| Sujet: Duncan Evingston, pour vous servir 'v' ! Sam 2 Jan - 16:20 | |
| Duncan Evingston Feel the True Power of the Dragons... ID. CARD _________________________ Anecdotes
♦ Surnom(s): À vous d'voir ! ♦ Âge: 16 ans tout rond. ♦ Date de naissance: Le 24 Octobre 1999. ♦ Ville de naissance: Janusia. ♦ Orientation sexuelle: Disons... Influençable. ♦ Métier, statut: Dracologue en devenir. ♦ Signe particulier: Il garde un grain de beauté discret dans son cou. Ni trop gros, ni trop petit, mais quand même bien énervant. ♦ Région: Unys bien sûr. ♦ Groupe: Dresseurs ~
♦ Duncan est un fan de Power, Symphonic et Hard Metal. Mais un peu de rock ne fait jamais de mal non plus ! ♦ Le jeune chante d'ailleurs plutôt bien. Reste encore à lui donner la motivation de chanter, ce que seul le Metal parvient réellement à faire. ♦ Contrairement à sa tenue vestimentaire ou à tout autre équipement de la même teinte qu'il pourrait vous sortir, sa couleur préférée reste le pourpre. ♦ Sa passion pour les Dragons vient d'un geste gravé dans son inconscience lors de sa plus tendre enfance : Son père qui l'amusait en imitant la mythique créature, de la manière la plus ridicule qui soit. ♦ Encore jeune et ignorant des multiples facettes de ce monde, Duncan reste tout à fait influençable, de bien des manières, pour tout et par tout. ♦ Bien sûr, quelques exceptions se font chez ses Pokémons préférés. Il ne serait pas étonnant de trouver une radieuse Milobellus, ou encore une timide Gardevoir dans sa future équipe Draconique. ♦ Il ne sait pas particulièrement se battre, ou du moins se défendre, mais il n'hésitera pas à prendre des coups pour régler ses problèmes. Enfin, si on en arrive là. ♦ Malgré les apparences, Duncan sait cuisiner un minimum, tout comme il n'est pas trop dérangé pour faire les tâches ménagères. Il s'agit donc soit d'un des meilleurs maris du monde, soit d'un pauvre homme à tout faire. Faîtes votre choix ! ♦ Ayant appris les bases de la guitare avant de partir pour Alera, le Dresseur saura vous jouer quelques simples mélodies d'ambiance, du moment qu'on lui trouve un instrument valide. ♦ Les personnes à fort caractère sont celles qui intriguent le plus Evingston ~
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-------- Descriptions physique & caractère Sous ses airs de jeune rebelle croquant la vie à pleine dents est voilà une tout autre personne.
Calme et introverti, Duncan est un jeune timide dont l'innocence n'a sue réellement disparaître. Son esprit juvénile de petit curieux, devenu à peine méfiant au fil du temps, prime sur la réflexion et l'appréhension de l'Inconnu. Le Dresseur préfère, au contraire; bien qu'il réagisse instinctivement avec précaution, s'aventurer d'un pas désireux d'apprendre dans l'Étranger. Toutefois, l'idiotie dont il pourrait faire éventuellement part découlera principalement d'une insouciance naturelle chez le garçon, qui est plus apte à l'improvisation qu'à la planification sérieuse de son avenir.
Ce dernier se révèle pourtant fier partisan de la logique et s'avère être un Réaliste au grand cœur. Toujours dans l'espoir d'avancer dans ce qu'on lui a enseigné comme étant le droit chemin, il n'hésitera pas à accorder son soutien aux nécessiteux; et se montrera même plus motivé, au vu du gentleman qui sommeille en lui, lorsqu'il s'agira de prêter main forte aux damoiselles; et fait par ailleurs preuve d'un certain courage face aux obsctacles de la Vie.
Parler peu mais parler bien, Duncan sait faire. Doté d'une franchise reconnue, il conserve tout de même le silence cliché du timide personnage dont nous avons tous eu connaissance, ne serait-ce qu'une fois dans son existence. Ce personnage, qui sait aussi se montrer sensible et dont les émotions restent sincères, malgré l'aisance que vous pourriez avoir à les manipuler. Car là est le principal défaut de cette mignonne innocence qui marque le caractère de Duncan.
Touriste de l'Inédit, le Dresseur se désigne comme étant celui à s'adapter. Ce qui, en soi, est bien vrai. Mais il suffit dans ce cas de modifier les pensées à adopter pour que le garçon suive une tout autre voie.Et Evingston ne pourra rien y faire, malgré l'éducation ou l'avis collectif sur les idées qu'on pourrait tenter de lui inculquer. Ne pensez toutefois pas non plus pouvoir lui enseigner tout et n'importe quoi n'importe comment.
Car Duncan a beau être verni d'une innocuité certifiée, celle-ci se retrouve solidifiée par quelques principes basiques qu'il s'est lui-même enseigné au fil du temps. Essayez en guise d'exemple de le convaincre qu'une femme n'est qu'un objet dans la société, et c'est votre mâchoire qui ne vous remerciera pas -bien que ses talents en combat soient miséreux; cela ne l'empêchera pas toutefois de vous gêner le plus possible-.
Et c'est à partir de ces mêmes principes que le Dresseur saura faire remarquer sa détermination à accomplir son Idéal. Faire de sa vie un rêve, et de son rêve, une Réalité, tel est l'un des multiples crédos du jeune homme. Et ainsi, peu importe ce que vous pourrez lui faire croire... Son objectif final restera son but ultime. Et tant qu'il ne l'aura pas accompli, bien qu'il pourra être détourné, il ne sera jamais mis aux oubliettes.
En résumé, nous avons là un adolescent faussement solitaire, masquant sa timidité par une flagrante asociabilité, néanmoins sensible et influençable. Ajoutons à cela un caractère enfantin et insouciant, doublé d'une curiosité plutôt paradoxale dans le fond, et pensons bien qu'il arrive, tel un bipolaire sans son café du matin, à tourner du gamin rigolard au Dresseur on ne peut plus sérieux. Il reste encore quelques secrets que vous devrez deviner par vous-même, si vous tenez à rencontrer ce Dracologue en herbe !
Et parce que c'est pas de la marque, mais que ça a le mérite d'avoir la classe, on en parle quand même.
En accord avec son mode de pensée, Duncan suit un code vestimentaire digne d'un jeune homme se voulant renégat, mais qui ne sera jamais rien de plus qu'un adolescent agité. Respectivement de bas en haut, Evingston est chaussé par deux bottes noires aux boucles de même teinte, sous-couvertes de semelles rouge écarlates où les lacets se croisent de manière parfaitement rangée. Par dessus ses jambes se présente un pantacourt aux mêmes nuances assombries, équipées comme tout vêtement de notre époque de de poches ressortantes en avant et serties de minuscules clous aux reflets argentés.
Il se vêtit ensuite d'un T-Shirt synthétique gris, cette fois-ci, où trois discrets motifs crâniens sauront trouver leur place au niveau du torse. Ce vêtement est surmonté d'une longue veste obscure, épaulée symétriquement d'un cuir tanné et léger -dont découle de chaque côté une lanière rattachée sur elle-même par le biais d'un bouton-, descendant pile jusqu'au dessus des genoux du garçon. Là aussi, deux poches se situent sur le poitrail du jeune homme et fermées d'un simple bouton de cuivre chacun.
Pour terminer, un simple détail reste à noter : Sa main gauche se voit enfouie dans un solide gant assorti au reste de la tenue, gant que l'on pourrait tout aussi bien apercevoir auprès d'une bande de motards. Une lanière en scratch permet de régler la fermeté de la mitaine De fines lamelles du même cuir qui forme les épaules de la veste se surmontent en descendant le manche du gant, créant de ce fait un effet d'armure, qui bien sûr est purement esthétique.
Duncan se situe dans les standards de l'adolescence. Haut d'un mètre soixante-dix et quelques pour seulement une soixante de kilos équitablement répartis, le Dresseur n'est ni costaud, ni gringalet. S'il sait faire paraître légèrement ses biceps, ils ne restent pas plus taillés qu'un bagarreur de son âge -bien que sa tête reste étrangement très solide-. Sa fine silhouette élancée lui accorde en compensation une agilité et une rapidité naturelle qui le rend bien aisé dans certains domaines.
Sa peau teintée d'un blanc pur prouve le manque de temps évident sous le Soleil qu'Evingston assume pleinement. Autant vous dire que les morsures de l'Astre Diurne conservent en conséquence une certaine violence à son égard. Toutefois, ceci n'est pas pour réellement le perturber, ni même gâcher son physique ou son minois d'une quelconque façon.
Le minois, d'ailleurs, parlons-en. Sa brune chevelure se hérisse pour partir en arrière, tandis que quelques mèches rebelles se distinguent, notamment une frange en avant, ou bien en pics camouflant ses oreilles à peine décollées, qui rend le regard du personnage assez pudique. Ce dernier, perlé de deux iris d'un bleu cristallin n'aura que très peu cligné de peur, ou versé de larmes. Solide comme l'acier, c'est une bonne vue qui lui est accordée et ainsi qu'il scrute l'horizon comme il analyse le monde à sa guise.
Surmonté d'un petit nez dont les pointilleux distingueront la pointe en trompette, ses lèvres se font tout aussi affinées et discrètes que lui-même dans son quotidien. Il arrive bien souvent que des sourires en ressortent, mais il est troublant d'avouer que l'origine de chacun d'eux reste pour la majorité des cas inconnue. De manière plus générale, les courbes de son visage se font assez triangulaires, bien que cela reste plus que convenable.
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Histoire Tout est sombre.. La lumière ne te parvient plus.. L'invisible mâchoire de cette contraignante solitude se referme peu à peu sur toi.. Et pourtant, tu ne t'en sens que plus souffrant.. Mais, en fin de compte, est-ce que tu ne t'y ferais pas un peu.. ? Tout s'est passé si vite.. Ton début de vie défile déjà sous tes yeux.. Chaque image.. Chaque instant se déclare sous ton regard inconscient.. Que vient-il de t'arriver, demandes-tu.. Que se passe-t-il autour de toi, supplies-tu de savoir.. Observe ces images, suis ton propre parcours, et tu verras bien..
.. Tes parents s'étaient rencontrés à leur vingtaine. Encore jeunes et libres, ils ont vite coupés les ponts avec la vie de nouvel adulte répondant oui à tout va sous le coup de la joie pour s'installer ensemble à Janusia. Le coup était dur pour ton père, qui était un Dresseur de renommée dans le cercle familial. Le choix de la ville venait toutefois de ce point-là : Adorateur des Dragons, tu tireras plus tard ta passion de petits gestes subliminaux de sa part. Toujours est-il qu'une fois posés en ville, tout allait pour le mieux..
.. La routine clichée de toute famille qui se respecte, va-t-on dire. Et dans ce mouvement répété par toutes les générations, dans la folie du nouvel Amour, un bébé saura se frayer un chemin pour voir le jour. Tu as du tout de même attendre jusqu'au mois d'Octobre pour parvenir à cela. Mais en fin de compte, tu vivais. Et tes parents s'en retrouvaient émerveillés. Un splendide petit garçon à aimer et bichonner... Qu'est-ce qui pourrait leur arriver, avec une telle source de joie permanente ?
Le temps passait, et tu grandissais à ton rythme, paisiblement... Tout se déroulait pour le mieux dans votre vie. Maman faisait des gâteaux, Papa travaillait, et ne venez pas me dire que vous pensez ça sexiste, c'est comme ça dans tous les jeux. La mère qui dort dans la cuisine, on en parle ? Vous voulez qu'on en p-... Et toi, tu faisais de tes journées un temps d'étude approfondie. Il faut dire qu'à Janusia, la seule réelle source d'occupation tenait de l'Arène. Et... Comment dire qu'à cinq ans seulement, tu ne pouvais pas franchement aller t'y mesurer... ?
Enfin, pour en revenir à nos moutons, pendant que ta chère mère s'occupait de t'éduquer et te nourrir, le père ramenait l'argent et quelques cadeaux, tant bien pour son amour que pour son fils. Et toujours Dracologue dans l'âme, celui-ci ne s'était pas privé de te gâter de livres fantastiques, ou bien de bouquins d'étude des Dragons. Il s'est même permis de te laisser son PokéDex durant ses journées de dur labeur, histoire que tu te fasses une idée du monde extérieur. Tu n'y trouvais pourtant pas plus de nouvelles choses que ça.
Là encore, des Pokémons Plante, Poison, Acier, Normal... Mais aussi, encore et toujours les incontournables Dragons. Tu commençais à trouver quelques traits de beauté chez ces derniers... Et tu fus même subjugué de noter la présence d'un Draco, d'un Tranchodon et d'un Carmache dans son encyclopédie virtuelle. En parallèle avec tes nouveaux ouvrages, n'ayant pas plus de choses à faire que ça, tu ne pouvais que te renseigner plus sur ceux-ci... Mais toutes ces glorieuses recherches s'avéraient infructueuses... Tu étais encore un petit enfant, après tout !
Mais pour le reste de ta vie, tu t'étais mis en tête de mieux comprendre ce fabuleux domaine. Tu n'étais pas encore obnubilé par ce monde entier qui t'ouvrait déjà ses portes, mais plus le temps s'écoulait, et plus tu te dirigeais vers cette voie. C'était tout simplement plus fort que toi. Curieux de nature, tu n'arrivais désormais plus à penser à autre chose. Mais une chose était sûre; tu n'étais pas prêt d'abandonner les Dragons.
Peu à peu, le Type marquait ta vie de tous les moyens possibles. À la télévision, des reportages sur les Dragons... Dans le journal, des informations sur un puissant Pokémon qui sévissait dans la région... Ton père, qui trouvait toujours le moyen de te couvrir de connaissances Draconiques... Tu repérais même très subtilement, que tous les mois, un nouveau Pokémon de ce fameux Type apparaissait. C'était aussi mystérieux que plaisant, et insouciant du haut de tes huit ans, tu ne cherchais pas plus que ça à comprendre le comment du pourquoi.
Ta douce maternelle te chérissait d'autant plus. Et, justement, le jour de ta huitième année, tu reçus d'elle ton premier vélo ! Assez grand tout de même pour ton âge, elle comptait sur la poussée de croissance qui s'éprenait de toi à cette époque pour t'ajuster à la byciclette. Et quel bonheur ce fut pour elle de voir à quelle vitesse tu pouvais t'adapter ! Il ne fallut que quelques semaines d'utilisation régulière pour savoir le conduire comme il se doit.
Les règles se faisaient toutefois strictes, et ce ne fut clairement pas à ton avantage : Pas de vélo hors de Janusia ! Hors de question, c'était l'idée inconcevable ! ... Idée que tu t'étais empressée de réaliser quand elle tourna le dos la première fois. Imaginez un peu; on vous parle de Dragons depuis tout petit, et on vous dit que quelques uns vivent proches de chez vous ! On vous donne un vélo, et on comptait vraiment séquestrer plus longtemps le jeune aventureux que tu étais ? La bonne blague !
Tu vivais dans la ville du Dragon, il ne pouvait en être autrement. Ton destin se situait aux côtés d'eux, et tu dois encore aujourd'hui marcher avec eux. C'est seulement à ce moment-là que tu pourras te vanter d'avoir réussi, et tu te démarqueras alors d'une marche fière et triomphale partout où tu iras. Plus tôt dans la semaine, tu avais ouï l'existence de créatures mythiques au niveau de la Route Victoire. Et honnêtement, c'était tout de même plus proche que ce qu'il n'y paraissait. Rentrer avant la nuit serait un jeu d'avant, pensais-tu !
Dans ta lancée, tu t'imaginais déjà rencontrer... Qui sait ? Un de ces Tranchodons que tu avais aperçu dans le Dex du paternel ? Ou bien, un jeune Minidraco se faufiler timidement entre deux rochers ? ... Oui, tu n'avais guère pris le temps de consulter la carte de localisation des Pokémons. Mais plongé dans l'effervescence de tes pensées, tu pourrais croire à tout et n'importe quoi, à partir de maintenant...
.. En revanche, tu exultas le désarroi le plus total lorsque ton ascension fut brisée pile à l'entrée de cette fameuse Route. "-Vous n'avez pas le Badge Basique. Rééssayez une autre fois !" Et vlan, retour à l'envoyeur ! Mais la surprise ne s'arrêtait pas là... À peine avais-tu le temps de rebrousser chemin qu'une large et rude main se posa sur ton épaule. Tu n'avais pas encore pris tout ton élan sur ton cycle, et une simple paume a su t'empêcher d'avancer.
Du coin de l'œil, avec toute la méfiance horrifiée qu'un gamin peut exprimer, tu avisais l'inconnu. Tu jugeais d'abord sa silhouette, manifestement masculine et adulte, puis une fois que ce dernier sortit de la pénombre qu'il utilisait comme camouflage... Tu tombes de ton vélo, non sans pousser un cri honteux. Tu ne comprenais pas ce que lui faisait là. Ni pourquoi il semblait se trimballer une ceinture couverte de Poké Balls.
Il s'était contenté de t'approcher pour t'aider à te relever. Innocemment, tu ne réagissais pas plus que ça, et tu te laissais guider. Puis il te tendit son très cher PokéDex. Qu'est-ce que ça faisait là, ça aussi ? Tu ne l'avais pas laissé dans ta chambre, la veille ? Le surplus de confusion qui te noie ne te laisse pas plus le choix que ça : Tu observes, sans rien dire, et tu reconnais là des images plus que familières. Coupenotte, Incisache, Tranchodon. Minidraco, Draco, Dracolosse. Griknot, Carmache, Carchacrok... Kraknoix, Vibraninf, Libégon...
Tu reconnais là ces créatures terrifiantes de puissance, source d'inspiration pour tes prunelles ébahies... Et finalement, dans ce silence étrangement agréable, l'homme qui t'accompagne finit par lever la voix. "-Je t'amènerai, un de ces jours, par delà cette porte... Fiston." Tu relèves une œillade admiratrice vers ton père. Tu ne savais ni ce qu'il faisait là, ni comment... Mais tu t'en fichais. Puis, après ces paroles prononcées, il n'a pas tardé à te diriger sur un trio Draconique encore incomplet. L'un des rares de son Dex, d'ailleurs. Solochi.. Diamat, et.. C'est tout. Tu renfrognes un air sitôt mauvais, comme déçu par ces images.
Mais ceci n'est pas sans appuyer sur ton rêve enfantin. Après avoir dévisagé l'encyclopédie, tu n'empêchais pas un fin rictus en coin de naître sur ton visage embaumé d'une détermination sans pareil. Tu sais qui tu chercheras. Cela ne fait plus un seul doute, à partir de maintenant. "-... On le cherchera ensemble." Et comme si cela te paraissait évident, tu hochas fièrement la tête en approbation aux dires de ton paternel. Toujours est-il qu'il se faisait tard... Alors, ensemble, vous vous dirigez vers Janusia.
Une douce ambiance père-fils s'était installée. Tu n'étais pas peu fier de montrer à ton daron à quel point tu maîtrisais ta byciclette, et il te répondait toujours par ce grand sourire chaleureux. Sur ce retour inattendu, vous vous amusiez beaucoup. Et toi, tu ne pouvais pas t'empêcher de quitter ses Poké Balls des yeux. Mais déjà trop timide pour ton âge, tu n'osais lui demander. Toutefois, la joviale ambiance ne fut que de courte durée. Tu te souviens toujours quelle rage intense submergea ta mère à ton retour... Heureusement que ton père était là pour calmer le jeu, pensais-tu alors.
... Tu parles ! Une semaine sans le droit de sortir, de télé... Ou de quoique ce soit d'autre, de toute manière. Au lit avec le repas du soir, et puis c'est tout. C'était strict, mais tu avoues l'avoir bien mérité. Enfin, pendant ce temps, tu peaufinais tes connaissances, et plus particulièrement sur le trio que tu avais désormais en mire avec Papa.
À travers de nouvelles années, tu te passionnais toujours plus pour le Dragon. Rien d'autre n'avait réellement d'importance à côté de ça. Te voilà désormais lancé sur tes treize ans. Et ce chiffre maudit selon quelques superstitions n'aura jamais autant prouvé ce fait. Tu t'attendais à tout, vraiment tout... Sauf à ce qui allait vous arriver. Tout continuait alors sans presque aucun signe évident des changements à venir, et un matin ensoleillé en fin de semaine était accueilli à bras ouverts par la populace, effrayée par les intempéries qui précédaient ce beau temps.
L'on fit vent aux informations diffusées à la télé', ou encore dans le journal, du même monstre surpuissant et extrêmement hostile qui rôdait autour de Janusia qu'à tes huit ans. Et pourtant, c'était Entrelasque qui était réputé pour être menacé par une créature d'Enfer... Mais les hurlements de rage s'atténuant dans l'horizon nocturne depuis quelques jours n'était pas là pour rassurer les foules... De ton côté, tu n'étais pas plus effrayé que ça. Et ton père, encore moins.
Au contraire; lui souriait d'une franche envie d'aventure à chaque fois que tu pouvais discerner le strident hurlement étranger dans les zones adjacentes. Tu le voyais même devenir bien plus actif à ces instants précis, comme s'il ne désirait plus que foncer dans le tas. Et les regards heureux avec lesquels ils te perçaient de bout-en-bout te rendait d'autant plus perdu. Mais pour imiter les grandes personnes, tu lui répondais par les mêmes mimiques... Ce qui au fond, était franchement ridicule.
Mais le paternel n'était pas si bête que ça, et te voyait bien te tracasser pour comprendre la situation vainement. Alors, il te remontra cette page si célèbre dans ton imaginaire désormais. Cette page vide du PokéDex. Le Pokémon numéro six cents trente-cinq. Aucun doute là-dessus, c'était le dernier membre de la famille de Solochi. Mais l'absence de son image te perturbait désormais énormément... Tu avais hâte de voir à quoi ressemble-t-il.
Et d'ailleurs, tu saisis désormais l'enjeu de ton père vis-à-vis de ce terrible monstre aux alentours. Il te rendit un regard interrogateur, sans un seul mot... Mais tu savais au fond de toi ce qu'il voulait dire. Tu attendais ce moment depuis cette fâcheuse nuit. Comme quoi, le temps passe vite, finalement... Et alors, au beau milieu de la journée, le daron s'arrangea avec sa tendre épouse pour ne partir qu'entre hommes, le temps d'une journée. Inquiète et ignorante de la réalité des choses, elle accepta au prix de brefs efforts de sa part comme de la tienne. Mais au final, vous aviez obtenu ce que vous vouliez... L'occasion de rencontrer un Dragon ensemble.
Ton sourire joyeux ne t'a pas quitté du voyage. Et les longues absences de ton père, justifiées par un travail, qui par ailleurs, vous étiez totalement inconnu, à toi et Maman, dévoilaient lentement le fruit de recherches acharnées. N'oublions pas qu'il était tout de même un Dresseur hors-pair avant de choisir la vie d'un chef de famille. Dresseur Draconique, qui plus est. Une passion qui se transmet de père en fils ! Et quelle joie ce sera pour toi de suivre la coutume !
En même temps que ton esprit se réjouissait à tes idées grandioses, tu reconnais la voie que vous preniez. La Route Victoire... Tu ne comprenais pas vraiment... Après tout, si le but est de chasser le monstre qui terrorise Janusia, pourquoi s'en éloigner ? Malgré ces questions évidentes et sensées, tu ne doutes aujourd'hui toujours pas des actions de ton père. Sa foi en cet instant semblait inégalable. Et à bien y réfléchir, s'il a passé beaucoup de son temps à "travailler", alors c'est qu'il a du se renseigner solidement auparavant. Vous n'êtes pas du genre à laisser quelque chose au hasard, dans la famille.
Sans transition, vous arriviez alors face à l'impassible porte. Tu rabaisses tes sourcils dans une moue colérique à la vue de celle-ci. Tu en voulais pas mal à cette rabat-joie de ne pas t'avoir laissée passer. Quoiqu'en vouloir à une porte, cela relève d'une bêtise... Enfin. Tu t'approchais, aux côtés de ton père, en détournant un regard hautain des lieux. Tu te préparais à repartir en sens inverse... "-Vous possédez le Badge Basique. Vous pouvez continuer !"... Regard écarquillé, stupéfait, ébahi, déboussolé... Rajoutez l'adjectif de vos désirs, tous justifieraient l'attention toute nouvelle que tu portes au paternel.
... C'était donc ça, son travail ? L'argent qu'il ramenait venait-il aussi d'ici ? Est-ce qu'il a seulement arrêté d'être Dresseur pour sa famille... ? Pour avoir les moyens de dépasser l'endroit, il ne fallait pas s'étonner qu'il était souvent absent. Mais tu étais encore un peu plus jeune à l'époque. Tu te contentais de féliciter intérieurement ton père, fier d'être sa progéniture. Et vous franchissiez alors, toujours avec plus d'étonnement, chaque obstacle qui se dressait. Tous les badges étaient là. Le Père avait-il autant d'expérience... ?
Finalement, vous y étiez parvenus... Vous voici à la Route Victoire. En terre et en manque d'eau, assurément. Cette Route ne cessera de te faire rêver... Une majestueuse et abrupte montagne vous bloquait le chemin, et ce n'était pas un badge qui allait vous faire monter en haut. Néanmoins, le but ici n'est pas de grimper là-haut. Toujours perplexe quant aux évènements à venir, tu te contentais de suivre silencieusement ton protecteur. C'était ça ou repartir pour rien, de toute manière.
Tout à coup, votre marche simultanée se fait plus prudente. Beaucoup. Plus prudente. Rien ne te rassure en ces lieux. L'aride paysage semble comme empli d'une mauvaise aura. C'est presque si tu pouvais sentir le malheur arriver. Ce sale pressentiment ne te quittera pas de la journée, et le daron paraît posé lui aussi sur ses gardes. Vous avanciez, toujours à l'extérieur, vous fouilliez l'endroit de fond en comble, lentement mais sûrement... Mais pas une trace de quoi que ce soit. Seuls quelques Fermites qui auront vite fait de creuser leurs galeries sous terre à votre vue.
Et comme tout cliché scénaristique notable ailleurs; c'est à ce moment précis, celui où vous alliez abandonner par déception, qu'il arriva enfin... Tu ne t'y attendais pas le moins du monde. Une créature volante cachait le Soleil de tout son corps. Son ombre te permettait de distinguer nombre d'ailes atrophiées, et pourtant, il volait... Tu lui distinguais deux bras, mais pas une griffe... Et pour signer son horrifiante arrivée... Un puissant cri résonna dans toute la Route. Ce grognement mortel, prémice d'une hécatombe imminente... Ce symbole de force concentrée, qui exigait d'être libérée... En un seul cri, tant de violents messages peuvent être transmis...
Un Trioxhydre apparut de nulle part. Un Trioxhydre, ici ? Réellement ? Mais il n'avait rien à faire ici... ? D'après le PokéDex, on ne trouverait que ses stades précédents ici... Oh ! Mais le Dex, d'ailleurs ! Il serait peut-être utile ? Tu le chipas d'une main leste et juvénile dans la poche du paternel, qui lui, fixait mauvaisement la bête qui nous fonçait visiblement dessus. Dans la panique, tu perds de précieuses secondes à trouver la page, qui vient tout juste de s'éditer...
... Introuvable ? Comment ça, introuvable ? Pourtant, ce n'est pas un Pikachu qui aura su terroriser toute la région !
"-Tranchodon, Danse Draco."
... Ah, cet instant-là... Tu réagissais comme un pauvre gamin ébloui. L'éclair rouge surgissait d'une des Poké Balls de ton Père, et prit forme d'un Dragon que tu appréciais particulièrement. Ses tranchants crocs si distinguables formèrent des lames illusoires à mesure que le Pokémon secouait grâcieusement la tête circulairement. Tu te souviendras toujours de ce spectacle de toute beauté.
Mais un nouveau hurlement prit de l'ampleur et brisa ce moment. Et cette fois-ci, ce n'était pas un simple cri comme un autre poussé depuis le début de la semaine. Non, ce coup-là... Tu discernes très vaguement quelques ondes portant la stridence du hurlement jusqu'au Tranchodon. Et vous tous étiez abasourdis. Plaqués au sol par la douleur que vos tympans ressentirent après coup, ton Père réunit son courage à demain pour continuer de faire face à la bête qui a sue vous plaquer au sol par la simple puissance de sa voix.
Plus question de reculer, désormais. Il était l'heure du combat. "-Dracochoc."
Strict et simple, l'ordre fut donné avec tact. Désormais dopé par sa précédente attaque, le Dragon rugit à son tour... Pour gerber un flot de puissance incroyable vers l'ennemi aérien. Et en plein dans le mille ! Jouant sur la faiblesse du Trioxhydre, le père est parvenu à le faire s'écraser plus loin. Mais ce n'est pas ça qui allait l'arrêter... Ça non. Pendant qu'il détachait son crâne d'entre quelques roches tenaces, tu entre-aperçus un petit Solochi, visiblement touché par le choc de l'Hydre au sol.
Le pauvre courait partout, gémissait, semblait déboussolé par le surplus d'action qui bouleversait désormais les lieux. Tu pensais la zone sûre, n'ayant pas fait attention que le Trioxhydre était déjà relevé et prêt à continuer... Et tu fonças alors, tu fis de ton mieux pour aller protéger la triste victime en l'emmenant loin du champ de bataille. Mais c'était sans compter sur l'outrageuse violence de l'ennemi, qui sans retenue, déchargea une Triplattaque au hasard. L'explosion due à la rencontre des éléments fut terrible. Emporté par le choc, tu retins tant que possible le Pokémon à une tête contre toi...
... Tu espères qu'il y est encore. Les flammes rougeoyantes, les éclairs rugissants, le froid mordant... Tu subis l'attaque dans presque toute son entièreté. Et maintenant, tu as froid... Tu es seul... Tout est sombre... Est-ce que tu apprécies réellement cet instant... ? Tu ne sais pas... En tout cas, te voilà revenu au point de départ... Cette vie... bien que motivée, fut sans utilité réelle... En es-tu fier... ? Veux-tu t'arrêter là... ? Tu as chaud, mais tu frissonnes... Tu as froid, et tu te relaxes... Tu es choqué, et pourtant détendu... Tu n'auras pas même résolu l'énigme du Trioxhydre... Tu t'endors enfin, peu à peu... Tu te sens à l'aise... Mais ça ne t'empêche pas d'avoir mal... Tu pries simplement pour que ça s'arrête... Je t'amènerai, un de ces jours, par delà cette porte...
Tu peux compter chaque seconde qui s'écoule. Chaque jour qui passe. Entendre des voix, mais ne pas comprendre les mots qui sont dits. Tu n'as plus ni froid, ni chaud. Mais tu ne vois toujours rien. Es-tu mort, te demandes-tu... Rassure-toi.. Ou bien, prends-le mal, à toi de voir.. Tu n'es pas mort. Tu peux encore sentir la vie se battre en toi. Mais tu ne discernes pas son opposant. Toutefois, tu n'as plus l'impression d'être encore au milieu d'un conflit acharné. Tout est calme... Et tout va bien.
Par une douce matinée, un peu frisquette, tu le reconnais, tu ouvres enfin à nouveau les yeux. Un instant, ta vue est flouée, et tu peines à comprendre ton environnement... Mais tu y arrives tranquillement. Les yeux tournés au plafond, tu distingues la teinte orangée de celui-ci et du mur qui le porte juste derrière ta tête. Lorsque tu mouves ta tête sur ta droite, tu vois ton père, assis et endormi... Et avec plus d'attention, tu reconnais même ta mère enfouie dans ses bras.
À mesure que tes sens s'éveillent, tu ressens un poids moyen sur ton ventre. Tu réunis alors le peu de force que tu possèdes, et tu penches ta tête en avant. Et quelle fut la surprise d'y observer un jeune Solochi, peinardement installé sur toi et endormi à poings fermés. Tu affiches à cela un délicat sourire aimable, la scène étant loin de te déplaire. Tandis que ton regard reprend son point de vue normal, tu sens une main longer ta joue en une paisible caresse.
... Puis des sanglots, venus de nulle part. Quand tu suis le bruit avec attention, tu notes un portrait plutôt particulier. Ne dormait-elle pas, il y a à peine quelques instants ? Ta mère, qui, surveillant le moindre de tes faits et gestes, vient t'attendrir d'une main soulagée ? Tu lui rends la douceur par une paire de joues rosies à son contact, doublées d'un faible sourire sincère. C'est une pause inattendue après une telle réflexion existentielle...
Mais ce n'est pas pour te déplaire. Après la caresse, ta chère maternelle vient claquer une myriade de baisers sur ton front. Tu peux même sentir une de ses larmes tomber pour finir son chemin sur ta tempe. Accueillie chaleureusement du bout de ton index, tu suis sa traversée à revers pour venir cueillir les autres avant qu'elles ne chutent. Tu as failli y rester, et c'est toi qui nettoie ses larmes. Mais de toute manière, ce silence adorable finit bien par être coupé...
Hurlant sa joie, comme sa tristesse et sa culpabilité à travers tout le Centre Pokémon, ton père s'est visiblement bien réveillé à son tour. Pourtant, le Solochi n'est pas le moins gêné du monde. Toujours assoupi, il faudra attendre que l'infirmière vienne vérifier ton état, et pour se faire, qu'elle retire le Pokémon au dessus de toi, pour que celui-ci gémisse à son tour en sautillant sur place. Heureux comme s'ils avaient eu un deuxième enfant, tes parents s'enlacent pour pleurer dans les bras de l'autre. Encore trop affaibli pour partager leurs larmes, tu ne fais que sourire bêtement, en attendant la fin de la série de tests où la doctoresse va te plonger.
Quelques jours défilent alors, plus rapides qu'auparavant, et tu finis vite par regagner l'autorisation de rentrer à la maison. Entre temps, tu avais droit chaque jour à une visite familiale -Petit Dragon compris. Car oui, ce dernier n'allait pas se nourrir tout seul, non plus. Tu déduis de la présence habituelle de ce bout de monstre qu'il avait fini par te suivre, toi et ton père. Tu avais donc réussi à le sortir de là ? S'est-il rétabli bien avant toi, ou était-il toujours intact ? Mah, peu importe... Le meilleur soit qu'il aille bien aujourd'hui, et c'est toujours ça de gagné. Fier de ton acte de bravoure, tu retournes enfin à ta maison, le pas léger et élancé.
Et, surprise de ton cher paternel... Une Poké Ball t'attendait dans ta chambre. De quoi pouvait-il bien s'agir ? On te donne un Pokémon ? Vraiment ? Cette adrénaline qui monte avec la joie paraît te motiver pour y croire, et dans un élan juvénile, comme si tu venais de recevoir le plus beau cadeau du monde, tu la lances pour... Constater qu'il n'y a rien dedans. Grosse déception... Tu viens rencontrer ton daron, dans l'espoir qu'il t'apporte des éclaircissements. Tu l'accuses d'un sévère regard, le style qui rappelle au monde qu'on ne devrait pas te faire ce genre de blagues.. Et lui, bienheureux dans le canapé du salon, tapote le Solochi installé à ses côtés.
À ce geste, le Pokémon te rejoint d'une marche allègre et à son tour, tapote la Poké Ball du bout de son semblant de corne. Oooooh... Tout est clair, maintenant... Tu t'accroupis un instant, remerciant la présence du Dragon d'une caresse bien méritée... Avant de foncer écraser ton père une bonne fois pour toute entre tes minces bras. Il venait de t'offrir le premier Dragon de ta vie. Et ça, c'est loin d'être rien... C'était bel et bien le plus beau cadeau du monde.
Le soir qui suivit, autour de la table à manger, toi et ton père ne faisiez que parler. Il te prodiguait quelques bons conseils par rapport au dressage de ta bête, et toi, assoiffé de connaissances, tu lui en demandais toujours plus à ce propos. Chaque parole du sage Dresseur était approuvée par Solochi, que tu avais renommé Kephalos, en hommage aux poètes qui trouvèrent un surnom composé de ce mot-ci pour la célèbre Hydre de Lerne. Car oui, tu trouvais personnellement que ce petit t'y faisait penser. Si le dernier maillon de la chaîne est le Trioxhydre que tu as vu la dernière fois...
... Oh ! Mais, à ce sujet ! Tu avises subitement ton père d'un nouveau regard confus et plus qu'impatient, l'agressant de questions à ce sujet silencieux... "-... C'était un Diamat qui venait tout juste d'évoluer. Il n'avait pas encore trouvé de nouveau lieu de vie, et il ennuyait alors les alentours pendant son séjour." ... Hm... Et bien, voilà qui éclaire tout à coup ta lanterne. Nul besoin de lui demander comme il s'en est sorti, penses-tu. Après tout, si toi et lui êtes là pour en parler, c'est bien qu'il a du vaincre. Et l'absence des cris habituels d'antan vient souligner ce fait.
Finalement, tu comprenais plus ou moins ton père. Ses plans achevés, ils t'apparaissaient clairement, et tu en sors grandi. Même un peu plus réfléchi. Néanmoins, empathique dans l'âme, tu ressens un certain ennui que tu juges fautif de son besoin d'aventure... Comme du tien, nouveau et timide, mais pourtant présent au fond de ton être. Mais tu sais déjà très bien ce que tu comptes faire pour y remédier...
Et si tu partais en voyage ? Les jeunes de ton âge font souvent ça. Ils se déclarent Dresseurs, et partent aussitôt à l'aventure. L'idée te paraît bonne. Tu as un véritable mastodonte en devenir, les connaissances d'un Dracologue débutant, la motivation pour réaliser ce rêve -ou celle pour te suicider à l'occasion-, et un parent issu de cette trempe qui saura t'encourager dans cette voie. Après tout, c'est bien lui, la veille, qui te harcelait d'astuces pour entraîner Kephalos. Quant à la mère... Et bien, elle ne semblait pas plus dérangée du débat que ça. Peut-être qu'elle s'y attendait ? Ou bien, nous l'y avons préparé...
... Finalement, le temps passe, et te voilà âgé de seize belles années. Il est grand temps que tu bouges tes miches ! Tu avais passé plusieurs semaines avant les vacances à t'arranger pour ce voyage. Ton père t'a donné un pack de Poké Balls et quelques potions, et à même su faire le sacrifice de son PokéDex... Qu'il a même réinitialisé, pour ton plus grand plaisir ! Tu acceptes l'outil avec joie, et le range avec le reste. Cela n'en fera qu'un plus grand challenge.
Il t'indique par ailleurs que durant ton repos au Centre, il s'était occupé de préparer le Solochi à un tel voyage. Il l'a fait un peu s'entraîner, histoire d'être sûr de partir sur quelques bases. Et, enfin, il te donne trois derniers bijoux qui te seront très précieux. Le premier est un Croc Dragon. Tu l'arrêtes net dans ses explications, lui avouant que connais déjà l'utilité d'un tel objet. Et tout sourire, tu l'empoches, et le range près de la Ball de ton Dragonneau. Le deuxième est ton C-Gear noir uni. Tu l'avais justement demandé pour ton anniversaire.
Une fois autour de ton poignet, il achève la série de cadeaux d'au revoir par un Pass... Et là, en revanche, tu demandes la raison. Il se saisit alors de ta main nouvellement équipée, allume ta montre électronique, et affiche la carte d'Unys. Puis il t'indique en finalité les quais de Volucité. "-Une nouvelle terre s'est montrée il y a déjà quelques temps. Alera. Ce sera plus intriguant de s'attaquer à une île inconnue plutôt qu'à des Régions déjà célèbres, tu ne penses pas ?" Ajoute-t-il de sa voix grave mais amusée. Après un instant de perplexité absolue, tu comprends le geste, et accepte la destination.
Mais avant de partir, tu es encore retardé par une dernière chose... Les étreintes mortelles de ta mère un peu trop couveuse sur les bords. Tu manques de t'étouffer entre ses bras, mais tu parviens à t'en réchapper. Et c'est larmoyante qu'elle te salue au loin, pendant que tu descends enfin ta Région natale... Aventure, nous voilà ! ... Enfin... Presque.
Le pokéDex a beau être vide désormais, mais tu n'as pas oublié un seul des Dragons. Tu connais tes objectifs. Et tant qu'à faire, il faut que tu ailles en capturer un autre. Un en particulier. Tu prévois donc un petit détour en direction de la Grotte Parsemille...
Une fois arrivé face à la Grotte, tu notes un problème notoire. Un courant bloque le chemin. La rivière scinde la terre en deux, séparant la Grotte et l'être de tes convoitises avec aisance... Et, bien sûr, tu n'as pas Surf. De toute manière, ne pense même pas à monter Kephalos, ou tu lui briseras ce qui lui sert de cervicales. Bien... Alors, puisqu'il n'y a pas le choix... Tu empoignes justement sa Ball, et la balance de l'autre côté de la rive. Lancer réussi, maintenant, ton Dragon t'attend. Plus qu'une solution...
Tu abandonnes ton sac dans un buisson adjacent, n'en conservant qu'une Poké Ball vierge, à l'abri des mains baladeuses, puis tu plonges sans hésitation dans la rivière. Tu t'empresses alors de la traverser, notant que le courant était tout de même plus fort que ce que tu pouvais penser... Et tu parviens à passer l'obstacle, fort heureusement pour toi. Et bien... C'est parfait ! Trempé jusqu'aux os, tu commences quelques échauffements suivi d'un petit footing sur place, priant que le Soleil te morde de toute sa chaleur...
... Après quelques temps à te sécher comme tu le pouvais, tu rentres finalement dans la caverne, Kephalos en avant. C'est le dernier pas avant Alera. Courage.
Les recherches se font longues et périlleuses, mais au moins fructueuses. Après trois bons quarts d'heure, tu tombes finalement sur ce fameux Pokémon... Ce petit être pas plus haut que ton pied, aux cânines exagérément larges pour un si petit être, et teinté d'une couleur que tu n'avais pas l'habitude de contempler par avant... Ton Solochi se place en avant, tandis que son adversaire en fait de même... Et vous voici lancés.
En combat pour la capture d'un Coupenotte. Dresseur prédéfini par un antécédent d'étudiant, tu attendais de passer à la pratique depuis si longtemps... ! Tu sens une montée d'adrénaline légère se faufiler dans tes veines... Comme si le Démon du Combat s'éprenait subtilement de tout ton corps. Tu frissonnes à l'idée de faire ta première capture. Tu te réjouis d'avance, alors que rien n'est encore réellement tracé... Mais manifestement jeune comme une fleur à peine éclose, le combat contre ce Coupenotte s'avèrera même plus facile que prévu.
-Utilise Puissance, Kephalos.
Un gémissement approbateur suivi l'ordre. Après quoi, le Solochi se recroqueville sur lui-même, exaltant une faible lueur blanche, avant de reprendre une position normale. Tu prépares le reste du combat de telle sorte qu'il se termine le plus rapidement possible. Ceci fait, le Dragon adverse adopte la même sorte de stratégie, et nargue ton Pokémon d'un Groz'Yeux. Tu reprends alors les rennes et ordonne une nouvelle attaque avant que l'énervement causé ne te fasse perdre Kephalos. Pas une seconde n'est à perdre, et envoûté par cette ambiance que tu trouves personnellement électrisante, tu ne gâcheras pas ton temps.
-Morsure !
Tu désignes l'adversaire d'un index stable et déterminé, le regard devenu solide comme l'acier, et tu passes finalement à l'action. Sans attente, ton Dragonneau fonce et vient pincer son opposant entre sa grossière mâchoire. La douleur qu'exprime le Coupenotte dans son nouveau gémissement est signe d'une réussite totale. Et pour conséquence, ce dernier semble effrayé par le sauvage assaut du Solochi, ce qui te fait gagner un tour supplémentaire. Alors tu décides d'en finir une bonne fois pour toute.
-... Draco-Rage.
Certes, la puissance et la forme de l'attaque est bien différente de celle qu'un Léviator pourrait faire, mais l'effet reste le même. Une flamme étincelante et ondulante se dégage de la gueule du Dragonneau, qui ne perd pas de temps à atteindre l'adversaire. Celui-ci se roule alors par terre, en hurlant la souffrance que lui insuffle chaque flamme, mais finit par s'en défaire. Il se relève alors, et dans un dernier espoir, vient faire tâter Kephalos de ses griffes. N'ayant pas le temps d'esquiver, celui-ci subit l'attaque, et grimace l'encaissement de celle-ci. Sa Défense avait était affaiblie avant, après tout. Mais rien d'alarmant.
Le but n'est pas d'achever le pauvre enfant. Tu as de la chance d'en trouver un si faible, et l'épuisement qui se lit dans ses soupirs continuels te laisse à croire qu'une telle occasion ne se présentera pas avant longtemps. Tu te saisis de cette fameuse Ball gardée au préalable, et tu lapides alors le Coupenotte avec.
.. Un premier tic.. .... Un deuxième.... ...... Un troisième......
... Tu te diriges vers la sphère, tendant une main hésitante en cette direction, sans encore la récupérer...
... Clac !
Victoire ! D'un souffle soulagé, tu t'empares enfin de celle-ci. Le surnom pour ce Pokémon est déjà tout trouvé. Ascalon, en l'honneur de cette célèbre épée avec laquelle un Dragon fut pourfendu selon certaines légendes. La symbolique viendra à l'avenir, avec les lames qui lui pousseront à la place des crocs. Fier de toi comme de Kephalos, tu t'approches de ce dernier, et le récompense d'une belle caresse, avant de le renvoyer dans sa Ball. Tu te dépêches alors de déguerpir, avant que d'autres Sauvages plus puissants débarquent pour venger leur frère capturé.
Cette première Ball est celle d'une longue série... Un franc sourire s'esquisse le long de tes lèvres, visiblement réjoui de cet instant précis. Ta vie prend lentement son sens. Et tu vas te battre dur pour que suivre ce sens. La marche leste, presque bondissante sous le coup de la joie, tu rejoins la sortie à toute allure...
... Et rebelote. Que tu hais cette rivière. Tu en perds même ta mine joyeuse qui paraissait pourtant si solide... Bon, hop hop, petit sur place, et on est reparti. Heureusement, personne ne prit tes affaires. Mais toi, les recherches couplées à la nage et au combat t'ont assez épuisés. Tu reprends alors ton sac, priant pour que le Soleil Couchant retire les quelques onces aqueuses qui te trempent encore, et tu reprends ta route. D'un léger soupir, tu signes ton départ définitif de la Région. Tu feras un arrêt rapide au Centre Pokémon, pour tes pauvres Dragons, à Volucité avant de partir...
... Vers Alera.
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Dernière édition par Duncan Evingston le Jeu 7 Jan - 18:57, édité 6 fois |
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