusieurs fois la scène dans sa tête. Le sénile se retourna, toujours avec la même expression terrifiante.

« Kurt, c’est le gamin qui était avec toi ? »

Bellamy ne répondit pas, encore traumatisé de ce qu’il venait de voir. Le vieil homme s’approcha de lui, s’accroupit, et vint lui chuchoter quelques mots à l’oreille et les yeux de Bellamy s’écarquillèrent encore plus. Enfin, le fou se leva et parti dans la direction opposé à la falaise, laissant le garçon seul. Ce dernier tentait d’y comprendre quelque chose, de faire le point, mais la scène du leviator ne voulait pas partir, elle revenait tout le temps au milieu de ses tentatives de réflexions sans cesse coupé par le chuchotement du fou sur ce qui était arrivé à kurt. Jusqu’à ce que tout se brise violemment dans sa tête, c’était comme imaginer une plaque de verre se casser en petits morceaux. Il avait changé d’état d’esprit, il n’avait plus peur, un autre sentiment avait pris la place.

« Tu as bien fait de te cacher derrière moi, je veux te voir, montre-moi comment tu es maintenant s’il te plait. »

Il avait compris que si Lothar n’avait pas été capturé et attaché comme lui, c’était parce qu’il avait réussi à s’échapper. Mais le malosse n’aurait pas dû avoir cette occasion, pas après le combat qu’il avait fait avec Kurt, il était trop faible à ce moment-là : il ne s’était pas échapper en tant que malosse. Beaucoup plus grand, des yeux rouges brillants, de longues cornes sur le crâne, la gueule dégoulinant de bave, des grognements compulsifs, le démolosse n’attendait qu’un seul ordre de la part de son maître, ses jambes tremblaient d’impatience, il semblait avoir subi le même craquement mental que Bellamy, mais en pire.

« Tue-le. »

Un grognement plus fort d’encouragement acheva de lui faire démarrer sa course effrénée. Bellamy resta assis contre l’arbre et tenta de réunir ce qu’il lui restait de lucidité pour former un jugement, une idée ou une décision, mais que ses yeux en témoignent, il était rongé par la colère. Des bruits de pas attirèrent son attention. Il leva la tête en direction du même soporifik qui lui avait fait avoir des hallucinations. Le pokemon et l’humain se regardèrent longtemps avant que Bellamy réussisse à monter les pièces du puzzle dans sa tête.

«  Si tu n’obéissais pas à ton maître, il te donnait à manger au Leviator, c’est ça ? Tu nous as capturé et tu as fait évoluer malosse en le combattant parce que tu savais que les attaques psy ne pouvaient rien contre le type ténèbres d’un démolosse. Tu nous as fait voir ça pour nous motiver à le tuer sans qu’il ne se doute de rien. »

Le pokemon ne bougea pas, comme s’il approuvait tout ce que Bellamy disait. Un cri déchirant brisa le silence de la nuit et sembla durer éternellement. Lothar venait d’accomplir sa mission. Le soporifik, comme avant que tout ne commence, fit claquer ses mains entre elles. Le son résonna de plus belle dans la tête de Bellamy et le décor changea de nouveau. Il comprit ce qui était en train de se passer et se laissa tomber dans les pommes.

Bellamy se réveilla le matin suivant dans l’un des champs de la route 25 exactement là où il avait vu Kurt la dernière fois. Son démolosse dormait juste à côté de lui. Ce n’était donc pas un rêve … Comprit-il. Il se prit la tête dans les mains et tenta d’effacer de sa mémoire tout ce qu’il s’était passé la vieille.


|| Bluesy day


Tous les fumeurs seraient reconnaitre ce cliquetis métallique, la petite flamme anima d’une faible lueur le côté sombre du bar, dévoilant au passage un visage fatigué. Bellamy tira une grosse bouffée de son stick, celle dont il avait besoin pour marquer la fin d’une lourde journée. Il cracha lentement la fumée en lui faisant prendre des formes circulaires qui se dirigeait mollement vers sa bière posée au coin du comptoir.

« Hoy … Tu m’oublies pas hein ? »

« Smile » portait toujours un costume et un chapeau, les gens le connaissaient ainsi dans la région, comme une signature. Emporté par la musique, il mimait le guitariste qui criait sa peine au rythme des notes du diable, faisant peser dans la salle cette ambiance blues particulière et commune à ce genre de bar. Bellamy ne lui prêta aucune attention, si ce n’est qu’en lui donnant l’objet de sa convoitise, et s’affaira plutôt à prendre quelques gorgées de sa gueuze. Il se mit à tripoter l’artefact sphérique des dresseurs, l’esprit peu tranquille.

« Hendrix est un génie ! »

Affirma Smile toujours en transe avec la musique. Il tenait le joint entre son pouce et son index, ses yeux se fermaient à moitié et se remplissaient de sang, une réaction typique chez les fumeurs d’herbes. Il considéra son ami qui avait les yeux rivés sur sa pokeball.

« Sérieusement mec, faut que tu te détendes. »

Insista-t-il en tendant le pétard. Mais Bellamy resta immobile.

« Bon … Qu’est-ce qui va pas ? Demanda-t-il finalement.
- Je n’avais jamais mis Lothar dans une pokéball avant, ça me donne l’impression de l’enfermer en cage … »

Smile explosa de rire. Il attrapa sa canette de bière et la vida avant de donner une tape dans le dos de son ami. Ce dernier ne comprit pas tout de suite ce qui pouvait expliquer son étrange comportement, mais il ne broncha pas quand il le vit se lever et lui faire signe de le suivre. Ils se dirigèrent tous deux à l’extérieur du bar. Il ne devait être pas loin de minuit. Les lumières des lampadaires se reflétaient sur l’eau, le port de Carmin-Sur-Mer était particulièrement beau la nuit. Smile marchait en chantant la reprise de Nirvana de « Where Did You Sleep Last night » et en continuant de fumer, ce qui faisait sourire Bellamy, voilà maintenant deux années qu’ils se connaissaient, précisément depuis son arrivé dans la ville. Le Northstlaker gagnait son argent en travaillant dans un centre d’élevage, il avait accumulé tellement de connaissances en grandissant dans un centre pokemon qu’elles étaient plus qu’apprécié par les éleveurs. Il commença à trainer dans les bars dans lesquels il chopa toutes ses mauvaises habitudes, cigarette, alcool et autre substances, ce qui l’amena directement à Smile. Leur passion pour le blues les poussa à ne jamais se séparer, ils entreprirent même d’apprendre à jouer de la guitare pour faire sonner quelques riffs ensemble, un exercice dans lequel ils s’avéraient être plutôt à l’aise.

« On y est ! »

Le bluesman au chapeau poussa les portes d’un grand édifice et y invita Bellamy, le même qui admira l’architecture futuriste du bâtis. Ils entrèrent dans une salle dont les écrans semblaient flottaient dans les airs. Smile tapa sur un clavier qui laissait passer la lumière et détailla un grand geste autour de lui qui fit naitre au centre de la pièce un hologramme géant. Finalement, une image distinguable se matérialisa en face de Bellamy. Une pokeball ?

« Qu’est-ce que tu crois que Lothar vit en ce moment ? »

Quelle question bizarre, impossible d’y répondre. Bellamy adopta son air le plus curieux, faisait répondre Smile de son surnom, un sourire radieux animant son regard.

« Ce n’est pas un phénomène complexe, mais on va avoir besoin de quelques outils pour y répondre ! »

Il « posa » ses doigts sur l’hologramme de la pokeball et déplia brusquement ses bras en étoile, une dizaine d’écrans transparent s’organisèrent dans l’espace autour d’eux. Bellamy, très impressionné, ne savait plus où donner de la tête. Un des hologrammes affichait le titre « intrication quantique », un autre semblait donner la représentation d’un atome et encore un autre juste à côté montrait une équation très complexe qu’il n’arrivait même pas à lire.

« Shrö … Shrödin …
- C’est Shrödinger abruti! »

Smile se retourna et tapa encore des formules incompréhensibles sur des écrans flottants, apporta des modifications aux hologrammes et revint vers son ami.

« C’est la première fois que j’te vois sourire comme ça, on a toute la nuit mon gars, tiens-toi prêt ! »

Toute la nuit et c’est peu de le dire, car ils passèrent toutes la journée suivante dans la même salle, presque sans dormir. Bellamy buvait les paroles de son ami, son immense soif d’apprendre dévoilée au grand jour, il assimilait toutes les théories que Smile lui expliquait, même si elles n’étaient pas toujours évidentes. Ils terminèrent sur la conclusion que les pokemons passaient d’une forme énergétique à une forme d’information lorsqu’ils se faisaient capturer par le laser rouge, rendant le temps inerte pour eux. L’homme au chapeau vit Bellamy tellement heureux qu’il n’hésita pas un seul instant à lui faire la proposition de travailler dans le centre de recherche.

« Tu peux prendre ce genre de décision toi ?
- Pourquoi pas ? Ce laboratoire m’appartient, c’est moi qui l’ait fais construire. »

Il s’amusa encore de l’étonnement du rôdeur du nord, comme s’il découvrit en lui un enfant. Smile lui précisa qu’il ne serait reconnu ici qu’en tant qu’assistant et qu’il n’aurait pas une grande influence dans le travail des autres poke-physiciens mais ça n’eut pas l’air de déranger plus que ça. En réalité, Bellamy considérait cette situation comme un immense privilège.

Evolution, influence des pierres élémentaires eau/feu/plante et d’autres, capacités, talents, il couvrait toutes les interrogations sur les pokemons, chaque journée devint passionnante, d’autant que les travaux étaient parfois rythmé par des opérations de terrains, ainsi il ne manquait pas non plus de voyager.


|| Sauvetage


La ville de Carmin-sur-mer se démarquait des autres par son port. Bellamy aimait s’y rendre et admirer le crépuscule projeter ses couleurs orangés sur les navires. Lunette de soleil, cigarette au bec et accompagné de son démolosse, il marchait souvent sur le port pour se changer les idées.  Du haut de ses vingt hivers, il réussit à intégrer le centre de recherche de Carmin-sur-mer en tant qu’assistant. Il préparait le matériel et mettait en condition les pokemons sujets aux diverses expériences. Il s’agissait souvent d’essayer de comprendre l’évolution et d’en étudier les différents  aspects.

Mais un soir, les choses tournèrent un peu au vinaigre. Bellamy fut convoqué dans un des laboratoires pour discuter des propriétés des  pokemons électriques. A peine était-il entré dans la salle d’expérimentation qu’un Raichu lui sautait dessus pour le plaquer au sol. Son regard sadique et les petits éclairs sur ses joues n’échappèrent pas à Lothar qui commença à grogner.

« Ah ! Northstalker, te voilà ! J’te présente Volt, un Raichu qui a beaucoup d’énergie à revendre comme tu peux le voir »

Lança Santo, un scientifique avec de longs cheveux noirs et des yeux très sombres. Bellamy se releva avec le pokemon sourie dans ses bras et valida les propos de son collègue en rigolant.

« Alors ? De quel genre d’expérience tordue Volt fait-il l’objet ?
- On va mesurer sa puissance électrique et se servir de son énergie pour tenter de dissocier la matière »

Le raichu, ne tenant pas en place dans les bras de Bellamy, s’échappa et pris la décision d’embêter le Démolosse. Ce dernier approcha son museau en grognant, mais volt répondit par une petite décharge électrique qui apeura le doberman. Il s’esclaffa et chercha dans la salle un truc à détruire  pendant que les deux hommes discutaient.

« Ça va lui demander énormément d’effort, il ne risque rien ?
- Un épuisement physique et total entre autre, avec une infime possibilité qu’il meurt. »

Santo eut l’air de l’affirmer sur un ton normal, comme si ça ne le dérangeait pas plus que ça. Bellamy se braqua immédiatement.

« On ne peut pas faire ça.
- Ecoute … Ce n’est pas moi qui décide, contente-toi de m’assister ok ? »

Le Northstalker ravala un juron et décida de laisser faire et de regarder ce qu’il allait se passer. Santo attrapa le raichu et le plaça à l’intérieur d’une étrange cloche en verre relié à tout un tas de câble. Il se mit à la hauteur du pokemon et lui murmura avec un sourire de donné tout ce qu’il avait. Il signala le début de l’expérience en parlant dans un microphone et lança un compte à rebours. Impuissant, Bellamy assista à la scène et admira l’éclat impressionnant de lumière qui jaillissait de Volt lorsqu’il commença. Durant les cinq première minutes, il avait l’air plutôt à l’aise, content de se donner à fond. Tout un tas de machine se mirent en route dans un vacarme assourdissant et affichait plein de valeurs incompréhensibles. Puis, Santo se mit soudainement à actionner un levier, rendant les machines encore plus bruyantes. Le regard de Volt commençait progressivement à traduire la douleur, comme s’il n’avait pas d’autre choix que de décharger sa puissance, plus qu’il ne le pouvait. Les minutes passaient et Bellamy crut voir une larme perler sur la joue du raichu. Il péta littéralement un câble et sortit de la pièce, il repéra un boiter électrique sur un des murs et l’ouvra. Puis il ordonna à Lothar de mordre les câbles pour les couper. Tout le bâtiment fut plonger dans le noir et le vacarme sonore se stoppa.

Lorsque le courant revint à nouveau, Santo remarqua le bocal en verre vide. Il poussa un long soupir en se coinçant l’arête du nez et laissa échapper un juron. Bellamy était allé trop loin.


|| Affronter la mort


Un avis de recherche fut lancé bien rapidement et le rôdeur du nord comprit que Kanto n’était plus une région sûre pour lui. Dans la forêt, pas loin de Carmin-sur-mer, il arrêta sa course effrénée et posa le raichu épuisé au sol. Il fouilla dans ses poches et sorti une pokeball dans laquelle il plaça Volt.

« En attendant qu’on trouve une solution, je vais te garder avec moi. Lothar, il faut qu’on retourne à Carmin-sur-mer, on va prendre un ferry pour aller à Johto tant qu’on le peut encore. »

Mais il n’obtenu aucun aboiement en guise de réponse, le démolosse avait disparu ! Il chercha aux alentours pendant plusieurs minutes et le trouva au côté d’un salamèche entièrement balafré qui tenait sa queue entre ses pattes. Lothar n’avait rien perdu de ses réflexes de sauveteurs, et il essayait maintenant de comprendre ce qui était arrivé à ce pokemon.

« Tu crois qu’on a le temps pour ça ?

Face à son regard de chien battu, Bellamy ne résista pas et se précipita au côté des deux pokemons. En examinant le lézard, il remarqua que ses cicatrices n’étaient pas récentes. En fait, le pokemon semblait aller parfaitement bien du de vue physique. Mais il tremblait, et sa manie de tenir sa queue entre ses pattes comme s’il avait peur qu’il lui arrive quelque chose n’avait rien de normal.

« Lothar, sonde les alentours, trouve moi quelque chose en rapport avec ce salamèche s’il te plait. »

Dans un grognement d’encouragement, le démolosse partit à vive allure remplir sa mission. Pendant ce temps, Bellamy tenta de faire manger le pokemon feu, mais il était beaucoup trop effrayé et ne voulait rien avaler. Alors qu’il commençait à perdre patience, il entendit au loin les aboiements de Lothar. Déjà ?! Fier de son pokemon, le Northstalker attrapa le salamèche et suivit le son de la voix de son doberman. Mais ce qu’il vit en arrivant lui mit un haut le cœur, un énorme dracaufeu gisait sur le sol, inconscient. Le salamèche s’échappa des bras de son sauveteur et s’approcha de son parent en poussa de déchirantes plaintes. Lothar éloigna volontairement le petit lézard de feu de l’endroit avec l’approbation de son maître. Ce dernier s’approcha du dragon et examina sa queue. Pas de flamme.

« Comment est-ce possible ? … »

Dans une incompréhension totale, Bellamy ne sut comment réagir, qu’est-ce qu’il faut faire dans ce genre de moment ? De nouveaux aboiements parvinrent à ses oreilles, mais ceux-ci étaient rythmés d’une façon bien différente. Le rôdeur du nord comprit qu’il n’avait plus le temps. Dépassé par les évènements, il regardait autour de lui, espérant que quelqu’un sorte et vienne l’aider. Rien. Sans attendre plus longtemps, il laissa tomber et rejoignit son pokemon au plus vite.

Ils se rendirent au port de Carmin-sur-mer en essayant d’être le plus discret possible et jouant de subterfuges, Bellamy réussit finalement à embarquer sur un des ferrys, sans même savoir où il mènerait. Faisons le point. Il était recherché dans la région de Kanto pour avoir rendu inutilisable un laboratoire du centre de recherche de Carmin-sur-mer et pour vol de pokemon. Il possédait maintenant un Raichu et un Salamèche dont ils ne savaient pas quoi en faire et qui étaient tous deux dans un état pitoyable. Qu’allait lui réserver la suite de l’histoire ?