Vincent N. Rey
POKÉBALL LANCÉES : 378 A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 15/06/2014
| Sujet: Re: « On n’échappe à rien, pas même à ses fuites. » [pv Vincent N. Rey] Mar 17 Fév - 12:26 | |
| La discussion semblait être close. Rafaël ne disait plus mot et elle se contentait de baisser les yeux. Bon. Neel n'avait plus grand chose à faire ici et il était temps de se remettre au travail. Il s'éloigna alors avec son sac de nourriture -il mangerait en chemin, laissant l'eau à la gitane. Il lui jeta un coup d’œil, sembla hésiter à dire quelque chose, puis il quitta la chambre sans un mot finalement, verrouillant la porte derrière lui. A vrai dire, la gitane pouvait l'ouvrir grâce au verrou intérieur qui ne nécessitait pas de clef, mais au moins on lui ficherait la paix et personne ne viendrait la déranger. Et dans son état, Neel doutait qu'elle puisse s'enfuir.
Du moins jusqu'à ce que deux heures ne passent où on toqua à sa porte.
« Mademoiselle ? Fit une voix d'homme. C'est le room service. »
Neel avait bien dit qu'il lui ferait apporter quelque chose. Alors avant de partir, le rouquin lui avait commandé un repas et l'avait réglé. De la gentillesse ? Non. Il avait simplement besoin d'elle en forme et un sbire blessé et affamé ne servait à rien. Et puis, il retiendrait la note sur son prochain salaire. Il ne manquerait plus qu'il ne lui offre le repas. Et puis quoi encore. Mais cette incapable avait intérêt à faire ses preuves le lendemain ou elle allait passer un sale quart d'heure. Après ce qu'il avait fait pour elle, si elle venait à lui montrer que ça n'avait servi à rien il devrait prendre des mesures.
Enfin... Il verrait ça demain. Pour l'heure, il avait d'autres chats à fouetter. |
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Rafaël B. Roen
REGION : Hoenn POKÉBALL LANCÉES : 1020 A DÉBARQUÉ SUR L'ÎLE LE : 10/06/2014
| Sujet: Re: « On n’échappe à rien, pas même à ses fuites. » [pv Vincent N. Rey] Mar 10 Mar - 14:57 | |
| « Hâtons-nous ; le temps fuit, et nous traîne avec soi. » - Nicolas Boileau -
Il y eut le bruit de pas qui s'éloignent, puis d'une porte qui s'ouvre et se referme. Un cliquetis, puis rien. À ce moment, la jeune femme leva les yeux. La petite chambre était vide, silencieuse, légèrement pesante. Son regard gris glissa sur la porte. Le lieutenant était sorti. L'avait-il enfermée ? Rafaël ne saurait dire si c'était pour la protéger ou pour la garder prisonnière. Se retrouvant seule, la gitane se prit la tête entre les mains, et s'autorisa à craquer légèrement. Elle n'en pouvait plus, de cette vie de faux soldat. Plus tard, elle se leva avec méfiance pour ouvrir la porte au service d'étage. Un jeune homme, simplement poli, poussa dans sa chambre un chariot roulant avant de sortir en lui demandant deux fois si elle n'avait besoin de rien. Quand il sortit, Rafaël hésita, puis referma à clef. Au cas où. Elle revint ensuite sur son lit, tremblante du mince effort fourni, et découvrit un plateau repas composé de diverses salades et féculents, viande comprise. Neel ? La brune eut malgré elle un très léger sourire, et elle prit l'après-midi pour tout manger, petit bout par petit bout. Après quoi, elle se plongea dans ses recherches. Les jours qui suivraient seraient difficiles, et elle n'avait d'autre choix que de tenir. |
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