Rafaël B. Roen
REGION : Hoenn POKÉBALL LANCÉES : 1020 A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 10/06/2014
| Sujet: Rafaël B. Roen • "Watch the flames burn auburn on the mountain side" Mar 10 Juin - 23:04 | |
| Rafaël B. Roen "And if the night is burning, I will cover my eyes" ID. CARD _________________________ Anecdotes Surnom(s): Rafaël, en vérité son prénom est Blanche ♦ Âge: 19 ans ♦ Date de naissance: un 21 février ♦ Ville de naissance: Vermilava ♦ Orientation sexuelle: sujet délicat ♦ Métier, statut: larbin Espionne et coursière à ses heures ♦ Signe particulier: est hypermnésique ♦ Région: Hoenn ♦ Groupe: Team
| - Elle croit aux esprits qu'on dit disparus et le feu l'a toujours fasciné. - Véritable montagnarde, elle sait se repérer très facilement dans la nature et il lui arrivait souvent de passer la nuit dehors. - Très respectueuse de la nature, elle a parfois des petits rituels qu'elle seul comprend. - Avant de prendre le bateau pour arriver sur l'île, elle n'avait encore jamais vu l'océan et c'est tant mieux, elle est hydrophobe. - Onix est le premier Pokémon qu'elle a eu, mais Rafaël est plus proche de son Sablaireau qui est très affectueux. - Lorsqu'elle perd tous ses moyens, ses Pokémon deviennent incontrôlables. Dans ces moments de colère, Onix est capable de tout détruire autour de lui. Il a cependant beaucoup d'affection pour sa jeune dresseuse. - Il est clair qu'elle n'a aucune envie d'être dans la Team Rocket et qu'elle y est maintenue de force. Elle espère toujours, cependant, pouvoir s'en échapper un jour. - Rafaël est hypermnésique, c'est à dire qu'elle a une mémoire d'éléphant. Elle est également gauchère. - En vérité, elle ne se coiffe jamais et ne s'habille que de gros pulls très peu féminins (récupération oblige, beaucoup sont de vieux vêtements de son père). D'ailleurs, elle manque toujours de temps pour tout et est très souvent en retard. - Bien que paraissant dix ans de plus, Rafaël est une jeune femme très renfermée et très discrète qui ne laisse transparaître aucune émotion. Elle aurait grandement besoin d'un psy.
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-------- Descriptions physique & caractère Comment décrire Rafaël ? Si vous la voyez dans la rue, nul doute que vous retiendrez soit les traits de son visage soit les courbes de son corps. Du haut de ses dix-neuf ans, la jeune femme est belle, très belle, et si elle en est consciente, elle n'en a jamais été orgueilleuse. Originaire d'Hoenn, elle descendrait d'un peuple autrefois nomade dont elle n'a aujourd'hui aucune connaissance, mais qui a laissé sur son corps des traces toutes particulières. Sa peau, légèrement halée à sa naissance, est aujourd'hui couleur de lune, à cause des nombreuses heures passées dans les montagnes et les souterrains. Quant à ses cheveux, véritable cascade de charbon, ils sont d'une couleur corbeau tirant légèrement vers le bleu sous les reflets lunaires, et ils descendent jusqu'au milieu de son dos. Et ses yeux... Héritage de son peuple, ils sont d'une couleur gris-vert peu commune. Son père a exactement les mêmes qu'elle, ce qui l'a toujours rendue très fière. Très mature, Rafaël a toujours fait plus que son âge, autant physiquement que mentalement, ce qui expliquerait sans doute la courbe affriolante de ses hanches et de sa généreuse poitrine, l'ayant fait femme malheureusement bien trop tôt. De nombreux grains de beauté peuplent son corps finement musclé, solide, et ses mains sont souvent abîmées par ses heures d'escalade, ce pourquoi elle doit les hydrater souvent. Des cuisses épaisses, musclées, de longues jambes, des hanches rondes et formées, mais un corps fin et un ventre plat, légèrement sculpté. Les longues heures de grimpe ont rendu le corps de Rafaël musclé et endurant, adepte à l'escalade. Pourtant, côté vestimentaire, Rafaël a plutôt tendance à cacher son corps sous d'épaisses couches de vêtements, qu'il fasse chaud ou froid. Unique, elle ne suit aucune mode autre que ce qu'elle aime porter, et préfère le côté pratique des vêtements à celui esthétique. Si petite fille elle adorait les robes et les longues jupes bohêmes, elle n'en porte quasiment plus aujourd'hui. Pour ses chaussures, la belle préfère évidemment de bonnes grosses chaussures de marche et de montagne, certes peu féminines, mais tellement confortables.
D'un tempérament de glace, vous ne pourrez pas approcher Rafaël comme vous approcheriez d'une autre femme. Farouche et fière, la belle gitane ne se laisse pas facilement aborder, et encore moins dominer. Elle ne reconnaît aucune autorité, si ce n'est celle de son parent, le seul avec lequel elle devient douce et passive, et son caractère de feu en a découragé plus d'un. Très attachée aux valeurs de la terre, Rafaël ne se sent jamais autant à l'aise qu'en montagne, où le contact de l'air et de la terre est le plus fort. Caractérielle, il lui arrive parfois de perdre patience et de s'énerver très vite, surtout lorsqu'elle ne parvient pas à obtenir ce qu'elle veut. Ce faux-pas lui a d'ailleurs souvent fait perdre le contrôle de ses Pokémon, surtout des plus grands qui sont peu faciles à mener. La belle est très exigeante avec elle-même, et surtout elle ne se permet aucune faute, ce qui parfois l'épuise jusqu'à l'inconscience. Elle pense que dans sa position actuelle, tant qu'elle sera rattachée à la Team Rocket, elle n'a pas le droit à l'erreur. Sortir son père de l'emprise du groupe mafieux est devenu pour elle son souhait le plus cher, si bien qu'elle en a exclu tout le reste. Têtue, Rafaël ne suit en priorité que ses idées et son instinct. À son âge, la jeune femme n'a ni amis, ni entourage proche, ni passion ou loisir. Rafaël ne s'autorise aucun lien, aucune pause, aucune affection avec personne d'autre que son père ou ses Pokémon, à tel point qu'elle a fini par s'oublier totalement.
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Histoire Mon histoire. C'est étrange, personne ne m'avait jamais demandé de la raconter. Je ne sais pas par où commencer … En vérité, je crois que toute ma vie est liée, et a toujours été liée, à la montagne. Mes parents se sont rencontrés sur une montagne, il me semble que c'était à Sinnoh ou Johto. Mon père, nomade, était un vrai montagnard. Le genre barbu, massif, qui fait peur aux premiers abords mais en vérité d'une extrême gentillesse. Ma mère, elle, était archéologue. Elle avait sa petite notoriété, ses relations. Il était tombé sous son charme, sa gentillesse, leur passion commune, la montagne. Il l'avait suivi un peu partout, et j'étais née deux ans plus tard. Ils s'étaient alors tous deux installés à Hoenn, à Vermilava, au pied du Mont Chimnée. Je me souviens y être allée très souvent avec eux. Mais c'était l'avant. À mes six ans, ma mère décéda Un accident, un sol effondré, rien de plus bête. La montagne m'avait donné la vie, et elle avait volé celle de ma mère. Elle ne me laissa en souvenir qu'une pierre, grise et sculptée, que je gardais précieusement. Le choc fut rude, mais davantage pour mon père. Il était devenu un autre, renfermé, grognon, brutal, solitaire. J'étais privée de mes deux parents. De ce que je me souviens, une personne passait à la maison, tous les jours, pour veiller à ce que je mange. C'était une voisine, il me semble, une gentille femme qui avait perdu son mari la décennie dernière, et qui répétait souvent à mon père qu'elle « savait ce qu'il endurait ». Il ne lui répondait jamais, et comme lui, j'ai fini par me taire. Trois années passèrent.
Un jour, mon père rentra à la maison avec, avait-il dit, trois collègues à lui. Ça m'avait paru étrange à l'époque, car de ce que je me souvenais, mon père ne travaillait pas. C'était trois types tous plus différents les uns que les autres, une casquette sur la tête, un uniforme sale et grisâtre. Il ne m'avait même pas dit leur nom. Puis le soir suivant, ce fut deux autres types. Le défilé continua, des jours et des jours, comme une habitude. Je fuyais leurs soirées adultes et nauséabondes, mélange de tabac et d'alcool. Cependant, je n'étais pas malheureuse. En journée, je retrouvais mon père. L'homme silencieux et alcoolique était redevenu le père qu'il était, joyeux, fier de sa fille. Ce n'est que plus tard que je compris qu'il s'était laissé enrôlé dans la Team Rocket. Qu'est-ce que cela lui avait apporté ? Une nouvelle vie, plus excitante ? Un but nouveau ? De l'argent, du pouvoir, des femmes à loisir ? J'aimerai le comprendre. Mais, bien qu'il disparaissait souvent, parfois même des jours entiers, il était redevenu lui-même, et la gamine que j'étais en avait été ravie, profondément heureuse. Nous étions redevenus très proches. À mes dix ans, je rencontrai Onix. Il était très jeune quand je l'ai trouvé, coincé dans une cavité trop étroite. Sa queue avait été rongée par je ne sais encore quel Pokémon et il était très faible. C'est sans doute pour cela qu'il m'avait laissé approcher, moi, si petite à côté de lui. J'étais restée dormir à ses côtés cette nuit-là, mon père absent, et le lendemain, le serpent avait décidé de m'accompagner. Ce fut mon premier ami.
Je grandissais, et les « collègues » de mon père venaient souvent à la maison. De plus en plus souvent à mon goût, nous n'avions plus aucune intimité. J'avais onze ans quand une nuit, l'un d'eux se glissa dans mon lit. Ce fut la première fois, ce ne fut pas la dernière. Je n'en dis jamais rien à personne, mon père ne s'en aperçut jamais. À treize ans, je réussi à faire accepter à mon père l'idée de poser un verrou sur ma porte. Je grandissais, j'avais besoin d'intimité maintenant, pour me changer tranquillement. Je me souvins de son rire, il avait trouvé ça mignon. L'excuse passa, je fus tranquille. Mais en deux ans, j'avais eu le temps de beaucoup me renfermer.
On grandit dans cette ambiance particulière, des journées agréables, passées à la montagne ou à la maison, des nuits inquiétantes que je passais enfermée dans ma chambre, à écouter le cliquetis des bouteilles au milieu des éclats de rire. Solitaire, je me trouvais mes propres jeux. Onix égayait mes sorties. À douze ans, j'eus ma première « mission », sans m'en rendre compte vraiment. Une simple course. J'étais petite, j'étais solide, la petite souris idéale dans ce monde de chats. Ce fut l'un des « collègues » qui me l'a donna, un soir. Je me souvins avoir eu un regard pour mon père, attendant qu'il me défende, qu'il s'interpose. Je n'avais eu en réponse que des yeux baissés et un silence soumi. Les mois passèrent, et les missions s’enchaînèrent, de plus en plus complexes. Je me glissais de force, et sans m'en rendre compte, dans un cercle infernal. J'étais entrée, moi aussi, dans cette team qui avait emprisonné mon père. Je reçu mon uniforme, ma marque d'appartenance : un petit « R » tatoué au creux de mon poignet gauche. J'ai prévu, quand je serai sortie de cet enfer, je dissimuler le tatouage par une lune en croissant. Bien sûr, j'avais plusieurs fois tenté de m'opposer, de refuser cette autorité et ces manières. Je ne voulais pas être comme eux, une voleuse aux rêves d'or. Je voulais simplement vivre, heureuse, et continuer de grimper à flanc de montagne. Impossible. On me l'avait fait comprendre, aussi souvent que cela s'annonçait nécessaire. Avec mon père enrôlé dans la Team Rocket, j'étais liée à cette dernière. « Si tu t'échappes, petite souris, on se débarrasse de lui. » Il fallait que je sorte, mais pas seule. Je lisais dans les yeux gris de mon père sa honte et sa faiblesse, et je culpabilisais de ne pas pouvoir être plus forte. J'avais quatorze ans.
Durant les cinq années qui suivirent, mon grade n'avait guère évolué. Simple larbin, j'effectuais les tâches les plus sales sous le rire gras des mieux chaussés. J'avais quitté l'école peu après mes seize ans, et je savais pertinemment que je n'y retournerais jamais. En parallèle, mon corps s'était mis à grandir, beaucoup, et de petite fille, il devint femme. Je n'étais plus la petite souris idéale, j'étais à présent une proie potentielle et tellement facile à embêter, je m'énervais si souvent. Des mains aux fesses que j'écartais d'une gifle sèche, aux remarques lubriques... A force, cela ne me touchais plus vraiment. J'étais forte, solide, et fière comme jamais. Je n'étais pas dans cet team par plaisir, seulement par obligation, et cela ne durerait pas. Je me le répétait en boucle dans ma tête. Entre temps, j'avais composé mon équipe de Pokémon. Onix, bien sûr, puis un Sabelette qui évolua très vite et qui devint mon seul véritable ami, Onlix étant plus sauvage. Et le mois dernier, je m'éloignais pour la première fois de mon île, pour celle d'Alera. Je m'éloignais également pour la première fois de mon père, ce qui fut très difficile. J'étais en vérité morte d'inquiétude de ne jamais le retrouver à mon retour. Sur cette nouvelle l'île, nous fûmes une dizaine de personnes à partir, en reconnaissance m'avait-on dit. On disait que cette station thermale comptait pas mal de richesses. La Team Rocket et leur ambition démesurée me dégoûtait. Mais avais-le choix ? Je fus de la partie. Ma première véritable mission.
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---------- team Pokémon--------------------- toi derrière l'écranPseudo: Milie ♦ Âge: j'sais pas moi même ... ♦ Pays: ciel ♦ Comment as-tu connu le forum ? TC, et même pas honte ! ♦ Fréquence de connexion : 7j/7 ♦ Crédit de ton avatar: Original de Lips sur Zerochan, lien ici ♦ Le mot de la fin: laissez-moi tranquille ! ♦ |
Dernière édition par Rafaël B. Roen le Mer 12 Juil - 14:22, édité 15 fois |
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